Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Un roman graphique exceptionnel sur un homme survivant à la violence, un condensé d'émotions et de pudeur.
En 2014, dans le cadre de l'exposition Conflict, Time, Photography à la Tate Modern de Londres, le photographe Jim Goldberg propose une carte blanche à Kamel Khélif, qui décide alors de transmettre l'histoire de N'Diho Monozande. En 2008, cet homme avait vu au Congo son épouse et leurs huit enfants assassinés par un groupe armé. Lui-même fut laissé pour mort après avoir reçu un coup de machette. Les peintures et le texte que l'artiste lui a dédiés n'avaient jamais été publiés depuis.
L'oeuvre de Kamel Khélif demeure largement méconnue en France, sans doute à cause de sa singularité'. Elle est à l'image de
Monozande, à la fois artistique, littéraire et mémorielle, toute entière vouée à l'observation du monde, à l'empathie.
D'Homicide (avec Amine Medjdoub, Z'éditions, 1996) au
Temps des crocodiles (avec Mathieu Belezi, Le Tripode, 2024), elle invoque comme aucune autre notre rapport à nous-même, à l'autre, à l'exil, au déracinement.
Le fer dans l os
Le fer au corps
La famille morte
En noir et blanc à brouillard tranchant
Les machettes
Reste un homme qui de ses mains ne sait plus
Reste le souvenir qui se dit avec les doigts
Ce n est pas loin ce n est pas rien c est ici
Tous jours et recommence
Au traits sublime au mots sanglants
merci de dire
Même quand ça saigne en bouche
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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