Des idées de lecture pour ce début d'année !
Pourquoi la vie devrait-elle basculer quand on se sait condamné ? Annie François, elle, a décidé de ne pas lâcher prise, de passer outre la douleur, le regard des autres, la peur qu'inspirent le cancer et la mort, pour rester telle qu'elle est. Ce n'est pas si facile de faire mine de rien, c'est même un véritable combat. S'acharnant à voir toujours le bon côté des choses, elle nous livre un témoignage poignant - et auquel nous ne sommes pas habitués - de la maladie : hôpital, médecins et personnel médical, instruments de torture et médicaments, chimiothérapie, séances d'opération... C'est là tout un monde, qui tourne autour de la mort et qu'elle regarde avec distance et incrédulité. Cet oeil presque candide, mais aussi les jeux de mots et les quiproquos qui parsèment le récit, construisent au fil des chapitres, et à la suite de ses précédents livres, un petit hymne à la vie sans prétention mais plein d'humour.Elle succombera à son cancer mais elle n'aura pas perdu contre lui. C'est avec beaucoup de courage qu'elle aura su profiter jusqu'au bout des petites choses de la vie. Véritable leçon d'optimisme, mais aussi petit bijou de prestidigitation littéraire, Annie François nous transmet une autre maladie, celle de la passion des mots.Suivi de "De guerre lasse", signé de François Chaslin, son compagnon.Annie François, éditrice au Seuil récemment disparue, est désormais l'auteur d'une mémorable trilogie: Clopin-Clopant, Autotabacographie (2002), Bouquiner, Autobibliographie (2004) et le présent texte, sous-titré Autobobographie, tous parus dans la même collection.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Des idées de lecture pour ce début d'année !
Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."