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« La folie ne serait-elle pas [...] de vivre prisonnier de l'identité simple, de s'obliger à n'être qu'un quand notre vie bouillonne de possibilités à réaliser ? » Cette pensée de Robert Alexis parcourt du début à la fin L'Homme qui s'aime. Le roman nous ramène au début des années 1890, à Paris. Au cours d'une soirée mondaine, un jeune dandy, riche héritier à la beauté « insoutenable », fait fortuitement une expérience qui le révèle à ses désirs les plus secrets. Dès lors, décidé à rester fidèle à ce qu'il comprend de lui-même, il va décider de vivre pleinement sa vie.
L'Homme qui s'aime est le neuvième roman de Robert Alexis. Né d'un manuscrit un temps abandonné puis retravaillé, il nous permet de retrouver le style - d'une grande pureté - de l'auteur et un imaginaire complexe qui, par sa quête de l'absolu, évoque le romantisme allemand et, de façon plus inattendue, Le Vagabond des étoiles de Jack London. Le roman témoigne par ailleurs d'une expérience d'écriture peu ordinaire : en reprenant les thèmes et les tensions qui formaient son premier roman, La Robe, Robert Alexis réussit la prouesse de les déployer avec une ampleur et une sérénité nouvelles, signe d'un écrivain en pleine maturité.
« Il n'est pire prison que celle que l'on bâtit autour de soi, sans y être forcé, avec ses murs de patronymes, de dates, d'adresses, de "goûts particuliers" On écrit du fond de cette nuit où ne luisent plus l'identité, l'idiosyncrasie, la "bonne santé mentale", que comme des lucioles n'éclairant que leur abdomen. » (Robert Alexis, in Le Matricule des Anges)
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