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Paris dans la littérature française après 1945

Couverture du livre « Paris dans la littérature française après 1945 » de Bancquart Marie-Clai aux éditions La Difference
Résumé:

Paris dans la littérature française après 1945 est le quatrième livre d'une série entreprise sur l'image de Paris chez les écrivains français depuis 1870. Il réunit des essais sur des romanciers et des poètes connus ou moins connus (Aragon, Michel Butor, Jacques Réda, Claude Simon mais aussi... Voir plus

Paris dans la littérature française après 1945 est le quatrième livre d'une série entreprise sur l'image de Paris chez les écrivains français depuis 1870. Il réunit des essais sur des romanciers et des poètes connus ou moins connus (Aragon, Michel Butor, Jacques Réda, Claude Simon mais aussi René Fallet ou André Hardellet), qui ont considéré Paris comme personnage principal d'au moins une de leurs oeuvres majeures, sinon de toute leur oeuvre. Le Paris de cette période est une ville traversée par les inquiétudes de l'après-guerre, l'agitation de 68, les interrogations sur sa place et son rôle dans un monde troublé. C'est aussi une ville dont l'aspect se modifie profondément : construction des grands ensembles et des périphériques, destructions considérables, changements dans la population... De là une tendance générale au désarroi chez les écrivains qui la mettent en scène, eux-mêmes souvent en proie à des interrogations sur leur existence : Perec, Modiano et Simon marqués par la guerre, Aragon, Jean-François Vilar, Olivier Rolin, par des déceptions politiques, beaucoup de poètes par le mal-être ou le deuil. Et pourtant, Paris n'a pas perdu sa force ni son charme. Il est très peu d'écrivains (François Augiéras ou Jacques Roubaud) pour ne pas aimer la ville. Beaucoup en scrutent l'histoire ou, tel Robert Sabatier, célèbrent en elle des souvenirs ; d'autres la parcourent et reparcourent lentement, à pied ou à bicyclette, et sont touchés par des lieux connus, tout à coup présentés dans leur beauté ou leur étrangeté (par exemple le pont Alexandre III, les escaliers du métro " Passy ", certaines maisons curieusement terminées en angles aigus), comme par des aspects plus secrets (les médaillons incrustés dans le sol et portant le nom d'Arago, les chantiers, les gares de Ceinture abandonnées). Ou bien ce sont des lumières, des rencontres... Ils ne vivraient pas ailleurs. Ils se projettent dans la ville, qui parfois les apaise ou les transporte, avec une sorte de magie.

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