Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Cet essai est consacré à la poésie de Michel Deguy. Il montre ce poète à la recherche de lui-même, le suit d'ouvrage en ouvrage. Il précise comment Deguy, réfléchissant sur la poésie, ne reste pas un pur théoricien, doublé d'un poète. Il n'est pas poète d'un côté, philosophe de l'autre, mais modifie profondément les rapports entre théorie et pratique, au point que l'incorporation de la réflexion dans la poésie est ce qui provoque son élan, permet son extension. C'est la force même par laquelle la poésie, étant sans cesse à la poursuite d'elle-même, se perpétue, mais aussi se manque, et trouve dès lors dans la déception son moment essentiel, par lequel elle risque à la fois de se briser et, jamais satisfaite, de devenir poésie infinie. On pourrait ajouter que l'analyse de Max Loreau est elle-même infinie, par son souci extrême de précision, par son obstination à tout dire.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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