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Les yeux perdus

Couverture du livre « Les yeux perdus » de Diego Agrimbau aux éditions Dargaud
  • Date de parution :
  • Editeur : Dargaud
  • EAN : 9782205089769
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

1916, quelque part sur le front de l'Est, entre Pologne et Russie, trois orphelins sont les seuls survivants dans un orphelinat.
Derrière le portail, tout n'est plus que dévastation, ruines et décomposition. Ils n'ont qu'un seul moyen de survie : attirer, tuer et manger les soldats blessés... Voir plus

1916, quelque part sur le front de l'Est, entre Pologne et Russie, trois orphelins sont les seuls survivants dans un orphelinat.
Derrière le portail, tout n'est plus que dévastation, ruines et décomposition. Ils n'ont qu'un seul moyen de survie : attirer, tuer et manger les soldats blessés cherchant un endroit où s'abriter. Un des enfants ne peut plus supporter ce semblant de vie. Il découvre de nouveaux amis - les seuls ? - dans les magnifiques poupées victoriennes qui peuplent les étagères d'une des pièces vides de l'orphelinat. Les poupées acceptent de l'aider à une seule condition : qu'il leur donne des yeux pour remplir leurs orbites vides...

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Avis (2)

  • Un conte horrifique en bande dessinée. Voilà un album original avec une atmosphère qu’on a rarement l’occasion de ressentir dans le monde de la BD.

    1917, quelque part en Europe sur le front… 2 enfants, Otto et Ofélia ramènent un soldat mal en point à leur orphelinat où les attend Maurice,...
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    Un conte horrifique en bande dessinée. Voilà un album original avec une atmosphère qu’on a rarement l’occasion de ressentir dans le monde de la BD.

    1917, quelque part en Europe sur le front… 2 enfants, Otto et Ofélia ramènent un soldat mal en point à leur orphelinat où les attend Maurice, fils du directeur de l’institution. La suite ne se raconte pas mais attention, elle est sanglante… C’est la guerre, et la nourriture manque, Maurice a la solution.

    Un récit noir, glauque et qui file des frissons dans le dos… avec un dessin bien adapté qui parvient à planter solidement l’ambiance qu’on pouvait attendre d’un tel récit. A noter la présence d’horribles poupées victoriennes, dignes réincarnations de Chucky, qui ne sont cette fois pas tout à fait du côté du mal…

    Un album vraiment à part, pour les amateurs du genre bien sûr, mais aussi pour les curieux qui ont envie de se faire peur en lisant une BD, tard le soir… avec ou sans lumière allumée.

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  • 1916, entre la Pologne et la Russie, un orphelinat perdu au milieu d'un monde en ruines. Il ne reste plus rien, seuls trois enfants ont survécu... Mais comment ? Maurice Nunrk, ventripotent fils des directeurs de l'institution, dirige et impose ses décisions aux deux autres. Otto et Ofélia,...
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    1916, entre la Pologne et la Russie, un orphelinat perdu au milieu d'un monde en ruines. Il ne reste plus rien, seuls trois enfants ont survécu... Mais comment ? Maurice Nunrk, ventripotent fils des directeurs de l'institution, dirige et impose ses décisions aux deux autres. Otto et Ofélia, orphelins doivent obéir pour survivre... Pour cela, ils attirent les soldats dans l'orphelinat.. Et alors qu'ils s'apprêtent à déguster un bon repas, Maurice les décapite pour qu'ils servent de nourriture... Otto n'en peut plus et pour ne pas sombrer, il va être aidé par des poupées...

    Comment ne pas penser à "Chucky" ou à l'affiche de "The Game" de David Fincher quand on voit cette couverture qui est bien plus subtile qu'on ne peut l'imaginer. Comme souvent, après avoir refermé la bd, je la regarde à nouveau et y découvre de nouveaux indices... J'adore ça. Sinon, cette histoire parle de hache, de sang, de morts, de repas à base d'humain (bienvenue chez "Sweeney Todd : Le Diabolique Barbier de Fleet Street") d'orphelins et de poupées vivantes... Et bien, vous savez quoi ??? Quel plaisir, j'ai été happé par l'histoire, le récit est diaboliquement bien construit et les personnages, enfin surtout Maurice, sont bien dérangés... Que dire du graphisme ? Le travail de Juan Manuel Tumburus est superbe, avec une mention spéciale pour les regards.
    Et pour finir, entre le prénom d'un des personnages, l'histoire et le style graphique, on ne peut qu'y voir un clin "d'œil" à l'expressionniste Otto Dix !

    Alors oui, on va éviter de faire lire cette BD aux enfants. Mais que c'est bon, c'est même très bon. J'ai pris malin plaisir à voir une tête coupée par un gosse dès la 8ème page (quand je vous dis que je suis un psychopathe moi aussi, vous ne me croyez pas)... Allez-y les yeux fermés, enfin non, surtout gardez-les ... bien ouverts... Et ne les perdez pas...

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