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La juge d'instruction Dominique Bontet a la réputation de ne jamais clore un dossier avant la fin du délai légal. Les victimes méritent cela : face à leurs vies brisées, elle doit leur accorder jusqu'à la dernière seconde. Le dossier qui est aujourd'hui sur son bureau lui parle de Gabi et de ses parents, Anna et Thomas.
De cette soirée où le petit garçon a couru sur la jetée et buté sur un anneau d'amarrage, de sa chute dans des eaux sombres, de son père impuissant face aux vagues. Entre les lignes, elle lit la blessure infinie de la perte, les fissures d'un couple, la culpabilité d'un homme à n'avoir pu sauver sa famille. C'est un drame tragiquement simple : juste un accident. Pourtant, elle n'arrive pas à conclure. Chaque jour des femmes viennent dans son bureau réclamer de l'aide et elle aimerait que pour une fois un père soit un héros. Et puis elle l'a appris, les histoires simples, ça n'existe pas. Alors, elle va tout reprendre.
Dans ce roman noir psychologique, Fabrice Tassel nous invite à nous glisser au-delà des apparences pour découvrir ce qui fait la part de ténèbres de chaque famille, les secrets, les mensonges et les crimes qui ne sont pas toujours ceux que l'on croit.
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Comment un couple peut-il survivre à la perte de leur enfant unique, quand bien même il s'agirait d'un accident ? Comment ne pas être rongé par la culpabilité, même si le père a tout tenté pour sauver son fils de la noyade ? Peut-être en cherchant un responsable comme l'a suggéré leur avocat. Et si c'était la faute à ce foutu anneau d'amarrage ? Voici onze mois que l'accident s'est produit, qu'Anna et Thomas Sénéchal tentent de survivre à cette tragédie. Heureusement, ils ont leur travail. Elle, infirmière à domicile. Lui, agent immobilier. La juge d'instruction qui a été saisie de cette affaire doit rédiger son ordonnance de clôture. Avant de s'y atteler, elle souhaite entendre une dernière fois les parents. Très consciencieuse cette magistrate, un peu trop selon certains. Certes, un détail aurait pu échapper à tous, mais la priorité du moment n'est-elle pas la plainte qu'Iris le Bihan a déposé contre son époux pour violences conjugales ? La juge passe d'un dossier à l'autre, d'un couple à l'autre. A priori, ces hommes et ces femmes n'ont rien en commun, et pourtant... Que sait-on réellement de leur intimité une fois les portes closes ?
C'est avec beaucoup de finesse que Fabrice Tassel détricote la psychologie de ces âmes tourmentées. Par de subtils retours en arrière, l'auteur égrène toutes les frustrations accumulées qui ont entamé l'amour propre de ces hommes, tous ces comportements, ces non-dits qui entachent la vie de famille, qui rendent le quotidien de ces couples de moins en moins supportable, qui font vaciller ces êtres, les font chuter du côté obscur jusqu'à ce que la vérité jaillisse.
On dirait des hommes est un roman noir psychologique dont l'intrigue se met lentement mais surement en place. Il se lit d'une traite, les chapitres sont courts mais denses. Les personnages parfaitement campés, profondément humains. C'est un thriller qui met en exergue la faiblesse des hommes et la force des femmes. Et souvenez vous, qu'il ne faut jamais se fier aux apparences, elles sont souvent trompeuses.
https://the-fab-blog.blogspot.com/2024/08/mon-avis-sur-on-dirait-des-hommes-de.html
Le roman raconte l’histoire de Thomas et Anna, des parents endeuillés après la mort tragique de leur fils Gabriel, emporté par les vagues lors d’une promenade. Ce drame se trouve au cœur de l'intrigue, avec une enquête menée par la juge d'instruction Dominique Bontet, qui tente de faire la lumière sur les événements, alors qu’un autre dossier, celui de violences conjugales, croise cette histoire.
L’un des thèmes centraux du roman est la fragilité des relations, qu’il s’agisse du couple Sénéchal, abîmé par le deuil, ou de la vie personnelle de la juge, elle-même confrontée aux difficultés familiales. L’histoire explore comment les relations humaines se fissurent sous le poids de la douleur, des attentes sociales, et des drames personnels. Ce thème commun relie les différents personnages du roman, mettant en évidence leurs vulnérabilités face à l’adversité.
La place des hommes et des femmes est également un élément fort du récit. Les hommes, qu’ils soient accablés par la culpabilité comme Thomas ou coupables de violence comme Patrice, apparaissent souvent en position de faiblesse. À l’inverse, les femmes sont dépeintes comme plus résilientes, qu’il s’agisse d’Anna, tentant de faire face à la mort de son fils, ou d’Iris, cherchant à échapper aux abus de son mari. Le titre "On dirait des hommes" souligne cette dichotomie, suggérant que les hommes échouent souvent à répondre aux attentes sociales, tandis que les femmes démontrent une force inattendue.
Fabrice Tassel livre un roman noir intense, qui oscille entre drame psychologique et enquête. Son écriture est directe, avec une précision qui met à nu les complexités émotionnelles des personnages. Le roman est à la fois émouvant et dérangeant, reflétant les failles humaines et les vérités cachées.
Ce livre se révèle une réflexion sur la nature humaine, le poids du mensonge, et la douleur du deuil, avec des portraits nuancés qui capturent la complexité des relations humaines. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/2024/06/on-dirait-des-hommes.html
Thomas et Anna sont les parents de Gabriel, dix ans. Un jour, Thomas et Gabriel font une sortie sur les côtes bretonnes, l’océan est déchaîné. Gabriel court sur la jetée et trébuche, il bascule dans l’eau et se noie. Si l’accident ne fait aucun doute, les parents choisissent tout de même de porter plainte, certains que l’anneau d’amarrage présent sur la jetée n’était pas aux normes et a provoqué l’accident. Et lorsqu’il y a une plainte, il y a par conséquent une enquête. La juge d’instruction, Dominique Bontet va rouvrir le dossier et reprendre l’affaire du début…
J’ai immédiatement accroché à cette histoire et il m’a été très difficile de reposer mon livre avant d’en connaître le dénouement. Il ne s’agit pas d’un thriller aux multiples rebondissements. Il s’agit plutôt d’un roman noir, de l’histoire d’un drame et d’une enquête sur l’ossature d’un couple, d’une famille. J’ai aimé l’aspect psychologique et le fait de suivre Thomas, le père et Dominique, la juge d’instruction. En parallèle, nous suivons d’ailleurs une autre de ses affaires qui lui tient à cœur.
On dirait des hommes est un roman court et bien écrit. Fabrice Tassel nous dépeint les hommes tels qu’ils sont, avec leur part de ténèbres et de médiocrité. Il parle aussi du métier de juge d’instruction, cette quête de la vérité, ces affaires bien plus complexes qu’il n’y paraît. Un roman qui raconte les drames de la vie, la violence, le deuil et aussi la reconstruction. Une lecture que je ne suis pas prête d’oublier !
Ce n’est pas le dénouement qui importe dans ce thriller parce qu’on le devine rapidement. Ce qui est intéressant et qui donne corps à cette histoire, c’est l’évolution des caractères, la plongée dans l’esprit de ces deux parents qui ont perdu leur fils de dix ans, sur un ponton du bord de mer, un soir de tempête.
Couple de quadragénaires installés en Bretagne, Anna et Thomas Sénéchal, elle, infirmière passionnée et lui, commercial désabusé, vivent leur deuil depuis près d’un an sans que l’affaire ne soit encore classée. La juge d’instruction, Dominique Bontet, aurait du traiter rapidement cette noyade accidentelle mais elle n’arrive pas à refermer le dossier, son « intime intuition » l’en empêche.
Ce roman s’insinue à la fois dans la vie de ces deux parents en deuil mais aussi dans celle de la juge Bontet au contact chaque jour avec la détresse et la souffrance de ses prochains.
Percutant cet accident tristement ordinaire, la magistrate est également en charge d’une affaire de violences conjugales dans le couple d’Iris et Patrice Le Bihan. Les rencontres fortuites entre ces quatre jeunes parents vont tisser un écheveau complexe mais salvateur pour la justice.
Dans ce thriller bien mené, Fabrice Tassel parvient à nouer, avec un style très maîtrisé, le passé et le présent autour du triple thème de la perte d’une enfant, des violences intrafamiliales et de la conduite d’une instruction.
Des sujets d’actualité et une lecture distrayante sans être réellement passionnante.
Roman noir à tiroirs de Fabien Tassel, l'auteur aborde des sujets actuels avec une intensité et une construction maîtrisé.
Une alternance de points de vues, un retour dans le passé, un portrait d'homme d'où les masques tombent, violence conjugal, conditions des femmes, le deuil, le harcèlement et les relations de couple dépeint avec justesse et sans fard.
Une tension forte, les notions de justices, une femme forte, les non-dits. Un texte bouleversant on passe de la tristesse à la lumière en passant par l'espoir.
"Chasser le souvenir de l'accident est une tâche impossible, il est sous la peau, dans chaque cellule du cerveau. Il faut vivre avec, ou alors se foutre en l'air. Ils ont choisi de vivre. Au moins essayer..."
De l'eau glacée, une course sur la digue, un contact brutal, un destin vide de sens, l'éclairage de la lune, un endroit préféré, vivre au ralenti, affronter le deuil, le vent qui se lève, une coccinelle, un signe du destin, le cliquetis des menottes, les mots qui ont un sens, une épreuve pour le couple, l'intime conviction, exprimer ses sentiments, une pochette bleue, une violence silencieuse, le découragement qui envahit, une vague d'énergie, un étrange sentiment d'urgence, une source de fierté, nager avec ses démons, une juge d'instruction, des morceaux de papier noircis, un horizon lointain, un menteur actif, le souffle coupé, la guerre des nerfs, les apparences fragiles, un mauvais présage, une infinie douceur, des tags, un silence d'armure, une rage sourde...
Je remercie sincèrement Bepolar et les Éditions Pocket pour ce roman psychologique intense et fragile.
Roman noir psychosocial. Le thème est clairement défini: Le courage de la femme, sa résistance devant la violences et la lacheté masculine.
Une juge d'instruction, deux couples, trois actes qui déclinent un à un les personnalités de chaque individu. L'histoire simple et tragique d'une femme tabassée par son mari va croiser l'histoire apparemment plus compliquée de l'autre couple dont on nous dissèque les détails, entrant dans la tête de la femme Anna et de l'homme Thomas avec subtilité (ce que n'a peu eu droit le premier couple), nous gavant de retours en arrière, et petit à petit, les apparences se transforment en vérité pour l'un et ... aussi pour l'autre.
Ce que j'ai aimé c'est la personnalité de la juge, minutieuse, pointilleuse et entêtée dans son travail et moins regardante pour fumer à la fenêtre de son bureau ou bien prendre le soleil le visage en l'air, sur la terrasse du resto en face du palais de justice, je ne sais pas si elle est un personnage récurrent de l'auteur mais elle en vaut la peine, le personnage de Thomas est bien cerné également dommage que l'histoire de Patrice du premier couple est carrément occultée. Ce que j'ai moins aimé par contre c'est la simplicité de l'histoire du premier couple trop manichéenne et peu détaillée en fait, n'y at-il pas chez eux aussi une histoire d'amour au départ ? et puis quelques longueurs dans les flashs back que j'ai sauté. 3 étoiles à ma notation.
Un très bon roman ,mais très déçue par la fin car in ne dit pas pourquoi il n'a pas sauver son fils on reste en suspens dommage
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