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L'île où les hommes implorent ; chronique d'un désastre amorcé

Couverture du livre « L'île où les hommes implorent ; chronique d'un désastre amorcé » de Jil Silberstein aux éditions Noir Sur Blanc
Résumé:

En 2012, La Terre est l'oreille de l'ours s'offrait comme une célébration du Vivant où notations en forêt, spéculations et remémorations se conjuguaient avec une mosaïque de lectures brassant sciences naturelles, environnement, éthologie, psychologie, poésie, spiritualité et anthropologie. Cinq... Voir plus

En 2012, La Terre est l'oreille de l'ours s'offrait comme une célébration du Vivant où notations en forêt, spéculations et remémorations se conjuguaient avec une mosaïque de lectures brassant sciences naturelles, environnement, éthologie, psychologie, poésie, spiritualité et anthropologie. Cinq ans plus tard, L'île où les hommes implorent s'attache, le temps de quatre saisons, à inventorier les éléments constitutifs d'une rapide dégradation des conditions de vie sur la planète Terre. D'où son sous-titre : « Chronique d'un désastre amorcé ».
Mû par une inquiétude que chaque mois s'emploie à confirmer, l'auteur n'en ressent que plus fort l'urgence d'explorer la palette des prodiges recelés par le monde qui s'étiole - ce à travers quatre entités géographiques : le territoire traditionnel des Innus du Québec-Labrador, l'île du Sud de la Nouvelle- Zélande, l'île cycladique de Sifnos et la campagne vaudoise où l'ancien Parisien a choisi de s'établir.
De lieux en peuples aimés, Jil Silberstein dit la splendeur d'un rituel particulier aux Nuu-chah-nulth de l'île de Vancouver, les prouesses d'une araignée (le Pholque phalangide), les enjeux du Pléistocène, l'exploration du Pacifique. Il s'initie à la dérive des continents. Sonde les motifs d'un marbre antique du sanctuaire de Delphes. Retrouve au coeur de la forêt subarctique le peuple innu dépossédé par le colonialisme. Célèbre l'écrivaine américaine Annie Dillard, le Tao te king et son cher Joachim Du Bellay.
D'une telle démarche « tous azimuts » résulte l'irrésistible goût d'observer à son tour. Et de chérir ce qui peut l'être encore.

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