Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Les tristes champs d'asphodèles est, comme très souvent chez Patrick Kermann, une pièce sur la parole. Ici un personnage, Lun, cherche à faire dire à un autre, Lautre. C'est une tentative répétée dont le sens est elle-même - tentative inefficace, comique, désespérée. Ces séquences sont ponctuées de scènes habitées par des figures tragiques, par la présence des " autres " (corps démultiplié du groupe), par la parole spectrale du père et le flot incontrôlé de la femme-point-trop-vieille.
Mora, figure de l'amour entièrement tourné vers lui-même, traverse la pièce comme un papillon aveugle. Dans ce territoire de l'entre vie et mort cher à Patrick Kermann, Lautre va, seul, muet, à part, rejeté, littéralement incompréhensible, étranger.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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