Prix-faits, contrats d'apprentissage ou de mariage, baux de location ou encore actes de vente, nous révèlent les modes de vie de toute une société d'artisans, mais aussi les nombreuses facettes du travail du bois, depuis l'achat de la matière première jusqu'a sa mise en oeuvre.
Au-delà de la production de pièces du quotidien peu conservées (portes, fenêtres ou meubles divers), le contexte post-tridentin, poussant beaucoup de paroisses à investir dans un nouveau mobilier, permet aux artisans de laisser de nombreuses traces de fabrication de pièces destinées aux églises (retables, tabernacles, lambris, etc.).
C'est donc pour beaucoup le mobilier religieux ayant échappé aux destructions sous la Révolution qui nous est encore accessible.
Un mobilier qui fait l'objet, pour compléter cette étude historique, d'un catalogue richement illustré des principales pièces conservées dans les églises de l'Hérault.
Grâce à de nombreux dépouillements réalisés aux Archives départementales de l'Hérault, Denis Nepipvoda a redécouvert les menuisiers et les sculpteurs qui ont travaillé au XVIIe siècle dans les anciens diocèses de l'Hérault.
De la chapelle des Pénitents Blancs de Montpellier a la cathédrale de Saint-Pons-de-Thomières, en passant par la chapelle du couvent des Ursulines de Pézenas, ce sont les trésors de quarante-deux communes qui nous sont présentés par l'auteur.
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