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Une odyssée pré- et post-apocalyptique d'un réalisme extrême.
Épuisée, Lou revient vers la mer afin de se laisser mourir sur la plage où Guillaume lui a appris à nager. Marchands d'esclaves, pillards, Entre-Deux... avec son lot d'horreurs, la vie d'après le Grand Effondrement mérite-t-elle que l'on se batte encore pour elle ?
Plusieurs rencontres inattendues amènent Lou à continuer, malgré tout. Chez les Wims, elle découvre une communauté harmonieusement organisée sous l'autorité d'un Délégué. Et puis, il y a Amir... Une promesse d'apaisement, enfin.
Lou le savait pourtant bien : c'est au moment précis où l'on baisse la garde que surviennent les pires dangers.
Le Grand Effondrement, livre 1 de la trilogie "Lou après tout" terminé, une seule idée : lire la suite et plonger dans le livre 2 intitulé La communauté.
À la fin du premier tome, nous avions assisté à l'attaque de Guillaume et de Lou par des chiens et, s'ils avaient réussi à en réchapper, malgré de graves morsures, Guillaume n'avait pu échapper à la contamination et pour que Lou survive, avait dû se donner la mort. Lou ne pouvant continuer à vivre après la disparition de celui qui était sa seule raison de se battre, décide de partir, sans oublier la Pléiade d'Apollinaire, souvenir heureux de sa vie avec Guillaume, et de se diriger vers la mer pour en terminer elle aussi. Mais plusieurs rencontres vont l'inciter à continuer.
Dans la première partie de celui-ci, située en avril 2053, Lou raconte son errance après la mort de Guillaume et les dangers qu'elle a rencontrés et affrontés. de plus, comme tous ceux qui sont nés après ou juste avant le Grand Effondrement, elle doit faire face à chaque réveil au "SYRES" : "Le syndrome du Réveil des survivants. On ne se réveille plus jamais calmement parce qu'on a peur, en s'étant endormi, d'avoir laissé des Cybs ou des Bougeurs s'approcher ou à cause de n'importe quel autre danger dont ce monde d'après le Grand Effondrement n'est pas avare." Guillaume n'est plus là pour la calmer et la rassurer par sa présence et ses mots tendres...
Dans une deuxième partie, l'héroïne rencontre des jeunes garçons sur la dune qui la sauvent des Bougeurs. Ils vont la conduire dans leur communauté dirigée par un délégué, communauté où la vie semble harmonieuse et où Lou espère pouvoir souffler un peu. Mais tout ne sera pas si simple et Lou n'entend pas se faire dicter son mode de vie si celui-ci déroge aux valeurs auxquelles elle est attachée. La petite Cesaria, Maria et Amir l'aideront, chacun à leur manière et l'amour qu'elle leur portera lui permettra d'aller à nouveau de l'avant.
J'ai beaucoup aimé tout au long de ce roman, dans lequel l'intensité ne fait que croître, l'action permanente et le suspense incroyable maintenu du début à la fin, cette résurrection de Lou grâce à l'amour.
L'évocation et des citations, à maintes reprises de vers de la Pléiade d'Apollinaire ainsi que des références à l'Odyssée d'Homère en émaillant ce deuxième livre tout comme le premier, apportent une poésie et des répits bien nécessaires à ce monde de fous.
Dans les deux livres, j'ai également bien apprécié les mots de vocabulaire qu'utilisaient les gens "du dehors", c'est à dire les exclus, avant le Grand Effondrement et dont s'étaient réappropriés Guillaume et Lou pour certains. Par exemple : ces femmes qui "étaient reléguées à la préparation de la graillave " ou encore "Parce que si le temps se met au redoux d'un seul coup, ce qui peut toujours arriver dans ce climat madnassboule "...
"La communauté" n'a pas été sans me rappeler parfois la série BD "The Walking dead".
En conclusion, une saga à l'écriture fluide, aux multiples rebondissements qui laisse espérer un troisième tome plus apaisé, mais qui sait ?, en tout cas une série très addictive !
Chronique illustrée à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
Quel plaisir de retrouver Lou après l’avoir laissée sur cette fin tragique du tome 1. Le tome 2 ne débute pas dans la joie et la bonne humeur, la scène inaugurale pourrait se révéler comme un fin à moins que… C’est juste le prologue !
Ce tome 2 est vraiment la suite du tome 1, deux jours ses sont écoulés donc un conseil achetez la trilogie complète et faite vous un combo gagnant en lisant les trois tomes d’affilé !
C’est très touchant de voir cette jeune fille/femme de 17 ans commencer son travail de deuil. Jérôme Leroy excelle dans ce côté nostalgique et tragique de la perte du grand amour. Il sait nous faire ressentir la douleur et la perte du goût de vivre jusqu’au sursaut qui tel une impulsion du pied au fond du bassin nous fait remonter à la surface et reprendre le souffle. N’allez pas croire que ce soit un roman morbide, il montre bien que l’instinct de survit à 17 ans est assez fort pour surmonter la perte d’un être cher. Ce que je veux dire c’est qu’il a la sensibilité à fleur de peau qui donne un côté romanesque au milieu de champs de ruine.
Car c’est ça aussi ce roman c’est le récit sur la survie de certains au mieux de la pollution, la contamination, la destruction et la violence. La vie de Lou est un éternel combat avec des répits et des petites parenthèses. On descend encore plus profondément dans un monde en perdition. On est sur un tome 2 d’une trilogie il faudra attendre le tome 3 pour une conclusion positive… je m’avance un peu mais on est sur du roman jeunesse je pense que l’espoir que l’on ressent poindre petit à petit va nous conduire vers un monde meilleurs.
Dans ce tome 2 nous avons Lou seule face au monde hostile. Il n’y a qu’une possibilité pour s’en sortir c’est de faire les bonnes rencontres. C’est donc un roman sur l’ouverture aux autres. Dans le tome 1 ils étaient 2 puis trois… Ici comme le titre l’indique on va vers l’intégration d’une communauté. On quitte l’individualisme vers le groupe.
Ce que j’aime dans les romans de Jérôme Leroy et celui-ci ne fait pas exception c’est l’importance de la culture et de la littérature pour que l’Homme ne redevienne pas un animal. Dans la plupart de ces écrits la littérature sauve de tout, même de nous même. Nous aurons doit à un poème d’Apollinaire pour aider Lou a combattre pour survivre et « L’Odyssée » comme modèle de référence dans ce monde où le savoir contenu dans les objets électroniques ne seront plus accessibles et ou la transmission du savoir oral et papier se fera au compte goutte.
La thématique de l’identité et de la féminité est aussi un sujet important qui suivra le personnage de Lou tout au long de cette trilogie. La thématique du corps et de la sexualité est une préoccupation des adolescents et Jérôme Leroy ne fait ni dans la niaiserie ni dans la vulgarité. Son expérience dans l’enseignement et ainsi côtoyer des adolescents a dû lui servir.
Ce roman comme la trilogie en général fait appel à la « conscience politique » : Attention au monde que nous sommes en train de détruire, ainsi qu’à l’action : les discours ne suffisent plus lorsque la survie est en jeu.
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