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L'invention du concept de montage ; Lev Kouléchov théoricien du cinéma

Couverture du livre « L'invention du concept de montage ; Lev Kouléchov théoricien du cinéma » de Dominique Chateau aux éditions L'amandier
  • Date de parution :
  • Editeur : L'amandier
  • EAN : 9782355162183
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Ce livre examine le passage de la notion du montage au concept de montage. Comment, de notion de la pratique, « montage » est devenu l'étiquette d'un des plus importants concepts de la théorie du cinéma...

De celle-ci, il s'agit, dans un premier temps de faire l'archéologie. Dans... Voir plus

Ce livre examine le passage de la notion du montage au concept de montage. Comment, de notion de la pratique, « montage » est devenu l'étiquette d'un des plus importants concepts de la théorie du cinéma...

De celle-ci, il s'agit, dans un premier temps de faire l'archéologie. Dans L'Encyclopédie de Diderot-D'Alembert, l'apparition du vocabulaire monter-montage retient l'attention, notamment parce que les deux sens de « monter », assembler et élever, contaminent le nom de montage, d'emblée.

L'étape suivante de l'étude est celle où se forme le concept, où la notion se métamorphose en concept. On doit cela à Lev Kouléchov, tout jeune homme déjà remarquablement volontaire sur le plan théorique et pédagogique, aux alentours de 1917. Il entend des opérateurs français prononcer le mot « montage » et il l'attrape au vol, pour compléter editing (le mot anglais déjà usité) en visant un double gain, à la fois théorique et esthétique : le montage c'est le principe de l'élévation des parties assemblées à un tout ; c'est aussi le principe qui différencie artistiquement le cinéma, qui lui confère même son statut d'art.

On fait peu référence à Kouléchov, pourtant son importance est considérable. Nombre de références, quand elle existent, montrent, en outre, qu'on ne le prend pas vraiment au sérieux - quand on ne l'accuse pas d'avoir conçu le film comme un mécano ou un jeu de construction. Non seulement la lecture de ses textes, heureusement publiés par François Albéra, nous détrompe, mais encore ses idées résistent quand on les confronte avec divers instruments méthodologiques (sémiologie, linguistique, musicologie). C'est ce que l'auteur propose dans la seconde partie du livre, outre quelques ajouts comme la théorie du fragment d'Eisentein, avant de tirer un bilan sur l'invention du concept de montage.

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