Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Les désirs de l'homme sont illimités ; sitôt satisfaits, il en faut davantage. C'est contre cette course folle qu'Épicure appelle chacun à limiter ses désirs (non pour se mortifier, mais afin de pouvoir les satisfaire pleinement), ou plutôt à comprendre qu'ils sont déjà limités, de fait et par la nature même. Seule notre imagination les ouvre à l'infini, nous vouant ainsi à la poursuite perpétuelle de ce qui nous manque et qui ne pourrait, une fois atteint, nous combler.
Épicure est celui qui « fixa des bornes au désir comme à la crainte ». À la crainte, puisqu'il nous aide à comprendre que ce qui nous effraie le plus - les dieux, la mort - n'est pas à redouter (ceux-là parce qu'ils ne s'occupent pas de nous, celle-ci parce qu'elle n'est rien). Et aux désirs, en nous apprenant à y distinguer trois catégories différentes : les désirs naturels et nécessaires, qui visent essentiellement à supprimer la douleur et sont pleinement satisfaits lorsque celle-ci a disparu. Ces désirs sont toujours bons et le plus souvent faciles à assouvir ; les désirs naturels et non nécessaires (le désir sexuel, les désirs esthétiques, etc.). Il n'y a pas lieu de les condamner, mais il est dangereux d'en devenir esclave ou même de les laisser indéfiniment s'accroître ; les désirs ni naturels ni nécessaires, qu'Épicure appelle aussi les désirs vains ou vides (gloire, pouvoir, honneurs, richesse, luxe, etc.) , qui deviennent illimités et cessent en cela d'être naturels.
La leçon d'Épicure : jouir le plus possible, mais en désirant le moins possible (puisqu'on ne désire, à la limite, que ce dont on a naturellement besoin).
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Nostalgique, nomade ou plutôt romantique ? Trouvez le livre de la rentrée qui vous correspond !
Nouveaux talents, nouveaux horizons littéraires !
Des romans, livres de recettes et BD pour se régaler en famille !