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Nous sommes l'eau

Couverture du livre « Nous sommes l'eau » de Wally Lamb aux éditions Belfond
  • Date de parution :
  • Editeur : Belfond
  • EAN : 9782714456755
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Après Le Chagrin et la Grâce, celui que la presse surnomme le « Dostoïevski des temps modernes » livre un nouveau chef-d'oeuvre. Des fifties aux années Obama, une fresque polyphonique poignante, âpre et vertigineuse qui, au travers du destin d'une famille, retrace un pan de l'histoire des... Voir plus

Après Le Chagrin et la Grâce, celui que la presse surnomme le « Dostoïevski des temps modernes » livre un nouveau chef-d'oeuvre. Des fifties aux années Obama, une fresque polyphonique poignante, âpre et vertigineuse qui, au travers du destin d'une famille, retrace un pan de l'histoire des États-Unis.


Toute sa vie, Annie Oh a été terrifiée. Terrifiée à l'idée de tomber amoureuse ; de se dévoiler à Orion, son ex-mari psychologue si désespérément prêt à l'épauler ; de ne pas être une bonne mère pour ses trois enfants ; de ne pas savoir soulager les colères de son fils, les angoisses de ses filles ; d'affronter le souvenir des drames qui ont dévasté son enfance.
Cette terreur, Annie a tenté de l'évacuer dans ses sculptures, ses tableaux chargés de rage.
Alors qu'elle s'apprête à se remarier avec Viveca, charismatique galeriste new-yorkaise qui l'a rendue célèbre, la peur la saisit de nouveau. Comment avouer à la femme qu'elle aime les raisons qui l'empêchent de célébrer leurs noces à Three Rivers, Connecticut ? Comment lui révéler ce qui s'est réellement passé dans cette ville, un soir de 1963 ?

Chaque jour qui sépare Annie et les siens du mariage les rapproche de vérités terribles, indicibles, qu'ils devront faire éclater pour tenter de renaître, enfin.

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Avis (7)

  • Que j'aime ces romans qui me mettent d'emblée dans l'histoire, dans l'ambiance, qui m'attrapent pour ne plus me lâcher.

    Dès le prologue, qui parle des années 50, j'ai pensé que la tristesse et la colère allaient me submerger. Ce qui ressortait de ces premières pages, c'était le racisme, cette...
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    Que j'aime ces romans qui me mettent d'emblée dans l'histoire, dans l'ambiance, qui m'attrapent pour ne plus me lâcher.

    Dès le prologue, qui parle des années 50, j'ai pensé que la tristesse et la colère allaient me submerger. Ce qui ressortait de ces premières pages, c'était le racisme, cette énorme connerie qui fait que certains n'aiment pas quelqu'un juste pour la couleur de sa peau.

    Rapidement je me suis demandé quel était le vrai sujet de ce roman. La famille ? le couple ? La séparation ?L'homosexualité ? le passé ? Les secrets ? New York ? La religion ? La tolérance ?
    Ou c'est tout simplement La Vie !
    Ça parle d'amour. de toutes les formes d'amour.
    Je suis toujours fascinée par l'amour dans la fratrie, l'amour entre ces gens qui, bien que parfois très différents, s'aiment infiniment, même de loin quelquefois, et sont les uns envers les autres d'une loyauté indéfectible simplement parce qu'ils sont du même sang ou parce qu'ils ont grandi ensemble.

    2009, Annie a divorcé d'Orion et s'apprête à épouser Viveca. Elle a invité toute sa famille à son mariage avec sa compagne, y compris Orion, son ex-mari.
    Tour à tour, à travers les souvenirs de la famille Oh (j'adore ce nom), Annie, Orion, mais aussi de leurs enfants et d'autres personnes, on remonte le temps à la découverte de ce qu'a été leur existence, avant leur rencontre et pendant leur vie commune. C'est aussi un voyage dans le temps et l'Amérique, attrayant comme une visite guidée sur plusieurs décennies, comme un témoignage.

    Mais alors, que j'ai eu de la peine et des regrets pour Orion ?. Je me suis dit que quand on a un mec comme ça, ben on le garde !!!
    Seulement voilà, Annie a des secrets enfouis au fond d'elle, que même Orion ignore après presque trente ans de vie commune. Il se doute de certaines choses, après tout il est psychologue, il sait lire à travers des attitudes, des réactions.
    Elle a un Jiminy qui lui parle dans sa tête. Qui est-ce ? Sa conscience ? Ses scrupules ? Ses regrets ? Ses peurs ? Une forme de folie ? Annie a des problèmes non réglés, plein !

    J'ai été de plus en plus captivée à mesure que j'avançais dans l'histoire, me demandant ce que j'allais découvrir, ce qui allait se passer et espérant que les choses allaient bouger mais dans quel sens, je l'ignorais. En tout cas, j'espérais quelque chose de très fort, parce qu'au fond c'est ce que l'auteur laissait envisager.
    Et là, j'ai été servie !!!

    J'ai adoré ce roman chorale, beau et terrible à la fois, dans lequel parfois les voix ont résonné en harmonie.

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  • J'ai apprécié le rythme de ce livre mais aussi pour la description de la complexité des relations entre les membres d'une même famille, alors que c'est au sein de la famille où chacun devrait pouvoir s'épanouir et les relations simples qu'il y a beaucoup de non dits engendrant ainsi lors la mise...
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    J'ai apprécié le rythme de ce livre mais aussi pour la description de la complexité des relations entre les membres d'une même famille, alors que c'est au sein de la famille où chacun devrait pouvoir s'épanouir et les relations simples qu'il y a beaucoup de non dits engendrant ainsi lors la mise en lumière de ceux ci, des drames, des situations encore plus complexes.

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  • Wally Lamb propose avec "nous sommes l'eau" une fresque impressionnante, foisonnante comme à son habitude, qui m'a parue beaucoup plus convaincante que "le chagrin et la grâce".
    Le récit mêle les parcours de plusieurs personnages, qui ont vécu à des époques différentes : pour commencer, le...
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    Wally Lamb propose avec "nous sommes l'eau" une fresque impressionnante, foisonnante comme à son habitude, qui m'a parue beaucoup plus convaincante que "le chagrin et la grâce".
    Le récit mêle les parcours de plusieurs personnages, qui ont vécu à des époques différentes : pour commencer, le peintre de génie Josephus Jones, mort dans des circonstances étranges alors qu'il n'a que 30 ans, et qui connaît une gloire posthume qui ne lui a pas été accordée de son vivant, notamment du fait qu'il soit noir.
    Il y a également Belinda, une jeune fille issue d'une famille très stricte et dont le père campe des positions extrêmes en matière de droits civiques (il est donc complètement raciste).
    Des années plus tard, la maison de Jones est achetée par Annie et Orion, un couple qui va y élever ses trois enfants.
    L'histoire se centre rapidement sur Annie, qui est elle-aussi passionnée de peinture, et quitte Orion pour se rapprocher de New York où elle veut faire éclore son art, avec le soutien de Viveca, qui est sa galériste, et avec qui elle entretient bientôt une relation amoureuse.
    Le roman est tourné vers un événement central, qui est le mariage d'Annie et de Viveca.

    Comme à son habitude, Wally Lamb produit un roman fleuve qui regorge de personnages construits, à la fois authentiques et complexes.
    Certes, on peut se noyer dans cette fresque, mais la cohérence globale est soignée, le style nous emporte, si bien qu'à mes yeux, ce livre est une réussite, et me réconcilie avec l'auteur après son précédent roman qui m'avait paru beaucoup plus décousu.

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  • Artiste plasticienne révélée sur le tard, Annie Oh s'apprête à se marier avec Viveca, la galeriste qui a lancé sa carrière. Dans le somptueux appartement new-yorkais de sa future épouse, Annie s'interroge sur son avenir mais aussi son passé. La noce doit se dérouler à Three Rivers, la petite...
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    Artiste plasticienne révélée sur le tard, Annie Oh s'apprête à se marier avec Viveca, la galeriste qui a lancé sa carrière. Dans le somptueux appartement new-yorkais de sa future épouse, Annie s'interroge sur son avenir mais aussi son passé. La noce doit se dérouler à Three Rivers, la petite ville où elle a grandi et où elle a vécu pendant 27 ans avec son premier mari, Orion, un psychologue qui lui a donné trois enfants. L'endroit est chargé de douloureux souvenirs, ceux d'une enfance brisée dont elle n'a jamais parlé à personne, ni à Orion, ni à Viveca. C'est dans ses œuvres d'art qu'elle a transmis toute sa colère et son chagrin, gardant pour elle ses secrets bien enfouis. En proie au doute, Annie aimerait que les siens l'accompagnent en ce jour où elle commence une nouvelle vie mais tous hésitent. Orion, toujours épris de son ex-femme, se sent trahi par la révélation de son homosexualité. Alors qu'il traverse une situation professionnelle pénible, peut-il prendre sur lui et assister à ce remariage qu'il a tant de mal à accepter ou doit-il dire oui à Viveca qui lui propose d'occuper sa villa de Cape Cod tout l'été ? Andrew et Ariane, les jumeaux, sont d'un avis très différent. Le premier, infirmier militaire basé au Texas, a récemment découvert la foi et refuse ce mariage contre nature tandis qu'Ariane qui a toujours été la plus pondérée, la plus gentille, va délaisser pendant quelques jours la soupe populaire qu'elle dirige à San Francisco pour assister à la noce. Les choses sont plus simples pour Marissa, la petite dernière, extravertie et new-yorkaise d'adoption, elle adore Viveca qui la couvre de cadeaux et semble accepter l'union homosexuelle de sa mère de bon cœur.

    Magnifique fresque familiale qui brasse des thèmes aussi variés que l'amour, le couple, l'homosexualité, la pédophilie, la maltraitance, les blessures de l'enfance, le racisme, la foi, etc., Nous sommes l'eau est un roman moderne qui évoque, à travers la famille Oh, l'Amérique d'aujourd'hui avec ses failles, ses doutes, ses échecs. Cette famille où les non-dits ont exacerbé la violence intérieure, se dévoile peu à peu à travers la voix de chacun de ses membres. Les évènements relatés par chacun des protagonistes abordent la façon dont chacun vit au sein de la famille, perçoit les choses, les interprète pour finalement découvrir qu'on peut vivre chaque jour auprès des siens sans vraiment les connaître. Car chacun garde ses secrets pour ne pas se blesser ni blesser les autres mais si les mots ne sont jamais dits, parfois les actes parlent plus forts et plus hauts. Au fil des pages, on s'attache aux personnages, on voudrait qu'ils se sortent du marasme psychologique dans lequel les a plongés leurs blessures et leurs secrets. Mais Wally LAMB ne cède pas entièrement à la facilité du happy end, même si les liens se resserrent, certains auront payé au prix fort l'émergence de la vérité...
    Un roman américain comme on les aime, profondément ancré dans son époque, avec sa part de douleur, de mystère et de bons sentiments. Un coup de cœur.

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  • Etape page 100 : J'ai tout de suite adhéré à l'histoire, au style et à l'univers de cet énorme roman. De nombreux sujets se détachent déjà : la fin d'un mariage, l'homosexualité, la famille, la difficulté d'être soi-même, d'être un parent, un artiste. Je me suis plongée avec engouement dedans et...
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    Etape page 100 : J'ai tout de suite adhéré à l'histoire, au style et à l'univers de cet énorme roman. De nombreux sujets se détachent déjà : la fin d'un mariage, l'homosexualité, la famille, la difficulté d'être soi-même, d'être un parent, un artiste. Je me suis plongée avec engouement dedans et je sens que les quelques 600 pages vont passer très vite. Une lecture très agréable et déjà bien aboutie . Allez vite la suite !

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    • Christelle KORCHI le 03/09/2014 à 18h05

      J’ai vraiment eu un coup de cœur pour ce roman magnifique sur la rédemption. Tout m’a plu l’histoire, les personnages et la tendresse que l’auteur a eue pour eux, l’univers artistique dans lequel ils évoluent, les nombreux thèmes abordés comme l’homosexualité, la séparation, la reconstruction de soi, la difficulté d’être soi-même et de s’assumer, la difficulté d’être parents, artistes.
      Et que dire de l’écriture de Wally Lamb, quelle plume ! Quelle sensibilité ! Quel conteur ! J’ai totalement adhéré à son style dès les premières pages, c’est bien simple je ne pouvais plus m’arrêter. J’étais tellement pressée de connaître la suite, de savoir ce qui allait arriver aux personnages. L’auteur sait exactement où il veut mener le lecteur et il y arrive.
      Il est question ici d’Annie va se remarier dans un premier temps c’est son point de vue que nous suivons elle nous raconte sa vie, ses projets. Puis, c’est au tour de son ex-mari de nous narrer sa version. J’aime la manière avec laquelle l’auteur a planté ses personnages, les détails apportés aux situations. On est à Chicago, dans un milieu plutôt aisé et artistique. La société américaine est décortiquée avec brio et les personnages sont loin d’être lisses, ils ont des ont des failles, chacun un passé très troublé, l’auteur a su nous distiller par petites touches des souvenirs qui nous permettent de mieux comprendre certains comportements, certaines souffrances.
      Le personnage d’Annie est mon personnage préféré car il est complexe et en perpétuelle remise en question et recherche de soi. Je vais me procurer de toute urgence les autres livres de l’auteur je crois que je viens de trouver un nouvel auteur « chouchou ».
      N’ayez pas peur de vous plonger dans ce roman de 684 pages car elles se tournent toutes seules et je l’ai fini en me disant que j’en aurais bien encore lu quelques unes.
      Avis à tout les amoureux des histoires familiales, d’écriture sensible et émouvante, de personnages puissants et attachants, ce roman est pour vous !!! Une petite pépite qui m’a touchée en plein cœur.
      Coup de coeur pour moi

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  • Etape de la page 100 :

    Ce pavé de roman aborde de manière originale, l’histoire d’un couple - Mr et Mrs Oh - qui après trois enfants et un bout de chemin de vie passée ensemble, se sépare… les difficultés qui peuvent survenir dans la vie de couple, les difficultés à surmonter les aléas de la...
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    Etape de la page 100 :

    Ce pavé de roman aborde de manière originale, l’histoire d’un couple - Mr et Mrs Oh - qui après trois enfants et un bout de chemin de vie passée ensemble, se sépare… les difficultés qui peuvent survenir dans la vie de couple, les difficultés à surmonter les aléas de la vie ou le mariage homosexuel, la vie d’artistes et leurs difficultés à faire connaître leur art ou la définition de l’art… Bref, autant de sujets sérieux des plus modernes dont la légèreté des mots et l’écriture apaisante rendent la lecture très agréable. Ici, gros roman plaisant…

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    • Virginie PI le 28/08/2014 à 10h21

      Nous sommes l’eau… Au début, la violence de ce roman ne coulait pas de source. De manière originale, il s’agit de l’histoire d’un couple, marié depuis longtemps, trois enfants, qui se sépare… Grâce à l’art délicat de poser les mots justes sur le papier, le roman aborde les difficultés qui peuvent survenir dans la vie de couple et celles à surmonter les aléas de la vie. L’auteur décline l’avis des personnages sur la séparation ou sur le mariage homosexuel selon leur position généalogique, la vie d’artistes et leurs difficultés à faire connaître leur art, et la définition de l’art… Des sujets sérieux très contemporains, une écriture apaisante et la lecture n’en est que très agréable…
      Mais tout d’un coup, un pavé dans la mare : un secret profond est peu à peu dévoilé, et là, le roman devient psychologiquement intolérable et violent. A ce moment, la lecture est pour moi, beaucoup moins agréable voire insupportable tant par le réalisme des mots racontant les scènes mais aussi par la description psychologique en étant à chaque fois dans la peau d’un personnage…
      Bref, autant le dire de suite, bien que le style de ce roman reste franchement original et l’écriture finement réaliste, âme de lecteurs sensibles s’abstenir !

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  • Page 100
    Annie Oh, artiste, va se remarier avec Viveca, directrice de galerie qui l’expose en exclusivité.
    Comme beaucoup de romans ou de films américains, la mise en place de la situation est détaillée, on campe les personnages.
    Jusque là, on a la version d’Annie sur sa propre vie, puis la...
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    Page 100
    Annie Oh, artiste, va se remarier avec Viveca, directrice de galerie qui l’expose en exclusivité.
    Comme beaucoup de romans ou de films américains, la mise en place de la situation est détaillée, on campe les personnages.
    Jusque là, on a la version d’Annie sur sa propre vie, puis la version de son mari, Orion.
    Une immersion dans la société américaine actuelle, de New York à Chicago
    Le style est agréable, ça coule tout seul (mais que le livre est lourd à tenir, près de sept cents pages !)
    On sent bien que le passé d’Annie est trouble. Passé dont elle n’a jamais rien révélé, ni à Orion, ni a Viveca, ni à ses trois enfants.
    Quelle est la cause de cette fureur contenue qu’elle n’exprime que dans ses œuvres ?
    Hâte de tourner les pages pour le découvrir !

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    • Elizabeth Pianon le 27/08/2014 à 22h33

      Dans la famille Ho, je demande
      -la mère, Annie, cinquante ans, artiste, qui va se remarier avec sa directrice de galerie.
      -le père, Orion, psychologue, qui n’a pas connu son père
      -le fils, Matthew, infirmier militaire
      -sa sœur jumelle, Ariane, assez seule
      -la plus jeune sœur Marissa, excentrique
      Et dans un roman-fleuve qui coule tout seul, Wally Lamb nous dresse le portrait de cette famille américaine modelée par les secrets d’enfance d’Annie. Ce n’est que dans son art qu’elle exprime toute sa fureur et sa douleur.
      Le poids des non dits va peser sur chacun de manière différente, entre colère refoulée et tendresse.

      C’est un roman au style agréable dans lequel on se laisse emporter, immerger dans la société américaine actuelle.
      Outre la famille, des tas de personnages déterminant le destin de chacun apparaissent.
      Lire « nous sommes l’eau », c’est suivre un feuilleton avec l’impatience de découvrir l’épisode suivant, puis le suivant, puis le suivant……
      Reste que c’est un très très long roman, que certaines situations sont un peu « bateau », qu’il y a beaucoup de clichés et un petit manque de profondeur. Ce qui n’empêche pas un bon moment de lecture.

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