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Rosemary, jeune humaine inexpérimentée, fuit sa famille de richissimes escrocs.
Elle est engagée comme greffière à bord du Voyageur, un vaisseau qui creuse des tunnels dans l'espace, où elle apprend à vivre et à travailler avec des représentants de différentes espèces de la galaxie : des reptiles, des amphibiens et, plus étranges encore, d'autres humains. La pilote, couverte d'écailles et de plumes multicolores, a choisi de se couper de ses semblables. Le médecin et cuistot de bord occupe ses six mains à réconforter les gens pour oublier la tragédie qui a condamné son espèce à mort. Le capitaine humain, pacifiste, aime une alien engagée dans la guerre. L'IA du bord hésite à se transférer dans un corps de chair et de sang.
Les tribulations du Voyageur, parti pour un trajet d'un an vers une planète lointaine, composent la tapisserie chaleureuse d'une famille unie par des liens plus fondamentaux que le sang ou les lois : l'amour sous toutes ses formes.
Loin de nous offrir un space opera d'action et de batailles rangées, Becky Chambers signe un texte tout en humour et en tendresse subtile, et réussit le prodige de nous faire passer en permanence de l'expérience d'un exotisme avéré à la sensation d'une familiarité saisissante.
Un bon space opera dont je n'ai pas l'habitude car même si je lis de vraies BD SF, je ne suis pas forcément attirée par les romans, mais je trouve qu'il s'agit ici de science-fiction très soft, difficile de classer cet ouvrage au final…
Il faut dire qu'on retrouve ici des thématiques bien humaines : impossible de ne pas s'y retrouver dans cette ode à l'amour inter espèces, idem pour le transgenre ou la question de l'IA…
J'ai parfois eu l'impression de me retrouver dans un épisode de Star Wars avec toutes ces espèces intergalactiques rencontrées au détour d'une planète marchande : multilingue, multilook, multilove…
Mais ne vous attendez pas à une quelconque bataille de vaisseaux, que nenni ou alors un tout petit peu : c'est un texte plein de tendresse et d'humour qui parle surtout d'AMOUR.
Si les reptiles ne vous effraient pas trop, si l'idée de serrer la main à une paire de tentacules vous laisse de marbre et si vous êtes calés en langues vivantes (on vous excusera tout de même si vous ne traduisez pas le Klip ou l'exodien dans le texte), alors vous êtes prêt pour une virée sur le Voyageur !
Il suffira d'embarquer avec Rosemary, la jeune humaine inexpérimentée vient tout juste de rejoindre l'équipage de ce vaisseau tunnelier (il creuse des trous dans l'espace… Pas trop le vertige?). J'apprends que le tome 2 Libration est sorti en 2017, enfin il ne s'agit pas vraiment d'une suite puisqu'il reprend quelques personnages du premier volume pour élargir encore l'histoire… On peut tout à faire lire le premier tome sans devoir attendre la suite au prochain numéro.
Bonne lecture!
Un livre que j'ai aimé. C'est bien pensant mais globalement bien pensé? Les thématiques abordées sont d'actualité et une bonne première mise en place d'une société diverse mais surtout tolérante et qui ne juge pas. Un petit livre tendre et plein d'humanité. Ses qualités sont aussi ses défauts : peu de conflits, choix de la facilité, et manque de fil conducteur. Mais c'est ce que j'ai aimé
L’espace d’un an est le space-opéra pour ceux qui n’aime pas le space-opéra ou pour ceux qui ont peur de se lancer.
Ici l’histoire ne tourne pas autour d’une guerre intergalactique avec plein de vaisseaux et de batailles. On suit un tunnelier donc un vaisseau qui va faire des tunnels dans l’espace pour raccourcir les temps de parcours. Suivre ce vaisseau laisse imaginé que l’on restera loin d’une éventuelle guerre. Le coeur du récit est l’équipage qui forme un vrai cocon. C’est une communauté complètement improbable, les personnages sont de différentes espèces et des espèces des modes de vie a priori incompatibles. Tout ce petit monde va vivre en vase clos et former une famille farfelue. Ils mènent des missions, doivent régulièrement se ravitailler et en profitent pour découvrir différentes planètes avec différents modes de vie sans émettre de jugement. Bien sur, ça va partir en quenouille mais l’action n’est clairement pas le coeur de ce roman. Le principal ici est vraiment les relations humaines, les modes de vie, la tolérance et l’acceptation des différences. Le panel de personnage est très large. On passe du personnage asocial, qui ne voit que par son élevage d’algues et comme les algues fabriquent le carburant, il vaut mieux le ménager ; au pilote à l’aspect de « lézard géant » dont le peuple vit en groupe fluctuant selon l’âge, sans élever leurs enfants eux-même et avec une structure poly-amoureuse.
Le capitaine a une relation avec une personne d’une autre espèce qui ne passerait pas au niveau de l’opinion générale mais ne pose aucun soucis pour l’équipage etc etc. Il y a une variété de comportements, de représentations de soi, de sexualités et de romantismes importante.
Comme dans toutes les familles, il y a des conflits mais tout se passe naturellement. Chaque membre a un passé dense, souvent compliqué et qui le rend très tangible. Le groupe forme vraiment une famille complexe et attachante qu’il fait bon suivre. Entraide, humour, tolérance, diversité de la vision du monde c’est un roman dans lequel on se sent bien.
Il fonctionne en tome unique mais il est possible de retrouver les personnages.
Alors qu'il a au début fallut un kickstarter pour que ce livre sorte en auto-publication, il a finalement été repéré et publié chez Hodder avant d'être enfin traduit dans quelques pays dont la France chez L'Atalante. Autant vous dire qu'on est presque passé à côté d'un superbe space-opera où j'ai vraiment trouvé tout ce que j'aimais dans la science-fiction : de longs voyages dans l'espaces, des espèces extra-terrestres nombreuses et variées, et une bonne dose de réflexion autour de thèmes vraiment intéressants.
L'intégration à ce drôle d'équipage pour le moins hétéroclite se fait tout en douceur car le lecteur n'est pas le seul à le découvrir. Il y a en effet un nouveau membre sur le Voyageur : Rosemary, la nouvelle greffière. En découvrant ses nouveaux camarades et leurs habitudes, elle aide le lecteur à se faire lui aussi une place dans l'équipage.
On découvre ainsi petit à petit toute l'étendue de l'imagination de l'auteure, toute la profondeur de l'univers qu'elle a créé. L'équipage n'est pas uniquement constitué d'humains : il y a aussi Sissix, une aandrisk (sorte de vélociraptor aux plumes chatoyantes et dont la conception de la famille est vraiment intéressante), Ohan, un sianat qui vit avec un parasite qui lui confère des pouvoir étranges et pour le moins abstraits et monsieur Miam, un grum (espèce de limace à 6 pattes, l'un des derniers de sa race, mais un super cuistot !) et au fur et à mesure des missions et escales, son univers devient toujours plus riche et on rencontre de nombreuses autres espèces. J'ai adoré découvrir toutes ces cultures si différentes de la nôtre. Elles sont d'ailleurs très souvent confrontées, notamment au sein de l'équipage, et nous font réfléchir, parfois de manière vraiment rigolote.
Et c'est ce qui fait toute la force de ce livre : la relation des différents membres de l'équipage. Rosemary prend petit à petit connaissance de l'histoire de chacun, même la sienne va être découverte alors qu'elle essayait de la cacher, et son destin va en être changé. Elle va vraiment découvrir des personnes en qui elle peut avoir confiance, des personnes différentes et dont elle se sent pourtant si proche. C'est un livre extrêmement humain et beau. Les histoires d'amour, les relations amicales ou fraternelles sont vraiment fortes. Tout cela fait que l'on s'attache énormément aux personnages.
Et toutes ces relations évoluent au fil des missions et des épreuves. Le Voyageur est un gros tunnelier, il creuse des passages pour aller d'un point de l'univers à un autre. C'est un travail laborieux, des missions longues et parfois dangereuses comme celle que l'on va suivre dans le livre. Certains passages vous coupent le souffle, l'équipage se retrouve parfois dans des situations pas possibles ! Mais l'unité au sein de l'équipage les aide toujours à s'en sortir.
C'est un livre qui m'a vraiment transporté. J'ai trouvé la vision du futur de l'auteure vraiment intéressante et la culture des différentes nouvelles espèces qu'elle introduit vraiment passionnante. Elle a parfois inventé jusqu'au langage de certaines espèces ! L'espace d'un an réunit vraiment tout ce que je recherche dans un livre de science-fiction et m'a vraiment fait voyager. J'espère que la suite va être traduit, car cette auteure mérite vraiment d'être lue ! Merci au forum Mort-Sûre et à L'Atalante pour la découverte !
http://bookshowl.blogspot.fr/2017/01/lespace-dun-becky-chambers.html
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