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On a mangé la mer

Couverture du livre « On a mangé la mer » de Oliver Martin et Maxime De Lisle aux éditions Futuropolis
Résumé:

En France, les mers qui bordent nos côtes ont été vidées de 80% de leurs poissons de fond. On les a mangés. D'un appétit vorace et aveugle. Par des décennies de politique de surpêche, de consommateurs mal informés demandant plus de poissons à des prix moindre, et d'industriels courant derrière... Voir plus

En France, les mers qui bordent nos côtes ont été vidées de 80% de leurs poissons de fond. On les a mangés. D'un appétit vorace et aveugle. Par des décennies de politique de surpêche, de consommateurs mal informés demandant plus de poissons à des prix moindre, et d'industriels courant derrière la croissance. C'est une histoire qui nous concerne tous, où la responsabilité de chacun est engagée. Les pêcheurs n'en sont que le bras armé, ils n'agissent que comme exécutants des attentes de la société. On a mangé la mer est une plongée dans le système qui tue, chaque année, des centaines de milliers de tonnes de poissons en France. Réalisée par Maxime de Lisle, président de l'ONG Seastemik et coordinateur de l'International Panel for Ocean Sustainability et sous le pinceau d'Olivier Martin, cette bande dessinée documentaire explore la complexité de la crise de la pêche, et montre comment la responsabilité partagée de la surconsommation de poissons, des pratiques non durables et des politiques publiques menacent l'océan, tout en soulignant l'espoir de préserver notre patrimoine marin. Activistes, capitaines de navires ou d'industrie, personnalités comme Isabelle Autissier : ce livre apporte un regard neuf sur le contenu de nos assiettes et notre façon de consommer.

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Avis (1)

  • La surpêche épuise nos océans. La catastrophe semble inexorable. A certains endroits, comme dans le Golfe de Gascogne, la mer est devenue un labyrinthe de filets. Symboles de la folie des hommes, les bateaux sont de plus en plus gros et pêchent de plus en plus de poissons, un modèle industriel...
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    La surpêche épuise nos océans. La catastrophe semble inexorable. A certains endroits, comme dans le Golfe de Gascogne, la mer est devenue un labyrinthe de filets. Symboles de la folie des hommes, les bateaux sont de plus en plus gros et pêchent de plus en plus de poissons, un modèle industriel destructeur qu'il semble difficile d'inverser. C'est David contre Goliath pour la pêche artisanale mais aussi pour les associations qui luttent pour la préservation des océans.

    Après Pillages (Delcourt, 2024), Maxime de Lisle, auteur et militant, revient sur le sujet qui le préoccupe: la protection des océans. Dans "On a mangé la mer", il dresse un diagnostic glaçant et appelle à une réforme de tout un système. Il s'appuie sur quelques spécialistes, chercheurs, donnant la parole à des gens de tous bords dans des passages parfois très didactiques pour faire l'inventaire des menaces qui pèsent sur la mer.

    Il montre aussi les quelques actions collectives qui donnent un peu d'espoir. Et les pinceaux d'Olivier Thomas apportent alors davantage de lumière dans un album évidemment très bleu. La légèreté de l'aquarelle laisse la place au propos comme il convient dans ce type d'albums. Certaines pages parviennent à illustrer avec pédagogie des mécanismes parfois complexes...

    Cette enquête de trois ans se termine en interpellant le consommateur et le citoyen que nous sommes tous. Notre responsabilité tient en un mot, un engagement: réduire.

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