Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
II n'y a pas de destinée plus douloureuse que celle de ce juif russe de Saint-Pétersbourg, né en Pologne de père letton, attaché à sa ville, à sa langue, à toutes ses traditions, célèbre à vingt ans, trahi par la révolution en laquelle il avait mis son espoir, happé, ballotté et finalement broyé par la machine infernale du bolchevisme.
On se croirait dans un roman policier noir quand Staline, qu'on ne voit jamais, joue au chat et à la souris avec le tendre poète, avant de l'abattre. Humilié, affamé, torturé, comme crucifié, le poète, oublié de son vivant, aura pourtant chanté jusqu'au bout dans le secret. Tout à la fin, en 1938, devenu un vieillard de quarante-sept ans, il récite à ses compagnons de goulag, des détenus de droit commun, ses derniers poèmes.
Il sera redécouvert et glorifié après sa mort grâce à son admirable veuve, Nadejda, et aux deux poètes que Jean-Luc Despax appelle ses fils spirituels, Paul Celan et Joseph Brodsky. Il est reconnu aujourd'hui comme l'une des grandes voix du siècle, à l'égal de Rilke, Michaux ou Pessoa. Cette belle biographie, pleine d'intelligence, de ferveur et même de tendresse, est l'oeuvre d'un jeune poète pour qui Mandelstam est un grand frère, un copain de génie, comme pour lui l'avaient été Dante, Villon et Pouchkine.
(Robert Bréchon)
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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