L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...
L'Illustre Maison de Ramires est l'avant-dernier roman de Eça de Queiroz.
Ecrit en 1894, publié en 1900, l'année de la mort de l'auteur, il offre un portrait sans concession du Portugal de la seconde moitié du XIXe siècle que caractérisent une classe politique corrompue, une administration vénale, une oligarchie sans scrupules. A travers son héros Gonçalo Mendes Ramires, petit seigneur de province, dernier d'une lignée de guerriers qui remonte au premier roi du Portugal, il décrit la décadence d'une aristocratie censée représenter une chance de régénération pour la nation : Gonçalo manque à la parole donnée, compromet sa soeur avec le préfet dont il recherche l'appui, est la proie d'une invincible couardise.
La vie de ses ancêtres qu'il a entrepris de rédiger dans un roman historique à la manière de Walter Scott, où sont évoqués dans le bruit et la fureur les hauts faits et les vertus d'un aïeul médiéval, offre un contraste saisissant avec son existence pleine de compromissions. Ce roman dans le roman, où le vérisme le dispute à la parodie - qui est celle des écrivains hagiographes -, donne tout son relief à la satire sociale mordante et drôle qui occupe l'essentiel du livre...
Mais soudain, élu député, Gonçalo rejette la politicaillerie de la capitale et part tenter fortune en Afrique...
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