Maurice Payen notait sur ses carnets riches de détails, son enfance heureuse, la vie de famille, sa jeunesse : le cinématographe, ses sorties avec l'Orphéon. Ce fut le sauvetage lors de la catastrophe minière de Courrière en 1906. Puis le vécu des gens qui furent happés par le conflit mondial 1914-1918.
Enfin publié, après tant d'année gardées dans la cellule familiale, les notes évoque la vie des Poilus au combat, les petits détails du quotidien, les comportements de chacun, les sentiments à l'égard de la famille.
Partis de la population civile surprise du Nord-Pas-de-Calais, nous sommes emmenés dans le Somme, puis l'Aisne, l'Oise, et la fournaise de Verdun. Le périple se poursuit dans les Balkans à la rencontre des peuples différents. Les retours au pays sont chargés d'émotions, tout comme les contenus des lettres adressées à sa fiancée Valentine Saussée.
Riches de photos, de croquis, de nombreux détails et anecdotes, cette évocation très vivante est inédite. Elle est rare car elle évoque la campagne d'Orient à partir de 1917.
"Mon grand-père m'a légué sa richesse, nous dit Bernard Léonard, un mille-feuille de souvenirs, le sillage d'une vie, rédigé sur des cahiers, au jour le jour. Ce récit, j'ai souhaité le publier. Pour ne pas oublier." Mille-feuille constitue la première partie des mémoires de Maurice Payen. Elle débute en 1895 et cesse en décembre 1920.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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