Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Lorsqu'on lit les définitions du paysage, comme celles du Robert : « Partie d'un pays que la nature présente à un observateur » ou « Tableau représentant la nature », on est surpris par la limitation, l'absence même, conceptuelle, philosophique et poétique. Le rapport au vivant y est inexistant. L'histoire peut expliquer - mais non excuser - cette douloureuse carence, dans la mesure où la notion de paysage apparaît à la fin du XIVe siècle en France avec la peinture des primitifs italiens, intégrant des paysages en arrière-plan. En Chine, c'est au IVe siècle que le paysage est littéralement définit par « les monts et les eaux », empreint d'une spiritualité et d'une philosophie du vivant. L'Indéfinition du paysage s'insurge, réenchante l'illimité et dévoile 365 définitions. Une par jour. En voici quelques-unes : « Le paysage est une surimpression intégrée aux contingences du réel, un état de sensation en connivence avec le vivant, d'où émane une fiction transformant la réalité » « Le paysage est une tentative de perfection de la pensée, sa perfection n'est lisible ni dans l'artifice, ni dans le limité, mais dans son expression insaisissable de l'illimité » « La sensation de paysage est un mouvement éprouvant la manifestation d'un débordement » « Le paysage est un art d'habiter qui multiplie les mondes » « Le paysage naît d'une tension entre l'immersion et le détachement » « Une par jour, comme autant de tentatives de saisir toutes ses variations. »
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Un véritable puzzle et un incroyable tour de force !