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Au début des années 80, le downtown de New York est le centre de l'univers, un terrain de jeu revêche, encore hermétique à la menace de l'embourgeoisement. Artistes et écrivains s'y mêlent dans des squats insalubres où leurs rêves de reconnaissance prennent des formes multiples. Parmi eux, Raul Engales, un peintre argentin en exil, fuyant son passé et la « guerre sale » qui a enflammé son pays. S'affamant pour payer son matériel, il peint le jour d'immenses toiles mettant en scène les spectres qu'il croise la nuit. Un soir, il attire l'attention de James Bennett, critique d'art en vogue du New York Times, proche de Basquiat, Warhol et Keith Haring. Tandis que l'ascension fulgurante de l'un entraîne l'autre sous les projecteurs, une double tragédie les frappe. Dans ce chaos, Lucy, l'amante enjouée de Raul, échappée d'une obscure banlieue de l'Idaho, tente de les extraire de leur détresse. Entre peintre, critique et muse se dessine alors un triptyque amoureux étourdissant.
Avec une écriture inventive d'une grande force poétique, Molly Prentiss explore la nécessité de beauté, de partage, de création et d'amour dans un paysage urbain et mouvant.
« Un défi impertinent : écrire une lettre d'amour polychrome à un Manhattan qui n'est plus. Aussi prodigieux qu'exaltant. » The New York Times « Prentiss invente une merveilleuse manière d'imposer une élégance florissante à ses personnages. » The Guardian « Un enivrant conte de fée. Touchant et captivant. » Kirkus
Gros coup de cœur!!
L'histoire se passe dans le New-York des années 80, quand l'art de la rue commence à entrer dans le marché de l'art, que les squatts deviennent des galeries branchées... Trois personnages sont à la recherche d'un sens à donner à leur vie.
Livre lu dans le cadre du Prix Page America 2016
ce livre est l’un de mes coups de cœur de la rentrée. L’auteure nous entraîne dans le New York des années 80, on y croise des artistes (Jean Michel Basquiat, Keith Haring, Andy Warhol, Trisha Brown..) qui essaient de percer, des galeristes.. Un joli conte qui nous entraîne dans les rues, les squats du New York des années 80. Un triptyque de personnages nous entraîne donc dans les rues, les squats, les galeries de New York. Peut être un conte avec de belles et tragiques histoires d’amour mais un moment de plaisir de lecture. J’ai aimé suivre l’évolution des différents personnages et l’ambiance artistique de ce livre, les différents points de vue, que ce soit celui d’un critique, d’un artiste, d’une muse, d’une galeriste. Nous découvrons ainsi le monde artistique et une période où le monde de l’art était en pleine évolution : peut-on vivre de son art, comment quantifier des œuvres, quel rôle des critiques et leur pouvoir ainsi que celui des galeristes. Peut-on être un artiste bohème ou un artiste people qui aime fréquenter les soirées ou alors rester isolé dans son squat et ne pas vendre son âme au marché. L’auteure décrit les années 80 mais ces questions sont toujours d’actualité dans le monde de l’art. Elle aborde des sujets importants pour l’art mais elle parle aussi de la vie quotidienne de personnages, leur questionnement face à leur vie, face à leur art. Un de mes coups de cœur de la rentrée 2016. Livre lu dans le cadre des Matchs Rentrée littéraire de PriceMinister
New York Esquisses Nocturnes a fait parler de lui dans le cadre de la rentrée littéraire de septembre 2016, avec des critiques aux avis très divisés et qui a donc aiguisé ma curiosité !
L’histoire se situe dans le New York artistique des années 1980, un sujet qui m’a naturellement attirée.
Au-delà, les protagonistes : un artiste argentin, Raul Engales, sa muse Lucy, la sœur et le neveu de Raul, une galeriste dénicheuse de talents, un critique d’art James Bennett et sa femme Marge. Tous ces personnages se croisent avec pour lien commun Raul Engales. La trame de l’histoire sera la recherche d’un sens à la vie à travers l’art, avec à la clé beaucoup de dérives, d’errances, de passions, et d’excès. Mais attention à la chute.
Les ingrédients sont là, l’ambiance est plutôt bien retranscrite, on s’attache aux personnages. Mais personnellement il m’a manqué de fond pour obtenir un livre à la hauteur des couleurs de la couverture. De même le style littéraire n’est pas aussi enlevé que je l’aurai attendu. Un premier roman agréable, distrayant mais pas au point d’entrer dans la liste de mes coups de cœur de la rentrée littéraire de septembre 2016.
https://accrochelivres.wordpress.com/2016/12/18/new-york-esquisses-nocturnes-molly-prentiss/
Dans ce roman de l’américaine Molly Prentis on y côtoie notamment James Bennett, critique d’art pour le New York Times , atteint de synesthésie, il associe des couleurs aux sentiments ou aux personnes qu’il rencontre, utilisant ce don de façon subtile , emphatique et sensible pour décrire toiles et œuvres d’art qu’il appréhende .
Il y a aussi Raul Engales qui vivait en Argentine avec sa sœur Franca suite à la mort de ses parents ; Franca s’étant mariée à Pascal , un homme que Raul ne supporte pas , il décide de quitter l’Argentine pour le pays ou il est né , l’Amérique et New York en particulier.
Raul Engales est un artiste peintre et pour lui New York est propice à l’expression de son art.La bas il y fait la connaissance de Lucy qui elle aussi à quitter sa ville natale Ketchum en Idaho pour venir à New York la tete pleine de rêves et d’espoirs. Ils vont s’aimer , partager leur quotidien, s’épauler jusqu’au jour ou un fait terrible va les séparer et pousser Lucy dans les bras de James Bennett par hasard. Commence alors une drôle de relation entre ces trois la ; Lucy amoureuse de Raul mais rejetée par celui-ci , trouve réconfort auprès de James. James qui lui bien que prit de passion pour Lucy reste tiraillé par son amour pour Marge , sa femme .
Marge qui lui a permis à force de travail et de sacrifices de s’adonner à sa passion pour l’art et de devenir une référence dans ce milieu …Bien qu’artiste elle-même , elle a abandonné ses rêves pour assumer le quotidien et surtout payer le loyer.
Tous les personnages rencontrés au fil de ce roman sont hauts en couleurs, excentriques, alambiqués , des artistes artistiquement dépeints. C’est un roman plein de poésie , d’une écriture chantante, entrainante, on se sent emmené dans ce New York des années 80 en pleine mutation artistique, le New York marginal et dangereux.
Sous une plume vivante et vibrante Molly Prentis met en scène ses personnages, on est pris dans les tourments de leurs vie , notre attention reste acérée et jamais on ne s’ennuie .C’est un très bon roman que je conseille, une belle fresque historique et humaine ou les destins se mêlent pour mieux évolués ; une histoire d’amour , d’amitié aussi compliquée que peut être la vie.
C’est aussi l’histoire d’une sœur et d’un frère qui s’aimaient ;une sœur qui toutes les nuits confectionnait des centaines de gâteaux pour son frère qui croyait qu’ils étaient apparus par magie.
Mais le jour ou il comprit que sa sœur restait éveillée toute la nuit pour lui faire des gâteaux , il décida pour la remercier de lui peindre 100 dessins par nuit pour lui montrer qu’il l’aimait plus que toute la terre …et sa sœur si fière du talent de son frère les accrochait partout dans la maison …
Molly Prentiss nous entraine sur les traces de Raul Engales. Arrivé d’Argentine, fuyant le pays et surtout la répression qui fait des ravages, dans l’opposition en particulier, il a abandonné sa sœur pour aller vivre ses rêves d’artiste à New York. Raul est un artiste peintre qui cherche la reconnaissance de son art et rêve d’une première exposition qui le fera connaître au monde de l’art New Yorkais.
Nous rencontrons ensuite James, un homme étonnant et décalé qui toute sa vie a ressenti les personnes et les choses par des couleurs, des odeurs, des lumières, une musique, car il est atteint de Synesthésie. Il trouve finalement une issue à sa maladie en devenant critique d’art. Car lui seul sait décrire autrement ce que les autres ressentent mais en savent pas exprimer. Il fait et défait tout ce qui compte ou espère compter dans le milieu artistique newyorkais.
Winona George, une galeriste célèbre, décide de lancer Raul lors d’une grande exposition dans sa galerie. Pour créer le buzz, elle vend une première toile qui sera achetée par James. Tout semble aller pour le mieux, l’avenir est souriant pour chacun d’eux. Mais deux évènements dramatiques vont les frapper tour à tour. Peu à peu, un lien d’abord invisible et ténu va se tisser entre les deux hommes.
En effet, James reconnait en la blonde et naïve Lucie, la compagne de Raul, le sujet de sa toile et s’en rapproche. Mais rapidement l’amour naissant et obsessionnel pour le sujet de sa toile se transforme lorsque James comprend que ce coup de foudre est en fait celui qu’il a pour les couleurs, les lumières, les fulgurances de cet artiste dont il ne sait rien. Lucie, tombée amoureux de Raul, cet homme si différent capable de créer, peindre, avec acharnement et obsession, des couleurs et des lumières qui la transporte. Lucie va être la charnière, celle qui éloigne et celle qui rapproche, celle qu’on aime et qu’on abandonne, rejetée et incomprise, aimante et blessée.
Les personnages féminins ont bien peu de chance dans l’univers de Molly Prentiss, comme c’est également le cas pour Marge, la femme de James. Elément solide du foyer, c’est elle qui fait vivre son couple et qui sera à ses côtés quand James va partir dans des délires pour tenter de retrouver sa créativité.
Malgré tout, tant Raul que James sont deux personnages intéressants par leur singularité et leur créativité débordante. Mais j’aurais aimé les trouver dans la description d’un environnement plus vivant, plus représentatif de ce foisonnement artistique du NY des années 80. Je me suis sentie un peu frustrée, les quelques mentions à Jean-Michel…Basquiat, ou Keith Haring, m’ont intriguée et j’aurais bien aimé qu’ils ne fassent pas que traverser l’intrigue ! Même si je dois reconnaitre que les descriptions de ce foisonnement artistique, totalement marginal, la vie des squats, la misère, la faim et la drogue parfois, souvent, et de la créativité et de la nuit, sont bien exprimés et participent de l’envie de lire ce roman jusqu’au bout.
Je ne raconterai pas l'histoire.Roman intéressant pour découvrir le milieu de l'art âme sensibles s'abstenir je l'ai , lu mais ne suis pas vraiment fan mais j'ai voulu finir la fin de l'histoiore de ces personnages attachants pour les uns désopilants pour las autres
New York, Esquisses nocturnes est un premier roman américain qui aura su me charmer, me faire aimer encore plus New York même dans les moment les plus sombres de l'intrigue, qui aura su me surprendre et m'émouvoir.
Dans un style extrêmement fluide, plaisant et riche, Molly Prentiss nous dévoile le destin de trois personnages principaux, trois êtres complexes, des génies pour certains, des rêveurs pour d'autres et parfois les deux à la fois. Trois protagonistes qui sauront à la fois vous plaire et vous décevoir, ce sont des êtres humains complets avec leurs qualités et leurs failles... C'est ainsi que vous ferez connaissance avec Raul, un jeune artiste argentin qui a laissé sa précieuse sœur dans un pays en proie à la violence, un jeune homme hanté par cet abandon mais qui veut avant tout vivre pour son art à New York; avec James, un critique littéraire talentueux et atypique, époux d'une femme -Marge- très courageuse; et avec Lucy, une jeune provinciale qui rêve de la vie new-yorkaise, de s'échapper de son trou perdu pour tomber amoureuse d'un artiste...
J'ai particulièrement aimé les personnages féminins de ce roman, ils sont plus attachants, à la fois plus fragiles et plus forts que les hommes. Marge est à la fois courageuse, opiniâtre, compréhensive; Lucy est rêveuse, naïve, pleine de vie et d'espoir. Deux femmes qui vont se fracasser sur des rochers comme Raul et James, deux hommes dont leur passion passe avant tout, à l'égocentrisme exacerbé. Il y a aussi, comme une présence omniprésente et absente en même temps, Franca, la soeur de Raul qui aura su faire passer son fils et son frère avant ses propres désirs.
L'histoire en elle-même est à l'image un drame citadin, comme il en arrive des milliers mais dont personne n'est vraiment témoin. Cette fois-ci le lecteur est embarqué dans le récit, il est témoin de la rencontre de ces trois personnages, de leur pèlerinage dans la ville, leurs pensées et leurs doutes. Chacun aura sa propre tragédie, sa propre destinée dans cette Grosse Pomme qui avale tout sur son passage.
En définitive, un très bon premier roman à la fois surprenant, émouvant et original !
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