Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
L'Homme précaire est à la littérature ce que La Métamorphose des dieux est aux beaux-arts.
Malraux propose d'appliquer à la littérature la périodisation de l'histoire de l'art qu'il avait dégagée pour renouveler notre expérience des oeuvres : une première période de figuration d'un surnaturel invisible, objet de prière et de dévotion ; une deuxième, à partir de la Renaissance, au cours de laquelle l'art visait à représenter le monde réel, pour s'approcher toujours plus de l'illusion ; mais plus cette illusion était poussée, plus elle occultait l'acte créateur, qui, dans un troisième temps et grâce à la rupture initiée par Manet, devint désormais l'essentiel.
Appliquée à la littérature, cette tripartition en bouleverse notre conception. La fiction est la notion pivot qui permet de distinguer respectivement les trois moments. Elle est, pour chacun d'entre nous, une expérience majeure : parce qu'elle nous fait vivre par procuration une vie, c'est-à-dire un temps autre que le nôtre, elle porte plus loin qu'un simple divertissement.
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Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Un véritable puzzle et un incroyable tour de force !