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Mémorial de l'aéronautique navale (1910-2010)

Couverture du livre « Mémorial de l'aéronautique navale (1910-2010) » de Morareau Lucien aux éditions Ardhan
  • Date de parution :
  • Editeur : Ardhan
  • EAN : 9782913344174
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

L'Aéronautique navale a cent ans. C'est en effet en 1910 que la Marine reçut sa première machine volante Il ne s'agissait encore que d'un frêle assemblage de bois et de toile dont le seul point commun avec les actuels Rafale, Super Étendard, Atlantique et hélicoptères, était qu'il volait !

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L'Aéronautique navale a cent ans. C'est en effet en 1910 que la Marine reçut sa première machine volante Il ne s'agissait encore que d'un frêle assemblage de bois et de toile dont le seul point commun avec les actuels Rafale, Super Étendard, Atlantique et hélicoptères, était qu'il volait !

Au cours de ce siècle, des milliers de marins de tous grades et de toutes spécialités ont mis en oeuvre des machines volantes et beaucoup d'entre eux, hélas, ont payé de leur vie cet engouement pour les choses de l'air.

Pendant la Grande Guerre, des dizaines, puis de centaines d'hydravions ratissèrent les zones côtières pour y débusquer et attaquer les sous-marins ennemis. Nombreux furent les équipages qui, au cours de ces missions ingrates mais primordiales de protection des approches des grands ports, disparurent sans laisser de trace et sans sépulture.

Après guerre, l'étude et l'adoption de nouvelles techniques et procédures et bien d'autres facteurs, firent que d'autres marins tombèrent au service de l'Aviation maritime au cours des années de paix.

La Seconde Guerre mondiale préleva encore son dû et de nouvelles victimes tombèrent, souvent hélas aussi, au cours d'affrontements contre les Alliés d'hier... Vinrent l'Indochine, puis le Moyen-Orient et l'Algérie, d'autres conflits et, malheureusement, l'activité aérienne quotidienne.

Il y a vingt-cinq ans, deux monuments, dédiés à la mémoire de tous ces marins morts dans les airs, ont été érigés, l'un sur la colline de Costebelle, près d'Hyères, l'autre au cap de la Chèvre, dans la presqu'île de Crozon, en Bretagne. La construction de ces monuments, sur lesquels sont gravés les noms des disparus, était indispensable mais ils ont la caractéristique d'être...immobiles et, finalement, connus de seuls « initiés », principalement les familles et camarades de ceux dont les noms y figurent.

L'ARDHAN qui, depuis sa création, s'est donné comme objectif d'être la Mémoire de l'Aéronautique navale, se devait de faire connaître d'une autre manière, plus pratique peut-être, les noms des marins de tous grades et de toutes spécialités qui, depuis 1911, aux commandes ou à bord de leurs appareils, ont donné leur vie au service de la France.

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