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Molenbeek/Maalbeek ; une histoire bruxelloise

Couverture du livre « Molenbeek/Maalbeek ; une histoire bruxelloise » de Sven Gatz aux éditions Mardaga Pierre
Résumé:

22 mars 2016, Bruxelles. Des attentats à la bombe sont perpétrés à l'aéroport et dans une station de métro, détruisant directement ou indirectement des dizaines de vies humaines. Soudain, Bruxelles n'est plus qu'une plaie immense. Comment les Bruxellois ont-ils vécu cette journée fatale ? Sven... Voir plus

22 mars 2016, Bruxelles. Des attentats à la bombe sont perpétrés à l'aéroport et dans une station de métro, détruisant directement ou indirectement des dizaines de vies humaines. Soudain, Bruxelles n'est plus qu'une plaie immense. Comment les Bruxellois ont-ils vécu cette journée fatale ? Sven Gatz ravive les émotions du moment, diversement vécues, de sept personnages. Tout au long d'un parcours le menant de Molenbeek à Maelbeek, il dévoile, jusqu'à la nudité, l'âme de Bruxelles.

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Avis (1)

  • La quatrième de couverture annonce le chassé-croisé de divers personnages, d'horizons différents, à Bruxelles et ses environs, le 22 mars 2016, jour des attentats de l'aéroport de Zaventem et de la station de métro Maelbeek.

    Le sujet fait forcément écho aux attentats qui ont endeuillés la...
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    La quatrième de couverture annonce le chassé-croisé de divers personnages, d'horizons différents, à Bruxelles et ses environs, le 22 mars 2016, jour des attentats de l'aéroport de Zaventem et de la station de métro Maelbeek.

    Le sujet fait forcément écho aux attentats qui ont endeuillés la France, ma France, notre France en 2015, Charlie Hebdo d'abord; le 13 novembre surtout.
    Malenbeek, petite commune bruxelloise, est depuis malheureusement et tragiquement reliée à ces tristes événements.

    Ce livre m'intéressait particulièrement à deux niveaux:

    - le fait de donner la parole à sept personnages, d'univers, de professions, de confessions, d'origines ou de nationalités différentes, pour autant tous réunis dans l'horreur d'une même journée;

    - parce que j'ai grandi dans une ville frontalière de la Belgique (quand je dis frontalière, je pèse mes mots, je pouvais presque me rendre à pied dans le plat pays) et qu'aujourd'hui encore je vis à environ 30 minutes en voiture de la frontière. La Belgique, je l'ai toujours vu comme un pays où il fait bon vivre, et Bruxelles une capitale à taille humaine où il agréable de traîner en terrasse aux beaux jours (ce qui est vrai).

    Mes espérances ont-elles été comblées? Oui et non

    D'abord, nous croisons bien sept personnes de natures et de convictions bien différentes: Erik, qui appartient à la classe moyenne; Hamida, résidente du quartier de Molenbeek, d'origine marocaine et victime d'un racisme devenu ordinaire; Clive, "expat" britannique, tout juste séparé d'une autre expatriée, danoise elle, qui travaille à la Commission européenne; Claude, francophone, ancien avocat et qui vit désormais de ses rentes; Nina, fille de politicien devenu ministre de la culture; Françoise, pompier (pompière?), qui sera au coeur de l'action à Zaventem et verra l'horreur de ses propres yeux. Et puis il y a Ghazi, jeune demandeur d'asile afghan, qui a fui une guerre pour en retrouver une autre.

    Mis à part Françoise, véritablement au coeur des attentats, la journée du 22 mars 2016 sert de prétexte à l'auteur - qui est politicien, député il me semble - pour parler des difficultés à être belge aujourd'hui.

    Car, même si nous pouvons considérer les belges comme nos plus proches voisins, voire des cousins, que savons-nous de ce petit pays?
    On y mange des frites et boit de la (bonne) bière.
    On y parle deux langues, le français et le néerlandais.
    On aime bien se moquer gentiment avec nos "c'est l'histoire d'un belge une fois".
    Que les Diables Rouges ont bien failli gagner la dernière coupe du Monde de foot.
    Et aussi qu'ils nous ont fait la meilleure des blagues belges en n'ayant plus de gouvernement durant plus d'un an et demi...

    Car il ne faut pas oublier qu'un pays se définit aussi par une langue commune, ce qui n'est pas le cas en Belgique où une partie parle le français, l'autre le flamand (ou néerlandais), sans oublier un peu d'allemand. Et que, pendant longtemps, encore aujourd'hui, il existait/existe des tensions entre les deux communautés qui n'étaient/ne sont pas véritablement traitées de la même manière.

    Aujourd'hui, en Belgique, on est Wallon, Flamand ou Bruxellois. Et c'est ça le véritable propos du livre.
    Alors j'ai l'impression d'avoir été quelques peu flouée même si le sujet m'intéresse.
    Il n'est pas trop question des attentats et de ses répercussions sur ceux les ayant vécus de près, ou de moins près aussi d'ailleurs. On les évoque, deux-trois personnages un peu plus que les autres, et on les balaie vite pour se recentrer sur soi et ce que l'on vit. Est-ce ainsi que j'ai moi-même vécu les choses?

    La plume de l'auteur ne m'a pas emballée non plus, je n'y ai pas trouvé de style. En prime, il ne fait que survoler son/ses sujets.

    Pour résumer, j'ai aimé le livre dans son ensemble mais j'ai trouvé qu'il manquait de profondeur. Le/les sujets méritaient mieux.

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