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Un roman plus que surprenant dans lequel je me suis lancée sans rien en connaitre. Un rythme plutôt lent. Je me suis longtemps demandée où l’auteur voulait bien nous mener. Y aurait-il une réelle intrigue dans ce roman ou cela allait-il rester sur l’histoire de ce couple quelque peu classique , formé par Charles et Aline, couple que l’on voit vieillir ensemble, durablement.
J’ai également été surprise par la construction du récit avec des bons de géant dans le temps, tantôt dans l’avenir, tantôt dans le passé.
Puis, une image plus définie de la famille formée par Charles, Aline et leurs enfants va prendre forme.
Et j’ai été embarquée dans leur histoire de vie, dans leur quotidien, dans leurs états d’âme. Les personnages sont décrits par leurs actes, par leur caractère, par leurs interactions plus que par leurs traits physiques. Aucun des protagonistes de l’histoire ne m’a laissée indifférente.
J’ai adoré ce roman, lent, sombre, très bien écrit, à l’atmosphère noire, aux personnages attachants ou détestables, au ton sarcastique.
J’ai adoré retrouver le personnage de madame la Juge, dont j’avais fait la connaissance dans le précédent roman de cet auteur, On dirait des hommes.
Un roman très réussi où les non-dits dévoilent leur dangerosité
Comment un couple peut-il survivre à la perte de leur enfant unique, quand bien même il s'agirait d'un accident ? Comment ne pas être rongé par la culpabilité, même si le père a tout tenté pour sauver son fils de la noyade ? Peut-être en cherchant un responsable comme l'a suggéré leur avocat. Et si c'était la faute à ce foutu anneau d'amarrage ? Voici onze mois que l'accident s'est produit, qu'Anna et Thomas Sénéchal tentent de survivre à cette tragédie. Heureusement, ils ont leur travail. Elle, infirmière à domicile. Lui, agent immobilier. La juge d'instruction qui a été saisie de cette affaire doit rédiger son ordonnance de clôture. Avant de s'y atteler, elle souhaite entendre une dernière fois les parents. Très consciencieuse cette magistrate, un peu trop selon certains. Certes, un détail aurait pu échapper à tous, mais la priorité du moment n'est-elle pas la plainte qu'Iris le Bihan a déposé contre son époux pour violences conjugales ? La juge passe d'un dossier à l'autre, d'un couple à l'autre. A priori, ces hommes et ces femmes n'ont rien en commun, et pourtant... Que sait-on réellement de leur intimité une fois les portes closes ?
C'est avec beaucoup de finesse que Fabrice Tassel détricote la psychologie de ces âmes tourmentées. Par de subtils retours en arrière, l'auteur égrène toutes les frustrations accumulées qui ont entamé l'amour propre de ces hommes, tous ces comportements, ces non-dits qui entachent la vie de famille, qui rendent le quotidien de ces couples de moins en moins supportable, qui font vaciller ces êtres, les font chuter du côté obscur jusqu'à ce que la vérité jaillisse.
On dirait des hommes est un roman noir psychologique dont l'intrigue se met lentement mais surement en place. Il se lit d'une traite, les chapitres sont courts mais denses. Les personnages parfaitement campés, profondément humains. C'est un thriller qui met en exergue la faiblesse des hommes et la force des femmes. Et souvenez vous, qu'il ne faut jamais se fier aux apparences, elles sont souvent trompeuses.
https://the-fab-blog.blogspot.com/2024/08/mon-avis-sur-on-dirait-des-hommes-de.html
Le roman raconte l’histoire de Thomas et Anna, des parents endeuillés après la mort tragique de leur fils Gabriel, emporté par les vagues lors d’une promenade. Ce drame se trouve au cœur de l'intrigue, avec une enquête menée par la juge d'instruction Dominique Bontet, qui tente de faire la lumière sur les événements, alors qu’un autre dossier, celui de violences conjugales, croise cette histoire.
L’un des thèmes centraux du roman est la fragilité des relations, qu’il s’agisse du couple Sénéchal, abîmé par le deuil, ou de la vie personnelle de la juge, elle-même confrontée aux difficultés familiales. L’histoire explore comment les relations humaines se fissurent sous le poids de la douleur, des attentes sociales, et des drames personnels. Ce thème commun relie les différents personnages du roman, mettant en évidence leurs vulnérabilités face à l’adversité.
La place des hommes et des femmes est également un élément fort du récit. Les hommes, qu’ils soient accablés par la culpabilité comme Thomas ou coupables de violence comme Patrice, apparaissent souvent en position de faiblesse. À l’inverse, les femmes sont dépeintes comme plus résilientes, qu’il s’agisse d’Anna, tentant de faire face à la mort de son fils, ou d’Iris, cherchant à échapper aux abus de son mari. Le titre "On dirait des hommes" souligne cette dichotomie, suggérant que les hommes échouent souvent à répondre aux attentes sociales, tandis que les femmes démontrent une force inattendue.
Fabrice Tassel livre un roman noir intense, qui oscille entre drame psychologique et enquête. Son écriture est directe, avec une précision qui met à nu les complexités émotionnelles des personnages. Le roman est à la fois émouvant et dérangeant, reflétant les failles humaines et les vérités cachées.
Ce livre se révèle une réflexion sur la nature humaine, le poids du mensonge, et la douleur du deuil, avec des portraits nuancés qui capturent la complexité des relations humaines. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/2024/06/on-dirait-des-hommes.html
Thomas et Anna sont les parents de Gabriel, dix ans. Un jour, Thomas et Gabriel font une sortie sur les côtes bretonnes, l’océan est déchaîné. Gabriel court sur la jetée et trébuche, il bascule dans l’eau et se noie. Si l’accident ne fait aucun doute, les parents choisissent tout de même de porter plainte, certains que l’anneau d’amarrage présent sur la jetée n’était pas aux normes et a provoqué l’accident. Et lorsqu’il y a une plainte, il y a par conséquent une enquête. La juge d’instruction, Dominique Bontet va rouvrir le dossier et reprendre l’affaire du début…
J’ai immédiatement accroché à cette histoire et il m’a été très difficile de reposer mon livre avant d’en connaître le dénouement. Il ne s’agit pas d’un thriller aux multiples rebondissements. Il s’agit plutôt d’un roman noir, de l’histoire d’un drame et d’une enquête sur l’ossature d’un couple, d’une famille. J’ai aimé l’aspect psychologique et le fait de suivre Thomas, le père et Dominique, la juge d’instruction. En parallèle, nous suivons d’ailleurs une autre de ses affaires qui lui tient à cœur.
On dirait des hommes est un roman court et bien écrit. Fabrice Tassel nous dépeint les hommes tels qu’ils sont, avec leur part de ténèbres et de médiocrité. Il parle aussi du métier de juge d’instruction, cette quête de la vérité, ces affaires bien plus complexes qu’il n’y paraît. Un roman qui raconte les drames de la vie, la violence, le deuil et aussi la reconstruction. Une lecture que je ne suis pas prête d’oublier !
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