Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Lumières de Rance

Couverture du livre « Lumières de Rance » de Jean Urvoy aux éditions Yellow Concept
Résumé:

Aux heures enchantées de sa jeunesse, Jean Urvoy raconte cette Rance dont il connaît si bien la faune et la flore, les villages et lieux-dits, l'Asile des pêcheurs, la Plaine de Taden, La Passagère... Ces noms lui évoquent un monde extraordinaire de couleurs, de sons, de senteurs, un monde... Voir plus

Aux heures enchantées de sa jeunesse, Jean Urvoy raconte cette Rance dont il connaît si bien la faune et la flore, les villages et lieux-dits, l'Asile des pêcheurs, la Plaine de Taden, La Passagère... Ces noms lui évoquent un monde extraordinaire de couleurs, de sons, de senteurs, un monde chargé du souvenir de personnages qui ont fréquenté la vallée, Maurice de Guérin, Lamennais, Charcot dont la disparition tragique ne cesse de l'émouvoir, Roger Vercel, son ami, dont il croit encore aujourd'hui apercevoir la longue silhouette. De la vallée, il aime la splendeur en automne, la quasi-nudité de l'avant-printemps, la somnolence de l'été, admirant selon les saisons l'or des ficaires, les cardamines des prés qui se balancent à la brise, le nénuphar penché sur son image. Tout en écoutant le clapotis de l'eau, le friselis des joncs, il scrute le vol triangulaire des oiseaux venus du nord. Il aime la gouache quand il cherche à reproduire le gris mauve des roches, l'émeraude très pâle de l'eau, les gris des vasières qui, par leur luminosité, « défient le peintre » pense-t-il . Et cependant, pour chanter le « monde merveilleux de la rivière » il a choisi l'aquarelle et, en un long monologue, nous promène parmi ses souvenirs dans les paysages fabuleux de la vallée. Peut-être au fil des pages aurez-vous le désir « de revenir vous asseoir sur les coteaux du Prat, quand le soleil brille dans le ciel bleu et que la brise sème les pétales mêlés d'aubépine et de pommiers, de revenir vous promener sur la cale de Mordreuc par un tiède après-midi d'automne quand les tours du Chêne-Vert se détachent sur l'or du couchant ».

Donner votre avis