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1905. Ciro, abandonné par sa mère dans un monastère des Alpes italiennes, travaille dur afin de contenter les soeurs qui l'ont recueilli. Alors qu'il se rend dans un petit village de la montagne, il rencontre Enza, l'aînée d'une famille nombreuse et très pauvre. Les deux jeunes gens promettent de se revoir vite, mais Ciro est forcé d'immigrer aux Etats-Unis. Quelques années plus tard, Enza s'exile à son tour pour assurer l'avenir des siens et les deux jeunes Italiens se retrouvent enfin à New York. Mais voilà que la Première Guerre mondiale éclate...
Même si le récit traîne parfois en longueur, on a plaisir à lire un roman d'amour inspiré de l'histoire des grands-parents maternels de l'auteur.Le livre retrace la saga d'Enza de ses origines dans la Lombardie pauvre à son ascension à New-York , puis ses retrouvailles avec Ciro, exilé lombard comme elle.
Inspiré de la propre histoire de ses ascendants, l'auteure nous livre ici une saga familiale qui se laisse lire avec plaisir.
Italie 1905. Jeune veuve, Caterina laisse ses 2 fils de 6 et 10 ans dans un couvent pensant les récupérer assez vite. 10 ans plus tard, elle n'est toujours pas revenue les chercher et tous les deux, sont contraints de quitter le couvent où ils ont grandi.
Eduardo, l'ainé, rentre dans les ordres et Ciro, le plus jeune, est obligé de quitter l'Italie pour immigrer aux Etats-Unis. Là bas, il va croiser à plusieurs reprises Enza, une jolie italienne de la même région que lui et qu'il avait déjà rencontré en Italie.
Chacun suivra un chemin différent, lui, devient cordonnier et elle, une excellente couturière au Metropolitan Opéra de New York où elle cotoiera de près le grand ténor Caruso.
La première guerre mondiale éclate, Ciro s'engage et Enza est sur le point d'épouser un homme qui travaille avec elle.
Le déracinement, l'amitié, les liens de la famille, l'attachement à un pays, la perte d'êtres chers et l'amour sont au programme de cette saga.
Nous sommes en Italie, en 1905, une mère trop pauvre pour élever ses enfants les confie à des religieuses dans un petit monastère de montagne. Les deux garçons, aux caractères très différents, vont se forger chacun un destin en fonction des événements auxquels ils seront confrontés.
Edouardo est sûr dès son plus jeune âge qu’il consacrera sa vie à Dieu en devenant prêtre.
Tout est plus compliqué pour Ciro, le révolté. Pour éviter la maison de correction, il n’aura d’autre choix que de partir aux Etats Unis, comme des milliers de ses compatriotes.
Un déchirement pour le jeune adolescent qui vient de rencontrer ses premiers émois amoureux en la personne d’Enza.
C'est à New York, dans cette ville magique, que le destin va à nouveau les réunir.
Au fil de la vie, faite de séparations et de retrouvailles, ces deux-là vont s’aimer, avec passion
A leur suite, l’auteure nous entraîne dans les riches demeures de Carnegie Hill jusqu’ aux ruelles de Little Italy en passant par les faubourgs ouvriers et les vastes plaines du Minnesota.
Même si je me suis légèrement ennuyée dans le premier tiers du roman, trouvant que l’histoire se trainait vers un inévitable mélo aux fragrances d’eau de rose, je me suis rapidement laissée séduire par cette histoire servie par une écriture agréable.
J’ai aimé suivre Enza dans sa vie de costumière au Metropolitan Opéra de New York dans le sillage du grand Caruso.
« L’italienne » n’est certes pas un livre indispensable dans une vie de lecteur, mais il reste cependant une très agréable lecture.
Une merveilleuse découverte! J'ai adoooooooooré!
Prenez la Sicile au début du 20è siècle, 2 jeunes Enza et Ciro..
Ciro, jeune garçon confié aux bons soins des bonnes sœurs avec son frère qui grandit, puis s'exile en Amérique..
Enza jeune fille issue d'une famille nombreuse ...
2 personnes qui se rencontrent, se perdent de vue pour finalement se retrouver en Amérique par hasard. Un véritable Amour entre eux, une merveilleuse histoire de vie.
Une véritable belle découverte...
Une belle histoire
Qui nous replonge dans l'immigration des deux guerres
De merveilleux paysages
Avis aux adeptes de grandes romances… c’est pas mal mais parfois irréel et quelques passages un peu longs. C'est tout un pan de l'immigration italienne que nous fait découvrir l'auteure au début du XXe siècle, et dans l'espace, de l'autre côté des Alpes, mais également outre-Atlantique. J’ai découvert la plume de Adriana TRIGIANI qui met en valeur ses personnages, ils sont attachants, elle y dépeint des portraits de chacun d’eux bien précis.
L’italienne est une saga familiale dépaysante avec beaucoup de cachet. Un livre qui fait rêver, bien écrit et il donne de l'espoir, même si ce n’est pas toujours vraiment gai. Parfait pour les nuits d'hiver et les journées d'été à lire à tout moment, en fait ! Je suis assez attachée aux sagas familiales, donc un coup de cœur pour ce livre car j’ai aimé l’ambiance.
Avec la guerre en toile de fond, « L’Italienne » est un roman qui traite de l’amour et du déracinement.
On y découvre les deux vies d’Enza et Ciro qui sont irrémédiablement liées par le destin. L’auteur profite de cette aventure pour nous faire découvrir le sort de ces expatriés italiens partis chercher en Amérique la solution à tous leurs problèmes. Le déséquilibre entre la pauvreté de l’Italie et l’abondance des Etats Unis est parfaitement représenté.
On connaît le passé des protagonistes, on suit leurs vies pleines de joies, de peines, d’amour, d’amitié mais surtout de nostalgie. Car même si les protagonistes paraissent trouver leur bonheur sur cette terre promise, leur village et leur famille d’origine sont inscrits dans leur mémoire et restent à jamais leurs regrets les plus profonds. Adriana Trigiani a voulu personnifier le destin de ces immigrés, condamnés à quitter leur foyer pour leur survie et celle de leurs proches mais qui gardent toujours au fond d’eux la force de leurs racines.
Enza et Ciro sont des personnages attachants et le désir de les voir ensemble ne m’a pas lâché. Leurs différentes rencontres sont écrites sur leurs lignes de vie et leur amour semble pouvoir franchir tous les obstacles. Les aléas de la vie et les choix qu’ils font, vont les entraîner dans une relation pour le moins chaotique.
Toutes ces tentatives de rapprochement m’ont captivé et c’est lorsque les deux amoureux ont semblé enfin se retrouver pour de bon que le roman perd de sa force. En effet, dans la dernière partie du livre, quand l’amour a gagné et qu’il transpire la sérénité, le récit devient malheureusement sans saveur, sans passion. J’ai eu l’impression que l’auteur n’avait pas d’idée précise sur la fin à donner à cette idylle. Que faire du bonheur lorsqu’enfin, on l’a trouvé ? Le récit traîne en longueur et les événements perdent de leur intérêt. C’est dommage car les trois quarts du roman étaient passionnants.
Ce roman nous fait suivre la vie de Ciro et d’Enza, deux italiens qui pour des raisons différentes devront s’exiler en Amérique et construire leur nouvelle vie. Leurs destins se croisent plusieurs fois.
1905, Ciro (10 ans) et son frère Eduardo (12 ans) sont conduits par leur mère au convent San Nicola dans les Alpes Italiennes, car suite au décès de son mari en Amérique où il était allé travailler dans les mines pour faire vivre sa famille, elle sombre dans une profonde dépression et n’a plus les moyens physiques ni l’énergie pour s’occuper d’eux.
Enza, quant à elle est la fille du charretier d’un petit village à flanc de montagne non loin de là. Elle est l’ainée d’une famille de 7 enfants dont la dernière, Stella, vient de naitre. Elle a un don pour la couture ce qui lui permet d’aider ses parents pendant les mois d’hiver.
Six ans plus tard, Ciro et Eduardo sont toujours au couvent. Leur mère n’est toujours pas venue les chercher. Ils grandissent tant bien que mal sans elle, bien aimés par les sœurs qui les aident à devenir de bonnes personnes. Enza et Ciro se rencontrent à ce moment-là dans des circonstances dramatiques, l’enterrement de Stella, la petite sœur d’Enza, morte d’une fièvre fulgurante. Ciro est chargé de creuser la tombe de celle-ci.
Entre eux, le courant passe tout de suite et ils s’embrassent pour la première fois à la fin de cette journée. Ciro promet à Enza de revenir la voir. Malheureusement, il surprend le prêtre dont dépend le couvent dans une position délicate avec une jeune fille de 15 ans. Lui et son frère doivent donc quitter le couvent en urgence sous la pression du prêtre. Eduardo décide de rentrer au séminaire car c’est ce qu’il veut faire depuis longtemps. Ciro devait être mis dans un centre de redressement sur pression du prêtre, mais grâce aux sœurs, il part en Amérique chez l’oncle de l’une d’elles pour faire un apprentissage de cordonnier.
Enza s’impatiente de ne pas avoir de nouvelles puis passe à autre chose, car elle et son père partent aussi quelque temps plus tard en Amérique quand leur cheval meurt et qu’ils se retrouvent sans ressources pour faire vivre la famille et construire cette maison qui leur tient tant à cœur.
Nous suivons ensuite les différentes étapes de la vie de ces deux personnages où d’autres viennent se greffer pour leur rendre le séjour à New York plus supportable. Enza et Ciro se recroisent plusieurs fois, mais alors qu’Enza est sûre que Ciro est l’homme de sa vie, lui n’en est pas encore là et sort avec d’autres filles tout en se rendant compte qu’Enza lui est proche.
Bien évidemment ces deux-là finissent par se retrouver et se marier. Ils s’installent dans le Minnesota, là où le père de Ciro est mort lors de l’explosion d’une mine. Ils construisent leur vie doucement, entourés de leurs amis, et en faisant prospérer la cordonnerie de Ciro et le magasin de couture d’Enza.
Ce fut dans l’ensemble une lecture plaisante.
Enza, Ciro et tous ceux qui les entourent sont attachants. On rit avec eux, on pleure avec eux. On se demande si Enza et Ciro vont enfin se retrouver et vivre pleinement leur amour. On vibre avec eux.
La découverte de l’Italie et de l’Amérique des années 1900-1945 est très intéressante. La vie des immigrés ainsi que toute la difficulté qu’ils ont à se faire à ce nouveau pays si différent sont poignantes. La lutte entre s’intégrer et conserver leurs racines est palpable.
Il y aussi trop de longueurs à mon goût, du fait des trop nombreuses descriptions et des comparaisons incessantes avec les paysages de la région d’origine des 2 héros : chaque fois qu’ils bougent, nous avons droit à une description de leur nouvelle vie, ce qui est bien en soi, mais qui est gâché par le fait que l’auteure compare systématiquement cet endroit avec les montagnes de leur jeunesse. Ces descriptions sont longues, ennuyeuses et rébarbatives. J’ai sauté plein de pages, car je n’en pouvais plus. C’est une région qui à priori tient à cœur à l’auteure, mais là, c’était trop.
Ce qui m’a aussi gênée c’est le fait que, quels que soient les problèmes qu’ils rencontrent, il y a toujours la solution miracle qui va les « sauver ». On se croirait par moment dans un conte de fées. La vie n’est pas un conte de fées et j’imagine encore moins cela dans cette époque avec toutes les difficultés qu’il pouvait y avoir pour se faire sa place.
La fin est aussi un peu trop longue à mon goût. Il aurait fallu finir bien avant, pour éviter des longueurs qui n’apportent rien de plus à cette histoire.
Néanmoins, c’est un roman qui fait passer un bon moment avec des personnages attachants. L’écriture est fluide, l’auteure a fait énormément de recherches historiques et a pu aussi se baser sur le vécu de sa famille.
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