Des idées de lecture pour ce début d'année !
Première thèse de littérature française consacrée à celui qui fut le Prix Goncourt 1936, « Maxence Van der Meersch, héraut du peuple » se propose d'examiner la place du romancier septentrional dans la littérature populaire, notamment en confrontant les choix esthétiques et les oeuvres romanesques de l'écrivain aux courants populiste et prolétarien, mais aussi en étudiant les rapports personnels que le romancier entretint avec le peuple. L'examen de ses idéologies sociales et politiques permet de mieux cerner un homme qui, fidèle à ses convictions, refusa d'intégrer un groupe qui ne le représentât pas intégralement et demeura ainsi inclassable tant sur le plan littéraire que politique.
Les thèmes de prédilection du romancier sont passés en revue, femmes pécheresses, rachat par la souffrance, figures christiques, personnages d'hercules, etc. ; et l'analyse de ces différents poncifs et clichés, populaires ou non, conduit à une remise en questions des reproches de manichéisme et de simplification extrême souvent faits à l'écrivain.
Si son engagement et sa volonté de convaincre l'amenèrent parfois à des prises de position très tranchées, la principale cause qu'il voulut défendre fut celle du peuple, pour lequel son attachement ne se démentit jamais.
L'étude s'appuie sur les romans publiés et inédits de l'auteur, ainsi que sur les nombreux et précieux documents présents au Fonds Maxence Van der Meersch de Wasquehal et dans les archives Albin Michel à l'Institut Mémoires de l'Édition Contemporaine. Elle est complétée par des annexes qui exhument des textes jusque là restés inédits.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."