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Dans un ouvrage poignant, Jean Lancelet, homme de média, revient sur ces années de folie qu'il évoque non sans humour mais avec une touche de nostalgie propre à ceux qui ne regrettent rien.
Il était temps de raconter cette ambiance magique et électrisante.
Avec sincérité et générosité, Jean dit tout.
Il livre quantité d'anecdotes sur les coulisses des émissions où il a été invité, sur les joyeux drilles qu'il a fréquentés.
Rien n'échappe à la verve de ce trublion que l'on découvre en raconteur d'histoires après avoir été acteur et même chanteur.
Pour quoi lire Ma vie de folie de Bernard Minet ? Mise à part, par pure nostalgie d’un jeune quadra. Oui, je dis bien jeune quadra, car c’est tout frais et les quadras d’aujourd’hui, c’est un peu les trentenaires d’hier…
Enfin bref, mon côté JEUNE Papa quadra, me fait collectionner les DVD de DA intégrale pour les montrer un jour à mes fils, je me suis également offert un tourne-disque pour écouter mes livres disque et autres vinyles. Alors comment pouvais-je passer à côté de la biographie de notre copain à tous, à nous les vrais ! J’ai nommé Bernard Minet.
Car oui, nous les jeunes quadras ou les vieux trentenaires avons eu la chance d’être enfants dans les 80’s et ados dans les 90’s. On a rêvé avec E.T, les Goonies et la Guerre des étoiles qui n’était pas encore Star Wars et nous avons également grandi avec Dorothée et ses amis du matin au soir sur la première chaîne, TF1 qui à l’époque était fraîchement privatisée.
Bernard Minet, c’était avant tout le batteur du Club Dorothée, mais aussi le chanteur des meilleures séries comme Bioman, les chevaliers du zodiaque, le collège fou fou fou ou bien encore Juliette je t’aime. Il était aussi acteur pour AB productions avec Salut les Musclés.
Aujourd’hui, Bernard Minet est ce lien qui a travers de ses concerts et également son livre, qui nous rattache à notre enfance, à mon enfance. Car Minet, l'a bien compris, la nostalgie est un business.
C’est avec un plaisir gourmand que je me suis donc lancé dans la lecture de la biographie du copain des copains.
La barre est haute, les souvenirs télévisuels nombreux, j’attends beaucoup de ce livre écrit par une personne qui a vécu l’aventure du Club Dorothée de l’intérieur.
Le livre est composé de trois grandes parties, Minet avant, Minet pendant et Minet après.
Car avant d’être le batteur des Musclés, Bernard Minet était un musicien de talent qui a tourné avec les plus grands comme Aznavour par exemple. C’est également le cas des autres membres des Musclés. Car même si cette image des musclés leur collent à la peau, il faut rendre à César ce qui est à César, il était de vrais musicos.
Arrivent les années Dorothée et par filiation AB productions, 10 ans intenses. On apprend quelques anecdotes sur les tournées et les tournages. Bernard Minet aime sa patronne Dorothée, son Dieu Jean Luc Azoulay, également les autres animateurs, même si l’on ressent un petit quelque chose avec un certain barbu.
Les années Dorothée tout semble être un bonheur parfait dans un monde parfait ou tout le monde sont des copains, une vraie famille qui rigole tout le temps et fait des blagues potaches.
Mais selon Bernard Minet, l’attaque de Ségolène Royal avec son livre Ras le bol des bébés Zappeurs, sonne le glas de 10 ans de bonheur dans la grande famille de Dorothée. Elle s’attaque au programme présentée par Dorothée et aux dessins animés japonais (manga), selon elle, ne sont que « coups, meurtres, têtes arrachées, corps électrocutés, masques répugnants, bêtes horribles, démons rugissants. La peur, la violence, le bruit. Avec une animation minimale. Des scénarios réduits à leur plus simple expression. ».
L’après Dorothée c’est autre chose, Bernard Minet découvre qu’il est devenu Has-been, un long passage à vide avant de revenir surfant sur la vague de la Nostalgie. Bernard Minet va même jusqu’à commenter que Ségolène Royal aurait perdu la présidentielle face à Sarkozy, du au désamour de la génération Dorothée qui n’aurait pas apprécié les attaques faite à Dorothée dix ans auparavant.
Omettant, consciemment ou non la guerre déclarée à l’époque entre TF1 et AB productions, lorsque cette dernière tenta de concurrencer TF1 sur le terrain de la télévision par Satellite. A l’époque, le sang ne fit qu’un tour dans la tête de Lelay et Mougeotte, président et vice-président de la chaine, qui ni une ni deux limogèrent à l’égérie des enfants et par conséquence a toute la troupe entourant Dorothée.
Globalement j’ai beaucoup apprécié cette biographie, car m’a replongé dans ces années ou tout aller pour le mieux dans le meilleur des mondes de l’innocence. À certains moments, j’étais un peu dérangé, avec cette impression de retrouver un vieux copain qui lui n’avait pas changé depuis des décennies, avec toujours les même blagues, vivant sur ses souvenirs. Mais Bernard Minet, après quelques coups durs a su rester le même dans sa philosophie de mec sympa, tout en ayant les pieds sur terre, reconnaissant que les années Club Dorothée étaient malheureusement derrière lui.
C’est en lisant sa bio, que j’ai trouvé la meilleure définition de la nostalgie, définition que l’on doit à François Jost. « On n’est pas nostalgique d’un chanteur ou d’un animateur en particulier. On n’est pas non plus nostalgique d’une période. On est nostalgique de son enfance et, par conséquent, de soi-même. La nostalgie est un attendrissement sur soi-même.
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