Tout être écorché à besoin d'être pansé. Il faut savoir soigner nos plaies, nos traumatismes. Acceptons-le. Ne soyons plus des bêtes de somme, ni de soustraction. Abandonnons nos calculs primaires. Acceptons de regarder un peu mieux en l'air et posons-nous un instant. Un sang impur certainement un jour a dû être répandu. Nous étions alors ce que nous étions, ne nous jetons pas la pierre. Mais aujourd'hui que d'innocents sacrifiés sur l'autel d'une vanité, d'une rancoeur, d'une vengeance, d'une animale violence d'une ancestrale blessure. Posons-nous les bonnes questions et tout en suivant mon fleuve de poésies, depuis plus de dix ans maintenant heureux de vous voir m'accompagner, mon navire, parti du port de mon adolescence, avec les années a su suivre le profil de la côte, ondulant selon sa maturité. Aujourd'hui il entre en maturescence. Prendre de l'âge non pas pour vieillir mais pour faire quelque chose de sa pensée, las d'être blessé entamer sa convalescence. Bien sûr n'oublions pas nos perceptions. J'espère qu'avec ce " Panse Yves " vous prendrez toujours autant de plaisir à parcourir mes Poésyves. N'enterrons pas la sensibilité humaine dans la rage animale, car, vous le savez bien maintenant, la sensibilité de l'être humain ne meurt jamais. On oublie simplement trop souvent de faire appel à elle.
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