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Un beau style, imagé, visuel.
Trois personnages :
Paul, un bébé de neuf mois,
le chat, en réalité une chatte enceinte
le mari taciturne qui arrête de fumer
Au milieu du silence de ces trois personnages, un seul bruit : la télévision qui déverse ses informations, en particulier sur la guerre en Irak.
La cinquième présence, c’est le printemps et l’éclosion de la nature.
Paul, le chat, la guerre et la nature sont étroitement liés.
Dans le portrait de la narratrice, la mère, transparaissent la solitude et l’angoisse dans sa condition de femme menant sa vie comme un combat, comme une guerre.
Elle semble comme étrangère, en retrait bien que tellement présente, spectatrice de sa vie malgré une observation tendre et émouvante de Paul et du chat.
« Avec le printemps, l’herbe d’avril, qui ne lâchait pas les coussinets du Chat, nous voici quatre personnages humides dans l’herbe : Paul, le Chat, la Guerre, le Printemps – et moi qui ne comptais pas. »
La guerre et le printemps sont en effet des personnages à part entière dans cette histoire.
Et puis aussi, l’inutilité, la faiblesse, les limites des mots pour dire. Pour traduire ce que l’on perçoit, ce que l’on ressent.
Les triangles, les couleurs accompagnent les personnages.
L’’écriture est belle, simple, émouvante, un peu désespérante aussi. Une œuvre très originale et sensible qui me donne une forte envie de lire les autres livres d’Anne Calife.
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