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L'homme qui avait recueilli les dernières paroles de Gunnar Andersson

Couverture du livre « L'homme qui avait recueilli les dernières paroles de Gunnar Andersson » de Henri Bonetti aux éditions Cohen Et Cohen
Résumé:

Le roman se déroule à Marseille pendant la grande canicule de l'été 2003. Un tableau de Monticelli, pépite du musée où Oreste Pappalardo est gardien, est prêté à Paris, pour une exposition thématique. Samba, voisin et protégé d'Oreste vole le tableau. Mais l'oeuvre appartient au meilleur ami de... Voir plus

Le roman se déroule à Marseille pendant la grande canicule de l'été 2003. Un tableau de Monticelli, pépite du musée où Oreste Pappalardo est gardien, est prêté à Paris, pour une exposition thématique. Samba, voisin et protégé d'Oreste vole le tableau. Mais l'oeuvre appartient au meilleur ami de Gilbert de Perrodil, le grand patron du groupe d'assurance Panopta, mécène de l'exposition où devait être exposé le Monticelli volé. De Perrodil n'admet pas qu'on ait fait de la peine à son ami. De Perrodil est fumasse. De Perrodil a les moyens de se venger. Il engage Karim Kacem, le détective privé spécialisé dans les problèmes autour de l'art pour retrouver le tableau et son voleur.

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Avis (1)

  • Excellent roman noir à multiples entrées et qui malgré cette donnée souvent perturbante pour un pauvre lecteur vite perdu comme moi, se suit sans perdre le fil ni de vue le tableau. Toutes ces entrées convergent vers la toile de Monticelli. Il y a Isabella la flicque, Samba et Fatou, Oreste le...
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    Excellent roman noir à multiples entrées et qui malgré cette donnée souvent perturbante pour un pauvre lecteur vite perdu comme moi, se suit sans perdre le fil ni de vue le tableau. Toutes ces entrées convergent vers la toile de Monticelli. Il y a Isabella la flicque, Samba et Fatou, Oreste le sage, Perrodil le mécène et Urbain le propriétaire du tableau, Karim le privé, Step le tueur, et encore d'autres personnages : un commissaire obsédé, un délégué syndical pas très clair, des marlous, des caïds, des tués par erreur ou précipitation, ... et Gunnar Andersson, que personnellement je ne connaissais pas, ex-joueur de foot, gloire de l'Olympique de Marseille des années 50.

    Tout cela s'imbrique parfaitement et en quelques retours en arrière lorsqu'on change de narrateur, le lecteur capte la totalité de l'affaire. Il y a en plus, Karim, le privé qui raconte en italique et après coup son histoire à un nègre chargé d'écrire sa bio et qui explique bien des choses.

    Henri Bonetti construit son roman de manière très originale, ce qui rend son histoire diablement intéressante et changeante. Et la légèreté du début s'efface bientôt au profit d'une noirceur qui n'est néanmoins jamais délestée totalement d'un certain humour. L'histoire devient au fil des pages plus profonde qu'il n'y paraissait au départ, parle de la jeunesse d'origine étrangère d'il y a quinze ans, du poids des traditions familiales, du monde des petits malfrats, des flics corrompus, ...

    Une vraie belle histoire avec des personnages nombreux et attachants arrivés là-dedans par hasard, qui tourne autour d'un tableau et d'un peintre méconnu, Monticelli, qui pourtant fut un modèle pour Van Gogh. C'est cela qui est bien dans les polars de Cohen&Cohen, on apprend toujours sur l'art, la peinture en particulier. Et Henri Bonetti de nous intéresser à Monticelli avec élégance et parfois parler local. et Gunnar Andersson, le footballeur dans tout cela ? Eh bien, vous le saurez en lisant ce formidable polar.

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