Le père Enjalbert est un frère, un ami...
La passion d'écrire lui est venue comme une offrande tardive, mûrie dans le temps d'une vie. Mais toute sa vie fut parole : parole donnée à Dieu dans la grâce de son ministère, parole donnée aux hommes, autant dans le silence et la solitude du témoignage que dans la prédication et l'échange. Ses méditations-poèmes évitent les détours des explications et des commentaires. Elles laissent monter des profondeurs de l'âme, aux racines du ciel en nous, l'écho puissant, ininterrompu, du poème de louange : cris et silences, enténébrements et éblouissements, tutoiements d'amour et de louange.
La prière se fait liberté et se chante dans la beauté ! Et tout cela bondit dans l'éclat et le vif, comme un jet, comme source. Les mots, les rythmes, les métaphores jaillissent de la nécessité douloureuse de laisser passer la parole au travers de la déchirure lumineuse de l'âme. A nous de les accueillir et d'y mûrir à la grâce. ANDRÉ GOUZES O.P. (tiré de l'introduction)
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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