Les tubercules de manioc (Manihot esculenta Crantz) servent de nourriture de base pour près de 800 millions de personnes sous les tropiques. Malgré sont importance, il présente deux inconvénients majeurs qui limitent leur utilisation en alimentation humaine : Une toxicité liée à la présence de composés cyanés, et une faible teneur en protéines. Dans l'optique de lever ces contraintes, et d'améliorer les procédés traditionnels de rouissage, une centaine de microorganismes ont été isolés des cossettes de manioc séchés, sur la base de leurs potentialités à produire des enzymes impliqués dans les phénomènes biochimiques et physico- chimiques ayant lieu au cours du rouissage. Parmi ces microorganismes, une souche Lactobacillus plantarum et une moisissure Rhizopus oryzae. Ces deux souches ont été utilisées comme ferments en culture mixte pour la fermentation des tubercules de manioc.Les résultats obtenus ont indiqué une acidification rapide un ramollissement plus rapide.
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