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Tout part à vau-l'eau.
Pedro est assailli par des wagons de souvenirs et hanté par un amour de jeunesse, rencontré et perdu en Israël où il avait fui au début de la guerre. Chéryl a mis le grappin sur un beau mâle dont le défaut majeur est de vouloir à tout prix faire d'elle une mère de famille ! A 14 ans, un gamin se suicide en détention après avoir, selon la police, assassiné sa mère pour 20 euros. Le Poulpe, qui s'est mis en tête de prouver l'innocence du jeune garçon, croise le chemin de deux tueurs qui traînent dans la capitale et écument les conférences anarchistes.
La rencontre est frontale, brutale. Et elle propulse Gabriel dans une enquête où se croisent et s'entremêlent histoires familiales, destins historiques, parcours individuels, enjeux politiques et intérêts commerciaux....
JML38 27 décembre 2019
Cet opus de la série « le Poulpe » débute de façon bien nostalgique pour Pedro perdu dans les lointains souvenirs d'une jeune Palestinienne rencontrée près de Bethléem.
Au « Pied de Porc à la Sainte Scolasse », Gérard commente les faits divers à son ami Gabriel, alias le Poulpe, attirant comme souvent son attention sur l'un d'eux : le meurtre d'une femme par son fils de quatorze ans.
Chéryl, la coiffeuse préférée de Gabriel, roucoule gentiment avec un bellâtre dont l'idée de faire un gosse à la belle tourne quelque peu à l'obsession, ce qui, même si la coiffeuse et le Poulpe forme un couple libre et conciliant, risque de poser problème.
Gabriel décide d'en savoir plus sur cette affaire d'ado tueur que son flair légendaire l'incite à trouver nauséabonde. Une intrigue complexe se dévoile impliquant de nombreux intervenants liés à Israël, dont l'élément central semble être un mystérieux journal ayant parcouru les années depuis la fondation de l'Etat Juif, document pas étranger semble-t-il à quelques morts violentes.
Pour assouvir son insatiable soif de vérité et de justice, le Poulpe s'engage dans un périple international sur la piste du manuscrit, découvrant à l'occasion que le remède contre les hématomes et les contusions a planétairement l'odeur du camphre pour qui, comme lui, se fait « casser la gueule » tous les deux jours.
J'ai eu un peu de mal avec cet épisode du célèbre céphalopode. Je l'ai trouvé compliqué - limite confus -, sombre, détonnant quelque peu avec la veine habituelle des aventures poulpesques, plus portées dans l'ensemble sur l'humour et l'affrontement avec des extrémistes bas du front.
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J'adore l'expression "bas du front" :)