Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Ni, le livre de Dominique Meens, enrobe et, ce faisant, dérobe celui de Léon Constantin Brahms, son traducteur attitré, Toupies de Ni. C'est ainsi qu'il fait du second le sien, et de ces toupies le commentaire suivi du séminaire XVIII, d'un discours qui ne serait pas du semblant, de Jacques Lacan. Léon Constantin Brahms donne le tournis de Ni, cette fois le personnage, et quel, un paillasse, clown exorbité, extravagant et féroce, accumulateur de voir dire ("vrai dire" en français, à l'époque de Guillaume de Machaut). Ni, nieur de long en large et en travers, s'en trouve jeté d'un revers de mains, celles de l'auteur qui le capture et celle de Brahms qui le décrit, jeté où se déroulent les présentations de malade du Docteur Lacan. Conclusion, n'est-ce pas plutôt le séminaire qui commente les révélations de Ni plutôt que le contraire au contraire wolman ? Voilà Ni, M. Ni, et donc l'auteur lui-même et ses amis, fiction ou pas, bien emberlificotés, isn't it ?
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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