Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
C'est la fête à Montcoeur ! Le maire a décidé d'organiser un « pique-nique de l'amitié et du vivre-ensemble ». Hélas, le vivre-ensemble a du plomb dans l'aile, ou plutôt un pic à brochette dans les fesses. Celles du maire, en l'occurrence, victimes d'une agression de Berthe, l'ancienne amante de Mimile.
La fête est donc de courte durée, d'autant qu'on apprend bientôt la mort d'Armand Garan-Servier, le patron de l'entreprise qui porte son nom.
À son décès s'ajoutent d'ailleurs plusieurs incendies inexpliqués qui ne font qu'attiser les tensions déjà palpables dans le village...
De son côté, à Paris, Antoine participe à la manifestation du 1er mai, où il s'oppose à la violence d'un militant des « black blocs », avant de se retrouver à l'hôpital après une charge policière musclée. Et il n'est pas au bout de ses peines...
L'événement lui vaut également une empoignade avec Pierrot, venu lui rendre visite. Un accrochage symbolique, qui témoignerait presque de l'impossible réconciliation au sein de la grande famille de la gauche...
Lupano et Cauuet signent un nouvel épisode jubilatoire des Vieux Fourneaux, une série qui concilie engagement social affirmé et conscience politique éclairée, le tout servi par un humour joyeux et un humanisme contagieux.
Berthe est plus que jamais le personnage le plus important des Vieux Fourneaux. Elle n’a rien oublié des humiliations passées et n’hésite pas à agir, même si ça doit bouleverser le « Pique-nique de l’amitié et du vivre ensemble ! »
Voilà un joli panneau qui ne laisse augurer rien de bon…
Organisée par Monsieur Larquebuse, le maire de Montcoeur, cette fête villageoise se déroule assez bien lorsque Berthe entre en scène, aux côté de Mimile. J’apprendrai, à la fin de ce tome 7, pourquoi elle a planté une pique à brochette dans les fesses du maire !
« C’est bien fait pour son cuuuul ! J’aurais dû en mettre une douzaine, comme à la corrida ! », hurle-t-elle aux gendarmes du PSIG venus arrêter cette dangereuse terroriste.
Avec ça, cet album ne manque pas de sel. Il y a la grande manif à Paris. Pierrot marche en tête avec les « anarchos » tandis qu’Antoine est avec la CGT, plus à l’arrière.
Comme pour les autres tomes des Vieux Fourneaux, Wilfrid Lupano ne laisse pas passer une page sans une réplique savoureuse, bien sentie, géniale souvent, excellente toujours, par rapport à la vie en société.
Il met par exemple en exergue ces travailleurs étrangers qui viennent ramasser les fruits, accomplir en général des travaux que les autochtones ne veulent plus faire. Chauds comme le climat montre leurs conditions de vie et leur situation particulièrement précaire avec la menace des extrémistes de droite comme ce jeune du village qui s’est laissé embrigader par des fachos de la ville où il étudie.
Sophie est là, bien sûr. Elle tente de colmater les brèches, de prouver que Berthe n’est pas foldingue.
Il y a, de nouveau l’usine Garan-Servier dont le fondateur vient de mourir. C’est l’occasion de montrer toutes les dérives de la mondialisation et de rappeler que ce sont ceux qui ne travaillent pas qui récoltent les bénéfices grâce à l’optimisation fiscale et à leurs actions.
Quant aux dessins de Paul Cauuet, mis en couleur par Jérôme Maffre, ils sont toujours aussi expressifs. Les scènes de bagarres, d’échauffourées sont bien sûr réussies mais qu’elle est belle cette image montrant une Berthe renfrognée arrivant au pique-nique aux côtés d’un Mimile hilare, avec une bouteille de vin rouge sous le bras ! Il ne se doute pas…
À nouveau, je me suis régalé avec Les Vieux Fourneaux, tome 7, intitulé Chauds comme le climat et j’attends de lire le tome 8.
Donc, à suivre…
Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2025/01/cauuet-et-lupano-les-vieux-fourneaux-7.chauds-comme-le-climat.html
Le charme et l’espièglerie de nos petits vieux sont bien au rendez-vous !
Si la série a pu connaître des tomes parfois inégaux, celui-ci restera parmi l'un des plus aboutis. Un tome 7 aux petits oignons !
On y retrouve nos protagonistes et leurs caractères bien trempés en prise avec des problèmes sociétaux très actuels. Pas de spoilage sur les différents sujets qui traversent cet album. Evidemment, il y a des prises de becs, des avis qui divergent et on se bouffe le nez. Les dialogues truculents et clins d’œil sont distillés tout du long des pages. Alors, oui, on est sur des personnages parfois caricaturaux et un discours bien pensant sur la forme. Pour autant, Lupano nous a scénarisé un album cohérent, haut en couleurs et rondement mené jusqu’à la toute dernière case.
De son côté, le dessin de Cauuet est toujours agréable, de même que la colorisation de Maffre.
Un tome qui combine parfaitement humour et politique ! À lire sans hésitation donc si vous aviez été quelque peu déçu précédemment...
Ils sont de retour et c'est déjà le tome 7 ! J'en suis étonné car, pour être honnête, je n'ai pas été un lecteur très assidu de la série... Mais j'avais envie de voir ce qu'il en était.
Montcoeur fête le vivre ensemble autour de son maire et autant vous dire que la fête ne va pas durer longtemps. L'album débute comme finissent les Astérix et on est vite embarqué dans un récit dynamique ... De manifs en incendies louches, de travailleurs sans papiers en dérive identitaire, ce tome 7 aborde de nombreux thèmes qui résonnent bien avec les problématiques actuelles.
Si l'aspect politique est toujours aussi présent et assumé, l'humour n'est pas en reste. Lupano propose un récit bien mené, les personnages sont toujours aussi forts et les dialogues très réussis, On se régale à suivre les échanges des vieux compères.
Le dessin est à la hauteur. le trait vif et semi-réaliste de Cauuet apporte beaucoup de vie et d'entrain bien aidé par les couleurs de Jérôme Maffre.
Je dois dire que j'ai passé un vrai bon moment avec ce récit plutôt vénère et ces vieux qu'on a beaucoup de plaisir à retrouver. Comme quoi on peut concilier divertissement et engagement.
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Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...