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Issue d'une riche famille séoulite, Yujeong n'y a pas trouvé sa place. Marquée par un drame intime, elle est en rébellion depuis ses quinze ans et s'oppose particulièrement à sa mère qui ne l'a jamais soutenue. A 30 ans, elle vient de faire une troisième tentative de suicide, encore un appel à l'aide ignoré par les siens, sauf par sa tante, religieuse catholique qui office sous le nom de Soeur Monica. La vieille femme lui propose de soigner son mal-être en se frottant à la vraie misère en l'accompagnant à la Maison d'arrêt de Séoul lors de ses visites. C'est ainsi que, bon gré, mal gré, Yujeong rencontre Yunsu, un prisonnier condamné à mort pour un triple meurtre. Comme elle, il est jeune mais il attend la mort, il la souhaite même pour mettre fin à une vie de souffrances. Confrontée à cet homme dont elle se sent si proche alors qu'ils n'ont rien en commun, Yujeong, qui jusque là vivait recroquevillée sur elle-même, s'ouvre à l'autre, le découvre, se sent capable de s'attacher à un autre être humain.
Située en 1996, au moment où la Corée exécutait encore ses condamnés à mort, l'histoire de Yujeong et Yunsu raconte plus la rédemption que la mort. La jeune fille de bonne famille qui se déteste, cherche à se détruire et le prisonnier qui n'a connu que la violence et la misère se retrouvent une fois par semaine dans une petite pièce, sous le regard protecteur d'un religieuse et la surveillance d'un gardien silencieux. Réticents au départ, ils finissent par s'apprivoiser et se livrer. Celui qui a survécu aux coups d'un père alcoolique, à l'abandon d'une mère, à la perte d'un petit frère aveugle, aux brimades de l'orphelinat, au froid de la rue s'interroge sur un destin qui semblait tout tracé pour le conduire entre ses murs, enchaîné comme une bête, à attendre la pendaison qu'il pense mériter. Elle avait tout pour être heureuse, la beauté, l'argent, tous les atouts pour s'accomplir professionnellement et trouver un mari tout aussi nanti qu'elle. Mais une agression sexuelle a mis un terme à son envolée et l'a plongée dans une dépression telle qu'elle veut en finir avec la vie.
De leur rencontre naîtra la pureté d'une relation basée sur la confiance, l'amour, le pardon et la foi.
Poignant mais aussi optimiste, ce récit n'est pas un plaidoyer contre la peine de mort, plutôt une interrogation sur la façon dont la Corée traite ses condamnés et leur impossible rachat. Dans une prison coréenne, le condamné est enchaîné jour et nuit, lape plutôt qu'il ne mange la soupe insipide qu'on lui sert, ne dispose d'aucun argent, d'aucun chauffage, son seul droit est un conseiller religieux de la confession de son choix. Certains acceptent leur situation grâce à leur foi et trouvent le chemin de la rédemption et du pardon. Mais il ne leur est pas accordé de seconde chance. Jusqu'en 1997, la Corée pendait les condamnés à mort, depuis, bien que la peine de mort soit toujours inscrite dans constitution, elle les laisse vivoter en cellule.
Un livre très émouvant, même si les considérations religieuses peuvent irriter par moment. Il faut en faire abstraction et ne retenir que la beauté de ces parcours de vie qui convergent dans l'amour. Un livre bouleversant.
Très beau roman. Une jeune femme qui a fait une tentative de suicide est amenée à rendre des visites régulières à la maison d'arrêt à un condamné à mort. Au fil des rencontres éphémères, ils décident de se raconter mutuellement "des histoires vraies", leur histoire, leur blessures originelles. Ces blessures morales et physiques vécues avant l'âge adulte, le manque d'amour, l'impossibilité de dialogue, les ont emmenés sur un chemin finalement très proche, celui de donner la mort ou de se donner la mort. C'est aussi un très beau roman sur le pardon, la possibilité de réparer grâce à la parole et à l'écoute.
Rencontre, confrontation puis communion de deux êtres que tout sépare, l’origine, la condition sociale le sexe même mais que l’épreuve d’une dureté souvent insoutenable dans une société dénuée de toute humanité finira par réunir dans le cadre de l’univers carcéral Coréen. Ils sont tous les deux à la peine,
Elle jeune fille de bonne famille mais psychologiquement en miette, lui incarcéré souffrant en cellule les atrocités ayant cours pour le condamné à mort qu’il est se sont rencontrés à l’initiative d’une religieuse, tante de la jeune désespérée. Commence alors au fil des visites un bouleversement de sa vie.
A travers cette rencontre, l’auteure pose question sur la peine de mort mais aussi sur la culpabilité, le repentir et la possibilité du pardon.
Malgré la dureté du sujet j’ai ressenti à la lecture de ce livre une grande sérénité et beaucoup de douceur dues sans doute à l’écriture toute en finesse de GONG Ji-Young.
Ouvrir un livre des éditions Picquier est toujours pour moi qui suis une amoureuse de l’Asie la promesse d’un voyage littéraire de qualité.
Je voudrais souligner également l’esthétisme de la couverture représentant un visage de jeune fille derrière un rideau de pluie… ou de larmes ?
N’hésitez pas à lire ce livre bouleversant, émouvant et tout simplement beau.
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