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Pour survivre, elle doit faire face à ses pires cauchemars.« Marseille à feu et à sang dans un polar incandescent. » Hubert ArtusMarseille. En face du stade Vélodrome, le dixième étage des Mimosas est en flammes. C'est l'appartement de Tony Beretta, petit dealer mais légende parmi les supporters ultras de l'Ohème.
Une jeune femme, blessée, parvient à s'échapper du brasier. Luce, seize ans, une gueule d'ange, enceinte jusqu'aux yeux, n'est pas partie les mains vides : elle s'est enfuie avec l'argent et la drogue de Tony.
Et l'argent et la drogue, ça attire du monde. Canari, le flic pourri de la BAC. Les hommes de main de Tony. Ceux du Libyen, jeune caïd qui a pour ambition de renverser les anciens, tel le vieux Topin. Et même Yasmina, l'infirmière trop belle pour être innocente, qui veille sur Luce et ses jumeaux. Impossible, pour Luce, d'espérer se sortir seule de ce piège qu'est devenue sa ville.
Mais à qui faire confiance, et comment survivre et protéger ses bébés, quand sa propre mère dit d'elle qu'elle est maudite, et que son ange protecteur pourrait bien s'avérer être un démon ?
Pour trouver la lumière, Luce n'aura d'autre choix que de faire face à ses pires cauchemars.
Marseille, l'Ohème, les dealers, la prostitution les flics véreux et la violente dans toute sa splendeur !
Bon , il faut aimer ce genre.
J’ai malheureusement été déçue de cette lecture…
Si le résumé m’a attirée et m’a donné envie de découvrir ce roman j’ai malheureusement très vite changé d’avis…
Les idées ne sont, selon moi, pas assez approfondies. Tout va trop vite. J’ai eu l’impression de lire un roman en accéléré dans lequel les passages de vie quotidienne ou de routine avaient été supprimés pour ne laisser que les moments importants. Malheureusement cela rend le roman moins agréable à lire et surtout moins réaliste. Il se passe toujours quelque chose et je n’avais pas le temps de m’imaginer une situation qu’une autre scène prenait sa place, c’est dommage…
Les personnages se ressemblent un peu tous… Ils se droguent tous, sont tous coupables de quelque chose et finalement sont tous plus ou moins liés à la mafia…
Je pense que cela aurait été plus réaliste de créer des personnages différents avec des personnalités qui ne se ressemblent pas…
Au début du roman j’ai apprécié les instants sur le foot et l’OM. C’est dommage que ce soit un sujet qui ne soit pas mieux exploité. C’est pourtant assez rare d’avoir du football dans un roman policier.
Le style de l’auteur est particulier mais le roman peut se lire tout de même assez rapidement malgré le nombre de pages.
De plus, le vocabulaire est assez familier pour ne pas dire vulgaire… Je ne suis pas arrivée à m’habituer à ce genre de langage… Même si c’est un roman qui se déroule à Marseille je pense qu’un langage plus courant aurait été plus adapté à l’histoire policière.
Les chapitres sont assez courts, ce qui est une bonne chose dans l’ensemble. J’ai apprécié le fait d’avoir plusieurs points de vue même si un seul est du point de vue interne. Cela aurait été plus intéressant de les écrire tous du même point de vue et non du point de vue externe. Il y a donc une barrière qui se crée entre les protagonistes et le lecteur, c’est un peu dommage.
La fin ne m’a malheureusement pas convaincue… Encore une fois, selon moi, c’est un peu trop irréaliste… Par contre elle est dans la lignée du roman c’est donc une bonne chose.
En résumé, même si mon avis est malheureusement assez mitigé, si vous avez envie de découvrir le premier roman d’un auteur, ce livre vous plaira peut-être !
https://fais-moi-peur.blogspot.com/search/label/affaire%20n%C2%B0397
Tout est parti en vrille quand les plombs ont sauté. Tony était fiché devant le match après avoir fait la danse de Saint-Guy sur La Marseillaise. Luce savait que pendant l’heure et demie à venir, elle aurait tout intérêt à se faire oublier.
Quelques minutes à tenir, mais sa vessie va exploser, les bébés sont installés dessus. En rasant les murs, peut-être arrivera-t-elle à… paf ! Le black-out. Plus de son, plus d’image. L’interrupteur de la salle de bains ne répond pas non plus. Elle a encore la main dessus quand Tony, blême, se retourne. Il a manqué le pénalty. Et Tony pète un plomb à son tour. Luce, il ne va pas la manquer.
Elle se souvient vaguement. Il a frappé fort. Le visage, le ventre. Le sang sur ses doigts, entre ses jambes. Elle doit sauver les jumeaux mais elle a à peine la force de réagir et puis, à qui demander de l’aide ? La toxico d’à côté ? Aux Mimosas, on n’est pas trop « fête des Voisins ». Foutue pour foutue, elle termine le joint qui est à sa portée et, bien inspirée, elle décide de faire flamber tout ce merdier, fini sa prison moquettée de gazon en plastique. Quand la police se pointe pour la conduire aux urgences, elle a la riche idée d’embarquer discrètement le cash et la came de Tony. Qui ne va pas apprécier, et mettra la ville à feu et à sang pour se venger.
Là, déjà, on se dit que ça envoie du lourd. Pensez-vous ! Ce n’est que le début. Dieu sait (quoiqu’il n’ait vraiment rien à voir là-dedans), Dieu sait, donc, que j’en ai lu des polars, mais celui-ci dépasse les bornes. Les personnages sont tous plus pourris les uns que les autres, Tony en tête, talonné par Canari, ce fumier de lieutenant. Luce ? Que dire de Luce ? Née pas désirée, brinquebalée à droite à gauche, Luce ne connaît que le vice. Elle a le vice, elle est le vice, autant que ceux qui l’entourent. À croire que c’est contagieux. On voudrait lui dire de se reprendre, mais de reprendre quoi ? Comment se raccroche-t-on à une vie qu’on ne connaît pas ? On a envie de lui tendre la main, mais surtout de lui mettre des claques. Comment s’est-elle retrouvée, à 16 ans, enceinte de 8 mois, dans ce cloaque ? Elle est maudite, cherchez pas.
J’avoue avoir commencé ce bouquin avec des a priori : « C’est qui cette « maudite » dont tout le monde parle ? » Et puis j’ai vite compris. Maudite !, c’est 352 pages qui vous dissuadent de respirer. Une course poursuite contre la guigne, vulgaire, violente, éhontément jouissive, dans un Marseille flambant de déchéance et de corruption. Je me suis retrouvée toute bête à hocher la tête pendant 5 minutes quand, en sueur et sur les genoux, je suis arrivée à la fin. À part enchaîner avec un Jacques-Olivier Bosco, je ne savais pas quoi faire. De la claque 24 carats.
Le degré zéro de l'écriture, c'est ridicule, outrancier, bref ne le lisez jamais !
Si vous aimez les stéréotypes, la violence, le glauque, l'étalage de la souffrance, ce roman vous plaira énormément. Si vous aimez le voyeurisme, les phrases courtes et simples, le manque de profondeur psychologique des personnages, vous serez comblé !
Après avoir goûté les plaisirs de La chute du cafard, je ne me doutais pas dans quoi j’allais me lancer en ouvrant le nouveau thriller de Denis Zott « Maudite ». Autant vous prévenir tout de suite, ce n’est pas fait pour les mauviettes. C’est du lourd, du violent, du rentre dedans, il ne fait pas bon être une jeune fille de 16 ans, enceinte jusqu’aux yeux à la Cité des Mimosas, un soir de match de L’Ohème à Marseille. Nous allons suivre l’incroyable histoire de Luce, aux prises avec tous les méchants de la terre. Nous allons côtoyer le petit et grand banditisme, les dealers, les parents indignes, les immigrés, les sans papiers, les flics ripoux, bref que du beau monde. Marseille porte en elle toute cette histoire, cette cité tant décriée nous apparaît sous le regard de ceux qui l’aime et on apprend à quel point pour certain être supporter de l’OM cela commence tout minot pour enfler et devenir Hooligan. Je crois que je ne verrais plus jamais Marseille de la même façon après avoir lu ce thriller, fini les calanques et la douceur de Marius et Jeanette. Des scènes se passant dans des caves de Cités pouraves, des quartiers sinistrés, des rues glauques m’ont donné la chair de poule. Les personnages sont criants de vérité, ici pas d’angles arrondis que du râpeux, du crasseux du qui pue le sirop de la rue. J’en ai pris plein la figure, je suis ressortie sonnée par un style à la Tyson et en plus le rythme donné par l’auteur avec ses chapitres très courts m’a emporté dans une frénésie digne d’un page turner d’exception. Le personnage de Luce est vraiment puissant avec sa vulnérabilité, sa force ce petit bout de femme qui ne laisse rien passer est carrément bluffante dans ses raisonnements et ses errances. Mais celui qui nous donne la rage et remporte le pompon du pire psychopathe qui restera dans ma mémoire c’est Tony la Légende. Une véritable ordure sans foi ni loi, capable de tout mais surtout du pire. En conclusion, cela faisait longtemps que je n’avais pas pris un tel plaisir de lecture, un auteur à suivre assurément.
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