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C'est l'été, New York est une véritable fournaise mais Franny Post a tout organisé pour quitter Manhattan avec son mari et sa fille Sylvia. Direction Majorque pour quinze jours de rêve. Le prétexte officiel de ces vacances idylliques ? Fêter les trente-cinq ans de mariage du couple et récompenser Sylvia pour son diplôme de fin d'études. Ce sera aussi l'occasion de revoir Bobby, l'aîné de la fratrie installé à Miami avec sa compagne, Carmen.
Le soleil, les plages paradisiaques, la bonne nourriture et une somptueuse villa perchée un peu à l'écart sur une montagne promettent une échappatoire aux tensions latentes du quotidien. Pourtant, rien ne se passe comme prévu. Les soucis et les secrets ne restent pas longtemps tapis dans les bagages...
Vous cherchez un livre pas compliqué ? Un livre qui vous fera penser aux vacances ? Les vacanciers est parfait pour le rôle : cadre idyllique ; petits drames intimes ; suffisamment de substance pour ne pas rendre la lecture insipide mais rien de traumatisant non plus.
Aucun personnage n’est vraiment attachant mais, à eux tous, ils forment un ensemble et c’est la dynamique du groupe qui donne à chacun du relief.
En dépit des soucis de chaque personnage, on s’amuse et on sourit assez souvent. Emma Straub arrive à nous intéresser aux tourments de ses créatures mais elle préfère toujours le cocasse au mélodrame et on lui en est reconnaissant.
Au-delà de la détente que ce roman procure, il initie également une réflexion sur les relations entre parents et enfants adultes ; il est difficile de ne pas y être sensible quand on est partie prenante d’une telle situation. Il en ressort qu’au-delà de ce qui nous irrite chez nos proches (amis ou famille), l’affection que l’on se porte est une valeur sûre. Si cela n'a rien d'une révélation, c'est bien amené ; d'ailleurs l'intrigue est très bien construite.
Pour un roman américain, il ne tombe pas dans la sentimentalité facile et, là encore, on lui en est reconnaissant.
Si on ne lui en demande pas plus qu’il n’a vocation à fournir, ce livre remplit parfaitement sa mission.
"Les vacanciers" a un nom prometteur. Serait-ce le roman idéal sur la serviette au bord de mon cher océan atlantique?
"Les vacanciers", c'est l'histoire de la famille Post, famille américaine relativement aisée, et d'un couple d'amis gays, partant en vacances 15 jours dans une superbe villa prêtée par une amie de Franny à Majorque . Le roman est découpé assez simplement en 14 chapitres, relatant les 14 jours du séjour.
On suit donc les aventures de Jim et Franny, couple marié depuis 35 ans et qui connait pas mal de soubresauts suite au licenciement de Jim, de Sylvia, leur fille future étudiante, Bobby, leur fils qu'il ne voit jamais ainsi que sa copine Carmen. Mais également de Charles et Lawrence, amis proches de Franny, couple gay marié en attente d'une adoption.
Malheureusement, la magie n'a pas opéré pour moi. C'est une lecture légère, "idéale pour la période", mais bourrée de clichés plus ou moins éculés. Cela se lit relativement vite mais c'est sans grand intérêt. Pire, c'est même carrément ennuyeux par moment tellement cela manque d'action... Pas d'humour, pas d'ironie, pas de ton décalé comme on aurait pu imaginer dans ce genre de récit, "juste" un peu de sexe (parfois explicite), quelques tromperies, engueulades... Bref ça ressemble davantage au film navet de l'été qu'au chef d'oeuvre.
C'est dommage car il y a de bonnes idées: la vie et survie d'un couple avec l'age avançant et les enfants quittant le navire, la grande ado dépendant des nouvelles technologies ne pensant qu'à "découvrir la vie", le couple mal arrangé, l'importance de l'apparence,...
Rien n'était plus difficile ni plus important que de se mettre d'accord chaque matin sur le fait de poursuivre le voyage, de rester fidèle à soi-même et de prendre la même décision. Un mariage était un peu comme un navire: il fallait tenir la barre, et d'une main assurée. Franny s'accrocha au bras droit de Jim et, bien arrimée, se prépara aux turbulences à venir.
Il y avait du potentiel dans ce roman qui aurait pu en faire une lecture plus agréable. A l'arrivée, je ne pense pas retenir grand chose de la famille Post.
2/5
http://alombredunoyer.com/2015/08/21/les-vacanciers-emma-straub/
A Manhattan, une famille américaine aisée, les Post, se préparent à partir en vacances en Europe. Ils doivent passer une quinzaine de jours à Majorque dans la magnifique villa d'une amie artiste branchée. C'est l'occasion pour Franny, la mère qui organise tout, de rassembler autour d'elle sa petite famille : son mari Jim, sa fille Sylvia fraîchement diplômée et bientôt étudiante à l'Université, son fils aîné Bobby, agent immobilier résidant à Miami, et sa compagne Carmen, prof d'aérobic. Charles et Lawrence, deux amis homosexuels doivent rejoindre sur place la petite famille. Pour qu'ils passent tous un agréable séjour, Franny a tout prévu, baignades, visites de musées et même un jeune et charmant professeur d'espagnol pour que Sylvia ne bronze pas idiote.
« Les vacanciers » est un roman intimiste, familial et social dans lequel tous les ingrédients sont réunis pour obtenir une recette agréable au plus grand nombre. L'ennui, c'est qu'on est plus près de l'oeuvrette que du chef d'oeuvre. Les personnages ? Une bande de bobos new-yorkais branchés mais ni particulièrement intéressants ni spécialement sympathiques. Chacun des sous-groupes représente une tranche d'âge avec des problèmes bien dans l'air du temps. De l'ado au portable greffé dans la main qui ne pense qu'à perdre sa virginité aux deux sexagénaires torturés par le démon de midi en passant par le jeune couple en train de se détricoter sans oublier les deux homos proches de l'extase car en passe de devenir parents, il y en pour tous les goûts. L'originalité de l'intrigue ne va pourtant pas au-delà de quelques histoires de tromperies, de coucheries et de réconciliations sur l'oreiller. On cherche en vain l'humour et le ton décalé qui auraient dû pétiller à chaque page. Si on y ajoute les clichés politiquement corrects usés jusqu'à la corde et une psychologie de magazine féminin, l'agacement finit par l'emporter. A réserver aux fans de ce « genre littéraire » particulier.
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