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Dans le train lui revient le lointain souvenir d'une horloge à trotteuse glissante. Une horloge qui lui aurait prédit la mort de son frère des années avant l'accident... Encore sonnée par cette révélation que vient de lui faire sa mémoire, elle découvre dans sa boîte la lettre d'une certaine Claire Costa lui annonçant être la véritable soeur de ce frère disparu.
Dès leur rencontre, Claire lui propose un voyage pour retrouver cette horloge oracle et faire la paix avec sa peine. Un voyage en train vers la mer et dans le temps. Un voyage vers soi et les autres, vers l'amour et la vie. Une fugue en avant orchestrée par cette autre soeur qui semble détenir toutes les mélodies du monde et le pouvoir, à chacune de ses foulées, de faire résonner le sol à sa clé.
La narratrice, dont nous ne connaîtrons jamais le nom, comme pour lui conférer un rôle universel, n'a jamais vraiment fait le deuil de son demi- frère, Bruno, mort accidentellement à 24 ans, alors qu'elle en avait 15 ; lors d'un voyage en train, lui apparaît, dans sa rêverie, une horloge dans un garage, qui lui aurait annoncé la mort de son frère. Puis à son retour chez elle, elle trouve une lettre d'une certaine Claire, autre demi-sœur de Bruno, dont elle découvre l'existence, qui voudrait la rencontrer. Elles vont alors partir toutes les deux à la recherche de cette horloge.
Le personnage principal de ce roman est le temps, celui qui s'écoule, celui qui ramène au passé; celui qui s'accélère; les personnages sont à sa merci. Il se concrétise sous la forme des nombreuses horloges qui jalonnent le roman : celle du garage à l'origine de tout, des gares, d'un costume de théâtre, des rêves de la narratrice ainsi que l'horloge biologique.
Ce roman traite avec délicatesse du deuil, jamais surmonté, qui empêche d'avancer, de se projeter dans le futur, qui alourdit, qui vous attire vers le passé.
Ce roman est aussi un hommage à la musique, très présente, qui accompagne chaque étape de la vie de la narratrice; elle permet de trouver l'apaisement, de convoquer les souvenirs, de se laisser envahir par la nostalgie et une douce mélancolie.
Le style est délicat, l'écriture est poétique même si elle m'a paru parfois trop artificielle car donnant l'impression d'avoir été trop travaillée mais l'aspect onirique, le passage régulier entre réalité et rêve, les nombreuses coïncidences m'ont empêchée d'être totalement séduite par ce primo- roman.
Je remercie Belinda Bonazzi de m'avoir proposé son livre en SP et de la confiance qu'elle m'a ainsi témoignée.
L’horloge, c’est l’objet dont la narratrice (on ne connaîtra pas son prénom) a rêvé, endormie dans un train : une horloge à trotteuse glissante, qui l’avait subjuguée dans son enfance et qui lui annonçait peut-être le peu de temps qu’il lui restait à passer avec son frère Bruno avant un fatal accident de moto. Un présage qu’elle n’avait pas su déchiffrer à l’époque, et qui lui revient maintenant, des années après le décès de Bruno. Pourquoi ?
Claire, c’est la jeune femme qui lui a écrit une lettre, en se présentant comme la demi-sœur biologique de Bruno, et lui proposant de la rencontrer. Pourquoi ?
Le voyage en train, c’est donc celui de Claire et la narratrice vers la mer, un voyage qui descend vers le sud et remonte le passé, en espérant trouver des réponses à tous ces pourquoi.
Hasards ou coïncidences, onirisme et réalité, tout cela vient chambouler à point nommé le train-train de la vie de la narratrice, jeune femme solitaire et effacée, jamais réellement remise du deuil de son frère, quoi qu’elle ait pu (se faire) croire, et qui en avait presque oublié qu’il faut vivre sa vie « avant qu’elle vous passe sous l’nez ». Presque mais pas tout à fait, parce que quelques rencontres improbables et beaucoup de notes de musique permettront, au cours de ce voyage, à notre anti-héroïne de s’ouvrir à nouveau à l’aventure et aux autres.
Avec « L’horloge,… », Belinda Bonazzi livre un premier roman aux accents personnels, rempli d’humour et d’espoir, jamais larmoyant. J’ai trouvé l’écriture un peu trop travaillée et descriptive, mais l’histoire est captivante, émouvante, et l’auteure a sans aucun doute le sens des mots et de la métaphore. Un joli texte délicat et poétique sur le deuil et la résilience.
Je remercie Belinda Bonazzi de m’avoir proposé la lecture de son roman.
Voici un premier roman auquel je n'aurai certainement jamais prêté attention si l'autrice Belinda Bonazzi ne m'en avait pas proposé la lecture sur le site SimplementPro et je l'en remercie vivement.
Cette histoire, c'est celle d'une rencontre. Une rencontre entre la narratrice et Claire. Mais aussi la rencontre entre la narratrice et Bruno, ce frère qu'elle n'a presque pas ou si peu connu, décédé dans un accident de la route et dont Claire se présente comme la véritable soeur.
Cette histoire, c'est aussi celle du voyage en train jusqu'à la mer où Claire invite la narratrice à se rendre en sa compagnie à la recherche d'une mystérieuse horloge qui, sans qu'elle sache vraiment pourquoi la relie à Bruno dans un rêve.
Il y a beaucoup de poésie dans les mots que Belinda Bonazzi pose sur le papier pour nous confier cette histoire. Une grand douceur émane de ce récit, une tendresse sincère le porte. Et en même temps, le doute s'insinue, s'impose, persiste. Qui est vraiment la narratrice? Pourquoi ressent-elle soudain ce besoin impérieux de retrouver l'histoire de ce frère disparu? Pourquoi envisage-t-elle cette fameuse horloge comme un présage, l'annonce de la mort imminente de Bruno à laquelle elle n'a pas prêté attention et qui se rappelle à elle à son insu?
Beaucoup de questions nous habitent à cette lecture. Et on ne peut qu'avancer au rythme de ce voyage en train, au son des discussions, échanges, confidences que se font Claire et cette voix qui nous parle.
Un premier roman d'une grande musicalité. Une écriture sensible et une autrice à suivre. Assurément.
Aux éditions Maïa.
Célibataire, une jeune femme hôtesse d'accueil dans un théâtre a oublié de vivre, très marquée par le décès de son frère. C'est le souvenir d'une horloge funeste qui martèle son existence jusqu'à la réception d'une lettre d'une certaine Claire susceptible de venir tout bouleverser...
L'auteure nous invite à un voyage initiatique, une manière d'appréhender le deuil et d'apprivoiser sa douleur et ses manques. La narratrice n'a pas de nom, et nous pouvons tous nous y identifier. Sa quête à la recherche du temps perdu, va la rapprocher de l'amour et de la vie, accompagnée par les roulis du train.
L'écriture adopte un flou rythmique, habitée par l'Art et la musique. La narration nous transporte aussi fragile qu'habile, ourlée d'une élégante impétuosité.
Les rencontres sont des accompagnements où le hasard n'a pas sa place. On parle de concordance quand les souvenirs résonnent avec le présent avec une profonde justesse.
Ce récit fait la part belle à tous les espoirs d'ouverture et de réconciliation. Laissez-vous guider, la patience n'a nulle autre chemin...
On ne connaîtra pas son prénom. Pourtant, on va la suivre dans son voyage vers ses souvenirs et sa mémoire. On va l'accompagner dans sa rencontre avec Claire, Benjamin et Hugues. On va la soutenir dans sa peine, et la consoler de la perte de son frère...
Belinda Bonazzi a pris contact avec moi pour me proposer de lire son roman. J'ai accepté sans trop savoir ce que je découvrirais dans ses pages. J'avoue être totalement sortie de ma zone de confort...
Le roman de Belinda Bonazzi est une histoire tendre sur une jeune femme qui croit avoir fait le deuil de son frère mais qui, sans s'en apercevoir, s'empêche de vivre. Elle a le souffle court et ne perçoit les plus petites joies du quotidien. Les coïncidences du destin va pourtant l'amener à reprendre goût à la vie.
C'est une histoire remplie d'humour, qui ne tombe jamais dans le tragique. C'est une récit lumineux sur ce qui pourrait être sombre.
L'écriture est encore hésitante, très descriptive, mais l'envie est là. Belinda Bonazzi possède une oreille musicale et elle nous transmet avec justesse, cet amour des mots, des notes et cette petite mélodie enivrante qui rend la vie plus belle...
Je la remercie pour ce partage.
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