Tentez de gagner l’un de ces trois romans
Deux ans que Céline Carenti a disparu, en descendant chercher du pain. Depuis, pas de nouvelles. Installé dans l'appartement que sa grande soeur occupait, Jules cherche des réponses. Mais les souvenirs ne disent pas tout. Rêveur et solitaire, le jeune homme est surtout un menteur pathologique : il s'invente même des cancers, des histoires... Dans les pas de l'absente, il écrira la sienne.
Entre l'amour, qu'il découvre au palier du dessous, et son enquête au jour le jour, Jules apprendra la vie, entre autres vérités provisoires...
Tentez de gagner l’un de ces trois romans
Gagné à un jeu-concours sur lecteurs.com, "Les vérités provisoires" (quatrième roman de Arnaud Dudek) est une très bonne découverte.
Un roman court, léger, facile à lire grâce à une écriture fluide et simple. Malgré la perte d’un être cher (Céline Carenti, sœur de Jules), l'histoire ne manque pas d'humour et de bonne humeur. Un livre sur le passage à l'âge adulte réussi.
Un auteur talentueux à découvrir.
Merci encore à Lecteurs.com de m'avoir permis de gagner ce livre de poche. Ma note : 4/5
C'est le premier roman que je lis de cet auteur, et j'ai bien aimé !
Dès le début, on apprend la disparition de Céline Carenti, laissant derrière elle sa famille et ses amis dans la tristesse. Son frère, Jules, décide de mener son enquête de son côté, persuadé de trouver le fin mot de l'histoire. Il décide donc d'emménager dans l'appartement de sa sœur. Entre les vérités, les mensonges qu'il envoie à tout va, et l'amour, que va t-il se passer?
La plume de l'auteur est agréable. C'est vraiment l'auteur qui nous parle, du moins c'est l'impression que ça m'a donné. Des chapitres très courts, entraînants, qui m'ont donné envie de continuer à tourner les pages sans m'arrêter. Je l'ai donc lu en une journée! Au cours des pages, on apprend pourquoi Jules ment, ce qui le tourmente, et on avancée dans l'enquête. Et puis l'amour croise sa route. :)
Je ne vais pas en dire plus car c'est un roman plutôt court, et je n'ai pas envie de spoiler les gens ^^. En tout cas, je conseille ce roman, il est frais, entraînant, rapide, et très bien écrit. Je vais très certainement me procurer d'autres romans de cet auteur pour continuer de découvrir son univers.
Découvert grâce Lecteurs.com, merci. Très facile d'approche, le sujet est intéressant, comment un être humain gère la disparition d'un proche, les questions le doute, ne pas savoir. Le temps qui passe, des souvenirs qui s'estompent ou laissent place à des découvertes, des vérités cachées. Le choix de toucher au plus près l'abîme pour remonter ensuite à la surface et respirer normalement
Une écriture trop rapide parfois, dommage
Petit roman de par sa taille, mais tellement grand par son contenu. Je découvrais cet auteur et j'en suis ravie, un grand merci à Lecteurs.com, car quelle découverte. Un livre qui se lit presque d'une traite car très judicieusement chapitré court. Céline, jeune fille en apparence sans soucis et joyeuse, disparaît un beau jour sans prévenir. Chaos familial, parents déchirés par le chagrin, et un frère Jules qui sous ses apparences, indolent et je m'en foutiste, ne comprend pas et n'admet pas cette disparition. Menteur patenté depuis sa tendre enfance, il aime enjoliver le quotidien, sauf qu'aujourd'hui sa précieuse soeur n'est plus là, et il n'arrive plus à avancer. Il décide de mener sa propre enquête pour découvrir ce qu'il est advenu de Céline. Ses errances et ses mensonges vont l'amener bien malgré lui à une forme de nouveau bonheur. J'ai beaucoup aimé le style narrateur, un roman qui débute poussivement, et au fur et à mesure, Jules, personnage central et attachant nous entraîne dans sa recherche de la vérité et pique notre curiosité au point de ne plus le lâcher. Seul bémol, la fin que je ne dévoilerai pas, mais qui m'a laissée frustrée.
Il est des livres que vous ouvrez presque les yeux fermés, de ceux dont vous soupçonnez de retrouver les qualités de la plume parce que vous avez déjà lu des romans de l'auteur.e, de ceux aussi dont vos amis vous ont parlé, en bien évidemment, et que vous êtes un brin conditionné.e par leur engouement, de ceux encore qui traitent d'un sujet qui vous intéresse tout particulièrement, de ceux enfin dont les premières lignes ou bien la 4ème de couverture vous ont tout simplement hameçonné.e... ou pour mille autre raisons encore dont vous voulez garder le secret !
Et puis, il y a des livres que vous ouvrez sans rien savoir d'eux, de ceux qui tissent le premier lien entre un.e écrivain.e et vous, de ceux aussi qui n'ont pas été médiatisés et pas ou peu relayés par la blogosphère, de ceux encore dont le titre ne vous dit absolument rien, voir sème le doute et l'entretient !
Et bien, "Les vérités provisoires" font partie de ceux-là.
Ma seule confiance, je la devais à la Maison d'édition : Alma éditeur. N'oublions pas effectivement les Maisons d'édition, sans elles, pas d'auteur.e.s, pas de romans, pas de librairies... le monde ne serait alors pas ce qu'il est !
"Les vérités provisoires", avouez que le titre en lui-même n'est pas pour vous rassurer ! Des vérités, ah bon, il n'y en aurait pas une seule (je plaisante bien sûr !), provisoires, aïe, là, il est question de temporalité, rien n'est donc certain dans le temps. Associer des vérités au qualificatif provisoire relèverait presque du défi, et bien ni l'auteur, ni l'éditeur, n'ont reculé et ils ont bien fait.
Je vous livre quelques mots de l'histoire :
Une jeune femme, Céline Carenti, 22 ans, étudiante, sans histoire, est disparue. Que dis-je ? Je n'en sais rien en fait ! Non, ce que je sais, c'est qu'elle a quitté son logement et qu'elle n'y est pas revenue, que son frère, Jules, après 2 ans et 3 mois sans nouvelle de sa soeur, a décidé d'investir son appartement pour mener son enquête à lui. Il veut explorer tous les objet et remonter le fil de leur histoire. Il veux trouver un indice qui le mettra sur la voie de Céline. C'est là que le roman commence !
Pour tout vous dire, j'ai aimé le temps d'un livre me laisser porter par le mystère suggéré par le titre de ce roman et ses premières lignes. J'ai aimé accompagner Jules dans sa quête. Nous ne sommes pas dans un roman policier, non, Sherlock Holmes n'est pas en vue. Nous sommes sur des recherches menées par un être affecté par l'absence de sa soeur, ça pourrait être moi, ça pourrait être vous.
J'ai apprécié l'approche des objets de cet appartement, comme autant de traces d'une vie passée dans une intimité préservée. Je ne m'étais jamais posé la question de ce que pourraient témoigner toutes ces choses qui font mon quotidien quand je ne serai plus là, mais effectivement, à bien y réfléchir, pour ceux qui restent, ils pourraient être les marques d'une vie menée avec passion.
J'ai été sensible à la notion d'oubli des êtres disparus. Dans le jours qui ont suivi la nouvelle, les proches se sont mobilisés, des inconnus aussi ont prêté main forte, et puis, très vite, d'autres disparu.e.s ont pris le relais dans les actualités, la disparition de Céline est devenue pour les services de police une parmi d'autres. Les proches ont chacun développé un instinct de survie, les parents étaient divorcé depuis 5 ans, la mère de Céline a décidé de quitter la terre nationale pour un autre territoire, cherchant dans l'exil le chemin de la résilience, le père, lui, a monté une association et a mené le combat pour retrouver sa fille, connaître la vérité, et puis, il y a eu l'initiative du frère. Avec ce roman, c'est le poids de l'absence, la douleur du manque, la souffrance liée au désespoir, la culpabilité aussi qui sont mis en lumière.
Comment vivre, survivre, quand un drame de cet ordre vous frappe ? C'est aussi ça qui est abordé dans ce roman, il y a la version de Jules, comment lui-même voit la vie, évolue avec les autres, et puis il y a celle de Bérénice, la voisine de Céline qu'il va rencontrer lors d'une intervention des pompiers dans l'immeuble pour secourir un monsieur âgé. En fait, avec cette installation de Jules dans un nouvel appartement, celui de sa soeur, c'est non seulement le dedans qu'il va découvrir, mais aussi le dehors, ce qui constituait l'univers de sa soeur, son environnement urbain, social... ces changements ne vont pas manquer de faire évoluer sa vie.
J'ai aimé ce roman de Arnaud DUDEK dont je découvrais la plume, fluide. J'ai été séduite aussi par le fait qu'il ne délivre pas tous les secrets et qu'il ne nous donne que quelques clés de compréhension pour se construire chacun son scénario.
http://tlivrestarts.over-blog.com/2017/08/les-verites-provisoires-de-arnaud-dudek.html
Lorsque Jules s'installe dans l'appartement où vivait Céline sa soeur mystérieusement disparue depuis 2 ans, c'est un peu comme s'il se déshabillait d'une vérité construite depuis l'enfance par ses perceptions et par l'influence des discours entendus, pour en intégrer une autre, celle tout aussi aléatoire, de la vie de sa soeur. Car finalement, qu'est-ce que peut être la vérité pour ce menteur quasi-pathologique ? Celle que lui transmet sa mémoire phénoménale ? Celle qui se cache dans les meubles, les objets et les écrits laissés par Céline ? Celle qu'il trouve sur la peau d'une jolie voisine ? La vérité ne se définit-elle que par rapport aux distorsions qu'apportent ses mensonges à une réalité, de toute façon toujours perçue différemment ? le gouffre que creuse Céline par son absence est aussi une vérité, mais qui n'a rien de provisoire, celle-ci. Peut-être ce constat est-il en définitive le véritable objet de l'en-quête qu'entame Jules en mettant ses pas dans ceux de sa soeur ?
Je crois bien que je suis tombée en amour pour ce roman qui a tissé son charme dès ses premiers mots et de plus en plus étroitement jusqu'au dénouement. Une histoire qui tient de l'intrigue policière autant qu'existentielle. Des personnages attachants, à l'âme, au coeur et à l'esprit un peu-beaucoup-passionnément fêlés. Et puis, et peut-être surtout, le regard tendrement ironique posé sur Jules et sur les évènements qu'il subit ou provoque et cette façon de raconter en prenant malicieusement le lecteur à témoin. Au risque de briser l'illusion référentielle, le narrateur nous embarque avec lui, un peu comme si nous assistions ensemble au même spectacle ou regardions la même lame sous le microscope, attire notre attention, souligne certains faits... et finalement nous conduit subtilement à une confrontation de points de vue d'où émerge quelque chose d'intangible : le choix de la vie sans oubli et sans déni.
Cette façon légère, sans jamais être superficielle, d'aborder des choses graves est, pour moi, d'une remarquable élégance, qu'accentue encore la fluidité de l'écriture. Oui décidément, je crois bien que je suis tombée en amour pour ce roman.
« On est sans nouvelles de Céline Carenti, une étudiante âgée de vingt-deux ans. »
Céline a disparu depuis deux ans, faute de nouvelles pistes, les dossiers s’entassant, les recherches ont été abandonnées. Jules, son frère s’installe dans l’appartement, s’y enferme comme dans une coquille, pour chercher, essayer de savoir.
Jules ? Un être inadapté, perpétuel étudiant, menteur patenté, mais pas pour faire le bravache, non, par faiblesse, par gentillesse, pour mieux vivre ou rêver sa vie. Sa vie est une esquive perpétuelle.
« Le garçon a longtemps posé problème. Son comportement, sa timidité, ses mensonges, ça ne faisait pas rire. On a frôlé le psychothérapeute. Mais on a fini par se convaincre que mieux valait ce genre de crise d’adolescence que pas d’adolescence du tout. »
Jules semble être un ventre mou et l’appartement devient sa carapace. Il se cache tellement que c’est le narrateur, donc l’auteur, qui décrit les scènes.
Qui sait si, à force de fouiller dans les affaires de sa sœur, d’enquêter sur sa vie avant la disparition, il ne se trouvera pas lui-même, d’autant qu’une jeune et jolie voisine répondant au doux nom de Bérénice, entre dans sa vie et qu’un industriel allemand, amant de sa sœur, lui offre une béquille.
Le regard tendrement ironique qu’Arnaud Dudek pose sur Jules me le rend sympathique, malgré des défauts rédhibitoires pour moi.
Bien calée sur mes oreillers, je regarde avec le narrateur évoluer Jules, je l’admire de ne pas s’empêtrer dans ses mensonges grâce à une mémoire prodigieuse, je le suis dans les méandres de son aventure avec Bérénice. Je le vois évoluer doucement vers un retour à la « vraie vie » avec beaucoup moins de mensonges, vivre avec ses souvenirs et, enfin, regarder plus loin.
Les vérités sont provisoires, mais la vie est une permanence.
Alma offre un catalogue d’auteurs qui, sans faire trop de bruits, tracent une belle route.
Arnaud Dubek, je fus séduite par Rester sage et là, je confirme, votre univers me plait.
je vous remercie de m’avoir proposé votre livre. J’ai souri en lisant votre adorable dédicace. Je ne l’avais pas vu en recevant le livre car je savais que, si je l’ouvrais, je ne pourrai le refermer avant d’en avoir terminé la lecture. Voyez que te temps à autre, je puis être sage !
Un très joli roman, le quatrième de l'auteur que personnellement je découvre. Le ton est décalé, le roman vif, drôle tout en abordant des thèmes sérieux. Il y est question de l'absence, de la disparition, de la solitude, de l'amour, de la mort, ... "Jules n'est pas guéri car on ne guérit pas de ce dont il souffre, une douleur qui ne s'éteindra pas tant que la vérité ne se fera pas sur Céline, une douleur qui ne s'éteindra peut-être jamais. Il parvient à vivre avec, c'est différent, mais c'est mieux que survivre sans." (p.167)
Jules est attachant et agaçant tout à la fois. On a envie de le secouer pour qu'il se bouge et prenne sa vie en main, qu'il ne passe pas à côté des belles rencontres qu'il fait. Et puis, on comprend qu'il lui est difficile de se lever pour aller étudier. Il est mou, mais son côté décalé, en dehors des normes et des codes le rendent sympathiques. On imagine même que les digressions d'Arnaud Dudek, souvent drôles, simples naissent dans le cerveau de Jules :
"La voisine propose alors de poursuivre la conversation chez elle, devant une tisane aux graines de fenouil -comme deux Français sur cinq, Bérénice croit aux bienfaits de l'homéopathie, qu'il convient de ne pas confondre avec la phytothérapie. Jules n'y voit pas d'inconvénient. Bien au contraire." (p.49)
C'est charmant, tendre et délicat, je n'ai pas assez d'adjectifs de ce genre pour qualifier ce roman, mais le mieux serait de faire une liste d'iceux, c'est ce qui me vient à l'esprit lorsque je parle de mon ressenti pendant et après ma lecture. Ou alors, citer des passages et encore citer, tant je me suis plu dans l'univers du romancier. Un doux moment de quiétude, sans bruit et sans fureur, mais pour autant pas sage et oubliable. Une écriture que j'aime beaucoup qui tant qu'on la lit ravit et qui, une fois quittée laisse un joli goût de revenez-y comme on dit chez moi.
Décidément, beaucoup de belles plumes poétiques, décalées, drôles, émouvantes, tendres, étonnantes, et tout et tout chez Alma.
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