Une invitation à rentrer dans l’intimité de 3 femmes
Hannah, Cate et Lissa sont jeunes, impétueuses, inséparables. Dans le Londres des années 90 en pleine mutation, elles vivent ensemble et partagent leurs points de vue sur l'art, l'activisme, l'amour et leur avenir, qu'elles envisagent avec gourmandise. Le vent de rébellion qui souffle sur le monde les inspire. Leur vie est électrique et pleine de promesses, leur amitié franche et généreuse. Puis les années passent, et à trente-cinq ans elles ne sont pas celles qu'elles s'imaginaient être. Entre la remise en cause de leur indépendance, des carrières plus ou moins épanouissantes et des mariages chancelants, toutes trois sont insatisfaites et chacune convoite ce que les deux autres semblent posséder. Qu'est-il arrivé aux femmes qu'elles étaient supposées devenir ? Dans ce roman tout en nuances sur les différentes facettes de l'amitié au fil du temps, Anna Hope tisse avec élégance et délicatesse la vie de ces trois héroïnes contemporaines. Elle sonde les différentes façons de trouver son identité de femme, mais aussi de mère, de fille, d'épouse ou d'éternelle rebelle, et explore cet interstice entre les espérances et la réalité, cet espace si singulier fait de rêves, de désirs et de douleurs où se joue toute vie.
Une invitation à rentrer dans l’intimité de 3 femmes
J'ai mis un peu te temps à prendre ma place au milieu de ces trois femmes. Car il faut que je vous avoue : je suis une irréductible optimiste et stoïcienne. Pas de temps à perdre à pleurer sur son sort. On n'aura jamais tout, ni la vie comme on l'imaginait, alors il faut faire avec.
Et j'ai craint de me retrouver avec des pleurnicheuses insatisfaites. Des nombrilistes en pleine crise de Spleen. Finalement, je n'ai pas regretté de ne pas avoir fait demi-tour à la première impression. Ces femmes cherchent eur chemin. Et on est avec elles, à des moments de doutes, de certitudes, de choix.
On vit leurs angoisses de mère, leurs interrogations d'épouse, leurs quêtes d'une certaine image d'elle-même, leurs ambitions professionnelles, les blessures d'enfance qu'elles cicatrisent plus ou moins bien.
Bref : donner la vie ou pas. Vivre seule ou pas. Et la mort aussi de ceux qui nous ont donné la vie.
Ce roman c'est la vie. Pas tendre, pas gaie, mais dans toutes ses douleurs qui effleurent entre deux bonheurs.
Et puis on est à Londres. On entendrait presque les Beatles. Les bus à 2 étages semblent passer d'une page à l'autre, dans un parfum de scones. So British.
Alors, faut-il le lire ?
Oui. Certes, ce n'est pas un feel good, mais plutôt un feel-right. Et ça fait du bien aussi.
Belle écriture, mais la construction m’a gênée (plusieurs personnages et plusieurs époques mélangés). Le parcours des 3 femmes ne m’a pas toujours passionnée, je trouve qu’il y a trop d’angélisme autour du thème de la maternité, et un regard un peu désabusé sur le destin de ces femmes
A travers l'amitié de trois femme et le retour sur leur vie, leurs espoirs et leurs désillusions, ce sont l'amitié, l'amour, la relation à la maternité qui sont interrogés dans ce roman.
Ces tranches de vie sont assez classiques ; ce qu'on veut faire de sa vie à 20/30 ans puis ce qu'on en fait vraiment.
Leur parcours est fait de renoncements, de courage, de trahisons, de persévérance, de tristesse et de joie.
Heureusement que l'on ne sait pas à 20 ans ce que l'on sera à 50 ans ; cela serait trop triste et parfois décourageant.
Alors oui ce roman n'est pas exempt de clichés et l'idolâtrie de la maternité peut gêner mais l'écriture est sensible, délicate et les personnages sont touchants.
J'ai passé un bon moment de lecture à suivre ces trois là.
Voilà un roman que j'ai trouvé fade. J'avais lu et beaucoup apprècié les précédents romans de Anna Hope : "le chagrin des vivants" et " la salle de bal". Ici, mon enthousiasme à retrouver cette auteure est vite retombé. IL s'agit de trois amies qui n'ont pas accompli leurs rêves d'adolescence et que le quotidien à un peu changé.
Ce n'est pas une histoire qui transporte, on a peine à rentrer dedans, j'ai trouvé ce roman un peu ennuyeux.
Hannah, Cate et Lissa sont trois amies qui vivent en colocation au début du roman.
On va les suivre pendant une quinzaine d'années.
Mariages, tromperies, grossesses ou pas, carrières.........
Je n'ai pas trouvé grand intérêt à tout cela.
Je dirais même que ça m'a carrément gonflée.
Histoires passe-partout, déjà lues maintes fois.
Un roman sur l'amitié et le temps qui passe.
Un style qui, bien que correct, n'a rien de remarquable.
Bref, plus d'ennui que de passion.
Ce roman se déroule essentiellement en 2010, à Londres et ses environs, avec des aller-retours de 1987 à 2018 (en italique), autour de 3 jeunes femmes, trentenaires : Hannah, Cate et Lisa, amies très proches. Les deux premières se sont connues sur les bancs du collège, Lissa est venue complétée le duo quelques années plus tard. En 2004 elles ont vécu en colocation dans une grande et vieille maison de ville victorienne à trois étages, en bordure du plus beau parc de Londres, le London Fields Park et se sont inquiétées pour les sujets d'actualité, pour leur vie en devenir.
En 2010, Hannah est mariée avec Nathan et voudrait à tout prix un enfant qui n'arrive pas malgré plusieurs FIV. Elle est sous-directrice d'une grande ONG, et son mari, maître de conférence. Ils mènent une vie bien confortable.
Lissa voudrait être actrice mais est obligée d'enchaîner plusieurs boulots pour pouvoir payer son loyer, et sa carrière ne décolle pas.
Cate est mariée avec Sam et ils ont un bébé Tom qui dort avec elle. Elle a du mal à assumer cette maternité.
Dans de courts chapitres précisant le nom de celle dont on parle, Anna Hope nous fait découvrir leur jeunesse, leur vie familiale et professionnelle, leur parcours. Aucune n'a réalisé ses rêves. Leurs couples vacillent. Leur amitié est très forte mais parfois elles se détestent, se jalousent, se trahissent. Elles boivent beaucoup, trop.
Anne Hope aborde avec beaucoup de sensibilité et d'humanité la situation des femmes de nos jours : la maternité, le travail, la famille, la réussite, leur place dans la société, les relations avec leur mère.
Il y a un passage très émouvant où Lissa accompagne sa mère, Sarah, dans ses derniers jours.
Après quelques années de brouille les trois amies, apaisées vont se retrouver. Même si elles n'ont pas réalisé tous leurs rêves, elles ont gardé leurs valeurs, gardé leur amitié.
J'ai pleuré en lisant les dernières pages...
Anna Hope a beaucoup de talent pour brosser des personnages attachants, terriblement humains.
Qu’avons-nous fait de nos rêves, de nos espérances ? Une histoire sur la différence entre la vie rêvée et la réalité, sur les contraintes de la vie, sur l’amitié avec ses hauts et ses bas mais ses liens indéfectibles. Un roman féministe mais pas militant, bien rythmé et bien construit même s’il n’est pas forcément très original.
Anna Hope nous fait donc découvrir la vie d’Hannah, Cate et Lissa, trois jeunes filles aux personnalités et aux projets de vie très différents mais soudées depuis leur jeunesse.
Le récit alterne entre vie adulte et flash-back sur cette période d’insouciance et de rêve, fruit d’une lutte pour la liberté des femmes conduite par la génération de leurs mères. « On a changé le monde pour vous et qu'est-ce-que vous en avez fait ? » (p78) l’interpelle Sarah , la mère de Lissa. Car en effet, si chacune avait des projets de vie sensiblement différents, aucune n’est réellement heureuse dans sa vie d’adulte, et aucune n’a réalisé ses rêves. N’est-ce pas un constat très répandu et largement traité dans la littérature ? Certes. La construction et le style font qu’il est agréable à lire, l’alternance entre des passages lumineux, sombres, et amers, tient en haleine. Malgré cela, je dois dire que je n’ai pas été prise d’une empathie particulière pour ces trois amies. Le personnage qui m’a le plus touchée est finalement celui de Sarah, un personnage secondaire dans la place qui lui est accordée dans le récit mais que j’ai personnellement trouvé très fort et puissant.
https://accrochelivres.wordpress.com/2021/05/06/nos-esperances-anna-hope/
L'amitié entre trois jeunes filles anglaises pendant plusieurs décennies des années 90 à nos jours. Un petit côté "Les filles de Hallows Farm" d'Angela Huth que j'avais adoré lorsque je l'avais lu adolescente (même si l'époque est très différente). Une belle écriture, un roman vraiment très agréable à lire. Je recommande!
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