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Leur morale et la notre

Couverture du livre « Leur morale et la notre » de John Dewey et Leon Trotski aux éditions Empecheurs De Penser En Rond
Résumé:

Depuis son exil au Mexique, en 1937, Trotski écrit Leur Morale et la nôtre en réaction aux staliniens, qui ont laissé croire que, pour les marxistes, " tous les moyens sont bons ". Il montre que la fin et les moyens sont liés dialectiquement. Il demandera au grand philosophe américain John Dewey... Voir plus

Depuis son exil au Mexique, en 1937, Trotski écrit Leur Morale et la nôtre en réaction aux staliniens, qui ont laissé croire que, pour les marxistes, " tous les moyens sont bons ". Il montre que la fin et les moyens sont liés dialectiquement. Il demandera au grand philosophe américain John Dewey de réagir sur cette question. La réponse de Dewey, dont ce livre propose la première traduction française, montre les convergences entre le pragmatisme et le marxisme.
Pour la première fois sont réunis et présentés le célèbre essai de Léon Trotski " Leur morale et la nôtre " et la réponse, inédite en français, de John Dewey, philosophe pragmatique américain. Ce dialogue entre philosophie marxiste et philosophie pragmatique porte sur l'accusation qui leur est faite de défendre une maxime honnie de la morale bienpensante : " La fin justifie les moyens. " Si Trotski et Dewey la défendent, ils en donnent une signification profondément divergente qui fait écho à leurs engagements respectifs pour changer le monde. La fin justifie-t-elle les moyens ? À l'heure où se mobiliser contre la menace nazie est la " fin primordiale ", n'était-il pas justifié d'éviter toute division entre les " forces de progrès " ? Lorsque, depuis son exil au Mexique, Trotski appelle à la création d'une commission d'enquête internationale pour montrer le caractère mensonger des accusations portées contre lui lors des procès de Moscou, de nombreux intellectuels de gauche refusent de s'engager. Dewey, lui, accepte sans hésiter. Leur dialogue constitue une sorte d'épilogue à la rencontre entre deux résistants au consensus moral dans un moment particulièrement tragique. Alors que nous sommes confrontés à de nouvelles menaces et à de nouvelles demandes de mobilisation, comment pouvons-nous hériter de ce débat ?

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