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Marie Laurencin

Couverture du livre « Marie Laurencin » de Bertrand Meyer-Stabley aux éditions Pygmalion
  • Date de parution :
  • Editeur : Pygmalion
  • EAN : 9782756404301
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Voici la première biographie complète sur celle qui demeure un exemple unique dans l'histoire de la peinture. Une magnifique artiste tour à tour aimée et délaissée, entourée et solitaire, célèbre pour avoir partagé un grand amour avec le poète Guillaume Apollinaire et avoir été adulée dans les... Voir plus

Voici la première biographie complète sur celle qui demeure un exemple unique dans l'histoire de la peinture. Une magnifique artiste tour à tour aimée et délaissée, entourée et solitaire, célèbre pour avoir partagé un grand amour avec le poète Guillaume Apollinaire et avoir été adulée dans les années 1920.
Née à Paris d'une mère brodeuse normande et d'un père non déclaré, elle y grandit et, après ses études scolaires, suit les cours de peinture à la manufacture de Sèvres, puis de dessin. Rapidement, elle rencontre de futurs géants : Georges Braque, Pablo Picasso qui la présente à Apollinaire. C'est le coup de foudre.
Pendant cinq années, tous deux vont vivre une passion orageuse dans la bohème de Montmartre, au milieu de la joyeuse bande du Bateau-Lavoir. Outre Max Jacob, Marie Laurencin devient l'amie du Douanier Rousseau, de Matisse, de Derain, etc. Ses oeuvres lui apportent peu à peu la renommée. Elle aime aussi à la folie deux femmes mais finit par épouser un baron allemand.
Obligée de s'exiler en 1914, elle se réfugie en Espagne où elle côtoie Diego Rivera, Picabia et Sonia Delaunay.
À son retour, viennent les Années Folles de Montparnasse où, fêtée de tout côté, elle se lie à Cocteau, Saint-John Perse, Valéry Larbaud, Marcel Jouhandeau, Coco Chanel, et connaît des liaisons saphiques.
Ses portraits, principalement féminins, s'arrachent désormais à des prix d'or. De ses toiles, émerge une rêverie anxieuse et troublante. Mais sa désinvolte élégance ne résiste pas à l'usure du temps.
Les années de guerre annoncent son crépuscule. Ses fréquentations douteuses pendant l'Occupation la conduisent au camp de Drancy, au moment de l'Épuration. C'est auprès de sa gouvernante-duègne qu'elle s'éteint dans la solitude en 1956.
À partir d'innombrables documents encore inexploités, Bertrand Meyer-Stabley retrace sa vie d'une richesse inouïe, ouvre ses correspondances secrètes, dévoile ses carnets inédits et nous fait partager l'intimité d'une singulière femme-peintre.

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