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Le grand retour de Loisel !1930, les États-Unis subissent la Grande Dépression. Comme tous les matins, Mickey et Horace font la queue devant le bureau pour l'embauche. Sauf qu'une fois de plus, il n'y a rien pour eux... Dépités, ils décident d'aller rendre visite à leur ami Donald pour se changer les idées. Au programme : camping au bord de la rivière avec leurs compagnes Minnie et Clarabelle. Sauf qu'à leur retour, ils ont la surprise de découvrir que la ville a complètement changé. Rock Fuller, un banquier véreux, a racheté toutes les propriétés du quartier et compte les raser afin de construire un terrain de golf. Pire encore, les travailleurs, embauchés en masse pour ce grand projet, sont devenus accros à une mystérieuse substance, « café Zombo », qui fait d'eux de véritables zombies !C'est l'événement BD de l'année : pour la première fois depuis Peter Pan, Loisel revient au scénario, dessin et couleurs ! Et pour ce grand retour, l'artiste s'offre un rêve : livrer son hommage au Mickey de Floyd Gottfredson des années 1930 dont il est un fan absolu. Faisant le choix du format « à l'italienne », l'auteur retrouve ainsi l'esprit des strips horizontaux caractéristiques de l'époque. Il livre une aventure rythmée et pleine d'humour où, comme souvent chez lui, les péripéties de ses personnages et la fausse légèreté du récit sont un prétexte pour aborder des thématiques profondes. Qui aurait imaginé Mickey traverser la crise de l'emploi dans l'Amérique post-1929, subissant les dérives du capitalisme et l'aliénation des masses laborieuses ?!Café Zombo est un ouvrage somptueux et hors-norme, tant par la forme que par le fond, dans lequel Loisel rappelle l'étendue de son génie graphique - son sens du détail, son encrage à nul autre pareil et le dynamisme de sa mise en scène - et réussit l'exploit de rendre un hommage à la fois respectueux et intimement personnel.
Dans l'Amérique des années 30, en pleine crise sociale, Mickey recherche un travail qu'il ne trouvera pas. Il décide alors de partir en vacances auprès de ses amis. À son retour, la population semble zombifiée. Mickey, soutenu par Horace, Minnie et Clarabelle vont mener l'enquête pour trouver le coupable de cette manipulation.
La première partie de ce drame social nous présente le Mickey traditionnel, très humain, tolérant, et avec une positive attitude qui ferait rougir Lorie. Il se permet tout de même de partir en vacances alors que la préoccupation premières du peuple est de trouver un job!
A son retour s'ouvre la seconde partie. Et Régis Loisel transforme son Mickey tolérant en révolutionnaire qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et n'hésite pas à jouer du poing pour se faire entendre. J'avoue que je ne connais pas cette facette qui semble pourtant être courante dans le "Mickey Begins".
Un troisième point est traité par l'auteur, et pas des moindre. La place de la femme, qui se trouve ici légèrement modifié (je dis légèrement pour ne pas froisser mesdames mais en vrai c'est hyper modifié). La femme au foyer est ici vu comme le pivot central de la famille où l'homme ne saurait même pas préparer son lunch sans une femme. Cette femme qui dérange est d'ailleurs envoyé loin pour permettre au méchant de l'histoire de manipuler les hommes. Et c'est encore les femmes qui battent le couvert en l'air pour sonner le début des hostilités.
Vous l'aurez compris, ce Mickey est une vision très mature de la société américaine des années 30, une lecture destinée aux adultes en priorité, parfaitement mis en image et en hommage au vieux Mickey, avec comme seul point négatif (pour ma part) d'avoir un format à l'italienne peut agréable à manipuler.
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