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Esprit éclairé du XVIII e siècle, G. C Lichtenberg (1742- 1799) doit sa renommée à ses travaux scientifiques mais plus encore à l'imposant corpus d'aphorismes caustiques qu'il a laissé à sa mort. Si le lecteur français dispose avec Le Miroir de l'âme (José Corti) d'une anthologie très partielle de ces fragments posthumes, le reste de l'oeuvre est largement méconnu. De ses essais littéraires et nombreux écrits satiriques, caractérisés par leur verve et leur humour, seuls ont été traduits, en 1797, les Commentaires sur les gravures de Hogarth, jamais réédités jusqu'à aujourd'hui.
Le présent ouvrage propose une réédition de deux chapitres de cette belle traduction (par M. Lamy), enrichis d'illustrations accompagnant le texte (ici donné dans l'orthographe de l'époque).
Graveur et peintre, William Hogarth fut une figure majeure de l'Europe artistique du XVIII e siècle. C'est dans ce qu'il appelait ses « pièces morales » où il fustigeait les moeurs de la société britannique, qu'il atteignit sa plus grande virtuosité. Le souci de toucher le plus de monde possible, et dans toutes les couches de la société, le poussa à varier le style de ses estampes, et il fut en 1735, l'un des signataires d'une pétition qui aboutit au vote par le Parlement de la « Loi Hogarth », loi qui interdit de tirer des estampes d'une oeuvre d'art sans le consentement de l'auteur.
Ainsi, c'est le père de l'estampe satirique anglaise et le précurseur de la caricature que Lichtenberg honore à travers la lecture qu'il fait de quelques-unes de ses gravures.
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