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En 1971, Marie Vieux-Chauvet est exilée à New York depuis 3 ans, ayant dû fuir Haïti, où elle est menacée de mort par le tyran François Duvalier, dit « Papa Doc », depuis la parution de Amour, Colère et Folie. Vivant de petits métiers, elle continue à écrire et vient de terminer Les Rapaces. Duvalier est mort, mais son fils, Jean-Claude, « Baby Doc », exerce la même terreur, et il n'est pas question de rentrer en Haïti.
Peu après, elle meurt d'une tumeur au cerveau. Le manuscrit dort dans les tiroirs d'une de ses filles. Qui ne pourra le faire publier qu'en 1986, après le départ de Baby Doc, dans une petite maison haïtienne.
Ce roman, plongé dans un univers de peur et de violence, est une critique au vitriol de la bourgeoisie haïtienne, dont elle est pourtant issue. Mais comme on peut le voir dans tous ses livres, elle a toujours été lucide sur les inégalités sociales et les injustices qui l'entouraient. Le personnage principal, Michel, est un écrivain (comme Marie Vieux-Chauvet) qui essaie de dénoncer, avec un groupe d'amis, toutes les compromissions auxquelles se prêtent les élites pour obtenir les faveurs du pouvoir en place. Ces rapaces, ce ne sont pas uniquement les bourreaux qui tiennent les rênes du pays, mais aussi tous ceux qui en tirent profit en fermant les yeux sur les horreurs auxquelles se livre le régime, voire en y participant activement.
Bien évidemment, Michel sera tué par les tontons macoutes, tout comme son ami Alcindor. En Haïti, à l'époque, pour les rares qui osaient se lever contre la dictature, l'espérance de vie était courte.
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