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Nos larmes ont la même couleur

Couverture du livre « Nos larmes ont la même couleur » de Anne Guion aux éditions Cherche Midi
Résumé:

Elles connaissent toutes deux la douleur fulgurante de la perte d'un enfant. Robi Damelin est israélienne. En 2002, son fils David, 28 ans, est abattu par un sniper alors qu'il effectue sa période de réserve (affectation suivant le service militaire, obligatoire pour tout Israélien actif) dans... Voir plus

Elles connaissent toutes deux la douleur fulgurante de la perte d'un enfant. Robi Damelin est israélienne. En 2002, son fils David, 28 ans, est abattu par un sniper alors qu'il effectue sa période de réserve (affectation suivant le service militaire, obligatoire pour tout Israélien actif) dans les territoires palestiniens. Mahmoud, Palestinien de 17 ans, fils de Bushra Awad, est, quant à lui, tué en 2008 par des soldats israéliens dans son village de Cisjordanie.

Ces deux femmes devraient se haïr. Pourtant, elles militent ensemble au sein du Cercle des parents-Forum des familles, une association qui rassemble des familles israéliennes et palestiniennes endeuillées par le conflit.

Si ceux qui ont payé le prix fort - la mort d'un être aimé - sont capables d'empathie et de dialogue avec les éplorés du camp adverse, sans chercher vengeance, alors tout semble encore possible.

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Avis (1)

  • La lecture d'Apeirogon m'a fait rechercher dans ma PAL, ce livre; je me souvenais qu'il s'agissait de deux femmes qui avaient chacune perdu un fils et avaient renoncé à la haine et au désir de vengeance; elles ont fait connaissance au sein d'un groupe pour la paix, s'apprivoisent et deviennent...
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    La lecture d'Apeirogon m'a fait rechercher dans ma PAL, ce livre; je me souvenais qu'il s'agissait de deux femmes qui avaient chacune perdu un fils et avaient renoncé à la haine et au désir de vengeance; elles ont fait connaissance au sein d'un groupe pour la paix, s'apprivoisent et deviennent amies: il faut se parler, s'écouter pour que cette guerre interminable cesse. Il n'y a pas de solution facile. Les Palestiniens ont souffert en 48 quand ils ont été chassés de leurs maisons, de leur pays et actuellement, ils souffrent de la colonisation par les israéliens, petit pays isolé, menacé par le terrorisme. De la violence de part et d'autre et beaucoup d'huile sur le feu versée par les politiques.
    Cela parait insoluble mais des actions comme celle de Roni (israélienne) et Bushra (palestinienne) et leur groupe donnent un peu d'espoir.
    Il ne s'agit pas ici d'un brillant ouvrage littéraire mais d'un recueil de témoignages, aussi émouvant et instructil

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