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Parti tôt, pris mon chien

Couverture du livre « Parti tôt, pris mon chien » de Kate Atkinson aux éditions Le Livre De Poche
Résumé:

Leeds dans le Yorkshire.
Une journée ordinaire s'annonce pour Tracy Waterhouse, chef de la sécurité dans un centre commercial. Jusqu'à ce qu'elle fasse un curieux achat, qui va bouleverser sa vie... Rebondissements et fausses pistes abondent dans ce roman qui empoigne le lecteur dès la première... Voir plus

Leeds dans le Yorkshire.
Une journée ordinaire s'annonce pour Tracy Waterhouse, chef de la sécurité dans un centre commercial. Jusqu'à ce qu'elle fasse un curieux achat, qui va bouleverser sa vie... Rebondissements et fausses pistes abondent dans ce roman qui empoigne le lecteur dès la première page et le tient en haleine jusqu'à la fin. Des années 1975 à aujourd'hui, Kate Atkinson nous plonge dans un univers d'un réalisme cru - tueurs en série, prostituées assassinées, enfants enlevés, policiers véreux - mais à sa sauce : c'est drôle, truffé de jeux de mots et d'allusions littéraires.
Parti tôt, pris mon chien confirme, s'il en était besoin, que Kate Atkinson est un des grands écrivains de notre temps.

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Avis (2)

  • Pourquoi ai-je acheté ça ? Kate Atkinson, bien sûr. Mais alors, pourquoi ne pas l’avoir lu plus tôt ? La quatrième de couverture me fait peur. Je ne sais pas qui les lui écrit, mais il faudrait vraiment qu’elle songe à s’en séparer : « tueurs en série, prostituées assassinées, enfants enlevés,...
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    Pourquoi ai-je acheté ça ? Kate Atkinson, bien sûr. Mais alors, pourquoi ne pas l’avoir lu plus tôt ? La quatrième de couverture me fait peur. Je ne sais pas qui les lui écrit, mais il faudrait vraiment qu’elle songe à s’en séparer : « tueurs en série, prostituées assassinées, enfants enlevés, policiers véreux… », il y a là tout ce qui d’ordinaire me fait fuir. Me voilà bien. Allez, fais un effort, la couverture est belle, et puis, avec Kate Atkinson, ça s’est toujours bien passé ! Lis au moins les deux ou trois premières pages… Année 1975, Bye Bye Baby au sommet du hit parade, le quinzième étage sans ascenseur où doivent se rendre un gars et une fille un peu trop dodus pour l’exercice, lui se souvenant qu’il a été, à une autre époque, ailier au rugby et elle se demandant « s’il était possible de mourir de faim tout en souffrant de surcharge pondérale ». Pas de doute, nous sommes bien dans l’univers de Kate Atkinson. Mille excuses, Milady, d’avoir douté de vous. J’ai lu cinq pages et je sais déjà que ça va encore être un excellent moment de lecture …
    C’est une histoire de kidnappeurs, enfin presque. Elle, Tracy la policière, « achète » sur impulsion une enfant visiblement maltraitée pour la somme de trois mille livres. Quant à lui, Jackson Brodie le détective, c’est un petit chien qu’il a arraché à son tortionnaire. Sans transaction financière, juste quelques coups de poing, histoire de lui faire passer l’envie de maltraiter des animaux sans défense. Il y a Hope McMaster qui espère retrouver son passé et ses vrais parents. Il y a Tilly, l’actrice qui perd la mémoire et Linda, l’assistante sociale qui ne veut pas se souvenir. Il y a des policiers dont certains sont à la retraite. On ne sait pas grand-chose mais on se doute que leur casier n’est pas vraiment immaculé. On mélange le tout, on saupoudre d’humour anglais, on assaisonne avec le talent de Mrs Atkinson et on a une énigme policière dans laquelle des destins apparemment étrangers vont finir par se croiser ... sur un quai de gare, en particulier. Les thèmes et décors récurrents de l’auteur sont bien présents : enfance maltraitée dans des familles pauvres, gens de bonne volonté qui font ce qu’ils peuvent pour donner un peu d’espoir et de tendresse. Ils savent bien que leurs efforts sont dérisoires mais ils les font quand même avec constance. Des héros fragiles, eux-mêmes abimés, qui sont terriblement humains et sympathiques. Le cocktail est passionnant, l’humour désabusé toujours présent adoucit un peu le tableau. On aimerait donner un coup de main à ces deux kidnappeurs pour la bonne cause. Mais on n’est qu’un modeste lecteur, alors on lit, on fonce vers la conclusion en espérant qu’ils vont arriver à leurs fins en déjouant les complots des âmes noires.
    Ah, j’allais oublier ! Il y a le chien, le petit clébard du début. Apparemment il s’appellerait L’Ambassadeur et, croyez le ou pas, il est presqu’aussi futé que Milou, celui qui sort souvent d’embarras son détective préféré. Vous verrez !
    Il faut aussi que je vous dise que … Tracy a longtemps cherché l’âme sœur :
    « C'était quand, la dernière fois qu'elle était allée au restaurant avec quelqu'un ? Il y a deux ans ? Avec ce type de l'agence de rencontres, chez Dino's à Bishopgate ?... "Vous êtes sacrément balèze, avait-il déclaré quand ils s'étaient rencontrés pour l'apéritif chez Whitelock's.
    _ Ouais. Vous me cherchez ?" avait-elle répondu.
    Après ça, franchement, les choses étaient allées de mal en pis. »
    …qu’elle y a renoncé… mais qu’elle surveille quand même sa ligne :
    « Son estomac gargouillait comme une vieille tuyauterie. Elle était au régime cottage cheese et pamplemousse depuis une semaine. Elle se demandait s'il était possible de mourir de faim tout en souffrant de surcharge pondérale. »

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  • très partagée... c'est passionnant mais le nombre de personnages et les aller-retour dans le temps ne facilitent pas la compréhension

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